| Richard GERE | ||
| Acteur américain | ||
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S’il est né dans une grande ville américaine, à Philadelphie, le 31 août 1949, Richard Tiffany Gere est issu du monde rural. Ses parents, Homer et Doris sont des éleveurs laitiers, de même que son grand-père et ses oncles. Second d’une famille de cinq enfants (deux sœurs, deux frères), et avec un demi-frère, l’Allemand Henry Januszewski, le jeune Richard sort diplômé de la North Syracuse Central High School en 1967. Il étudie ensuite la philosophie et l’art dramatique à l’Université du Massachusetts à Amherst, mais quitte l’établissement au bout de deux années pour se lancer dans la carrière d’acteur. Il joue des petits rôles de répertoire sur la Côte Est, au Provincetown Playhouse à Cap Cod, comme sur la Côte Ouest au Repertory Theater de Seattle. Gere s’installe ensuite dans le Vermont et tente une carrière musicale de trompettiste, instrument dans lequel il excelle. Mais le milieu de la musique le déçoit et Richard Gere part pour New York afin d’y reprendre une carrière sur les planches. Il traverse ensuite l’Atlantique pour Londres où il décroche le rôle de Danny Zuko dans la comédie musicale Grease, en 1973, un rôle qu’il reprendra à Broadway. Son travail lui vaut de jouer durant une saison avec la Young Vic Company pour laquelle il interprète plusieurs pièces. L’American Gigolo De retour à New York, il joue dans Le Songe d’une nuit d’été au Lincoln Center de New York ainsi que dans La Mégère apprivoisée. Sa performance lui sert de tremplin vers le grand écran. Il débute dans le rôle secondaire d’un proxénète dans le mélodrame policier Report to the Commissioner et enchaîne avec un drame sur la deuxième guerre mondiale, Baby Blue Marine où il interprète un militaire ayant des tendances psychotiques. Cette performance lui vaut d’être remarqué par des réalisateurs de renom comme Richard Brooks pour À la recherche de Mr. Goodbar, Robert Mulligan dans Chaînes du Sang, Terrence Malick dans Les Moissons du ciel et John Schlesinger dans Yanks. En décembre 1979, Gere revient sur la scène et interprète à Broadway le rôle principal, celui de Max, dans la pièce Bent de Martin Sherman, évoquant la vie d’un homosexuel en Allemagne nazie. De cette période date son soutien pour les causes gay et lesbienne. Mais c’est son rôle ambigu de gigolo professionnel dans American Gigolo qui propulse Richard Gere vers les sommets du cinéma. L’acteur confirme son statut de jeune premier play-boy dans le réussi Officier et gentleman. Malgré les querelles interminables hors champ entre Gere et sa partenaire Debra Winger, le film est un immense succès. Commence alors l’ère des déceptions avec plusieurs films au destin commercial mitigé de À bout de souffle, made in USA à Cotton Club dans lequel il joue de la trompette, Le Roi David, désastre financier à Sans pitié où il forme un duo sexy avec Kim Basinger, Les coulisses du pouvoir de Sidney Lumet à Rien à perdre de Gary Sinise. Séducteur aux cheveux gris Gere doit attendre 1990 pour donner un second souffle à sa carrière avec Affaires privées où il joue un rôle antipathique et l’énorme succès de Pretty Woman aux côtés de Julia Roberts. Très demandé, Gere joue tour à tour dans deux remakes français, Sommersby d’après Le Retour de Martin Guerre et Intersection d’après Les Choses de la Vie. Il promène depuis sa tignace grise dans des thrillers (Sang chaud pour meurtre de sang-froid, Peur primale, Le Chacal et Red Corner) ou des comédies romantiques (Just Married ou presque et Un automne à New York). Il aborde de nouveaux rôles dans les années 2000 comme le mari trompé d’Infidèle, le journaliste confronté au surnaturel dans La Prophétie des ombres, avant de revenir à ses débuts dans la comédie musicale Chicago, aux côtés de Catherine Zeta-Jones