James GARNER | ||
Acteur américain | ||
James Garner est un acteur atypique et surprenant. Sous des apparences de beau brun ténébreux, l’acteur cache une malice, un humour persiffleur et une finesse de jeu qui lui ont permis d’aborder en toute décontraction tous les genres du film de guerre de John Sturges aux comédies les plus échevelées de Blake Edwards. James Garner, de son vrai nom James Scott Bumgarner, est né le 7 avril 1928 à Norman, en Oklahoma et grandit avec ses deux frères dans la fabrique de moquettes paternelle. Au décès de sa mère en 1933, les enfants grandissent avec leur père remarié mais James ne respirera qu’après le renvoi de la marâtre vers d’autres foyers. Après un essai dans la marine marchande où il découvre qu’il souffre du mal de mer et un service en Corée dont il revient blessé, il fait des études à la Hollywood High School et joue un rôle muet dans Ouragan sur le Caine. Héros désinvolte Sous contrat avec la Warner en 1956, il prend le nom de James Garner pour Je reviens de l’Enfer et enchaîne avec Tête brûlée et Sayonara. S’il fait partie de l’équipe du capitaine Devlin, interprété par Randolph Scott dans Le vengeur, c’est la télévision qui lui ouvre les portes du succès avec la série Maverick entamée en 1957. De film en film pour le cinéma, il impose son personnage construit avec Maverick de héros décontracté voire désinvolte et se révèle à son aise dans le domaine de la comédie, donnant la réplique à Doris Day dans Le Piment de la Vie ou Pousse-toi chérie et Julie Andrews dans Les Jeux de l’amour et de la guerre, brûlot pacifiste d’Arthur Hiller. Il se montre également performant dans le drame avec La Rumeur de William Wyler avec Audrey Hepburn et Shirley MacLaine, le film de guerre avec 36 Heures avant le débarquement et La grande Évasion de John Sturges, et le film d’aventure avec Cet Homme est un requin ou La Jungle aux Diamants. Il fonde sa propre société de production Cherokee Productions en 1965 tout en refusant que son nom soit crédité aux génériques. Il incarne un shérif obligé d’arracher sa femme, Bibi Andersson, des griffes des Indiens dans La bataille de la vallée du diable, un pilote de Formule 1 dans Grand Prix et Wyatt Earp dans Sept Secondes en Enfer où il retrouve John Sturges. Devenu un acteur de premier plan, il endosse le costume d’Humphrey Bogart dans Marlowe où débute Bruce Lee dans un petit rôle, avant de devenir le héros d’un dyptique de westerns parodiques Ne tirez pas sur le Shérif et Tueur malgré lui. Il se permet un passage chez Disney pour Un petit Indien et The Castaway Cowboy. Second plan humoristique Après un passage