et Renée Zellweger. À la fin des années 1970, Gere voyage en Asie et prend conscience de la mainmise brutale de la Chine sur le Tibet. En 1982, il abandonne ses racines méthodistes et se convertit au bouddhisme tibétain. Richard Gere a vécu de nombreuses idylles avec des personnalités parmi lesquelles l’artiste Sylvia Martin, la designer Diane von Fürstenberg, le mannequin Cindy Crawford qui sera son épouse de 1991 à 1995, ou encore Barbara Carrera. Il convole le 9 novembre 2002 avec Carey Lowell qui lui a donné un fils en 2000, Homer James Jigme (Jigme signifiant sans peur en tibétain). Le couple divorce en 2013. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Antoine Fuqua |
1973 : Chelsea DHO de John Trent (tv) 1975 : Strike Force de Barry Shear (tv) 1975 : Rapport confidentiel (Report to the Commissioner) de Milton Katselas 1976 : Baby Blue Marine (en) de John D. Hancock 1977 : À la recherché de Mr. Goodbar (Looking For Mr. Goodbar) de Richard Brooks 1978 : Les Chaînes du sang (Bloodbrothers) de Robert Mulligan 1979 : Les Moissons du ciel (Days of Heaven) de Terrence Malick 1979 : Yanks de John Schlesinger 1980 : American Gigolo de Paul Schrader 1981 : Reporters de Raymond Depardon 1982 : Officier et Gentleman (Officer and Gentleman) de Taylor Hackford 1983 : Le Consul honoraire (The Honorary Consul) de John Mackenzie 1983 : À bout de souffle, made in USA (Breathless) de Jim McBride 1984 : Cotton Club (The Cotton Club) de Francis Ford Coppola 1985 : Le Roi David (King David) de Bruce Beresford 1986 : Sans pitié (No Mercy) de Richard Pearce 1986 : Les Coulisses du pouvoir (Power) de Sidney Lumet 1988 : Rien à perdre (Miles from Home) de Gary Sinise 1990 : Affaires privées (Internal Affairs) de Mike Figgis 1990 : Pretty Woman de Garry Marshall 1991 : Rhapsodie en août (Hachigatsu no kyoshikyoku) de Akira Kurosawa 1992 : Sang chaud pour meurtrede sang-froid (Final Analysis) de Phil Joanou 1993 : Les Soldats de l'espérance (And the Band Played On) de Roger Spottiswoode 1993 : Sommersby (Sommersby) de Jon Amiel 1993 : Mr. Jones (Mr Jones) de Mike Figgis 1994 : Intersection (Intersection) de Mark Rydell 1995 : Lancelot, le premier chevalier (First Knight) de Jerry Zucker 1996 : Peur primale (Primal Fear) de Gregory Hoblit 1997 : Red Corner de Jon Avnet 1997 : Le Chacal (The Jackal) de Michael Caton-Jones 1999 : Just Married (ou presque) (Runaway Bride) de Garry Marshall 2000 : Un automne à New York (Autumn in New York) de Joan Chen 2000 : Docteur T et les Femmes (Dr. T & the Women) de Robert Altman 2002 : La Prophétie des ombres (The Mothman Prophecies) de Mark Pellington 2002 : Infidèle (Unfaithful) d’Adrian Lyne 2003 : Chicago (Chicago) de Rob Marshall 2004 : Shall We Dance? (Shall We Dance ?) de Peter Chelsom 2005 : Les Mots retrouvés (Bee Season) de Scott McGehee et David Siegel 2006 : Faussaire (The Hoax) de Lasse Hallström 2007 : The Flock d’Andrew Lau 2007 : I'm Not There (I’m Not There) de Todd Haynes 2007 : The Hunting Party de Richard Shepard 2007 : Nos nuits à Rodanthe (Nights in Rodanthe) de George C. Wolfe 2009 : Amelia (Amelia) de Mira Nair 2009 : Hatchi (Hatchiko: A Dog's Story) de Lasse Hallström 2010 : L'Élite de Brooklyn (Brooklyn's Finest) d’Antoine Fuqua 2011 : Secret Identity (The Double) de Michael Brandt 2012 : Arbitrage (Arbitrage) de Nicholas Jarecki 2013 : My Movie Project (Movie 43) de Steven Brill 2014 : Time Out of Mind de Oren Moverman 2015 : Intrusion (Franny) d’Andrew Renzi 2015 : Indian Palace, Suite Royale (Indian Palace 2) de John Madden 2017 : Norman (Norman) de Joseph Cedar 2017 : The Dinner (The Dinner) d’Oren Moverman 2017 : State of Minds (Three Christs) de Jon Avnet 2023 : Maybe I Do de Michael Jacobs 2024 : Oh, Canada de Paul Schrader Filmographie de Richard GERE | |
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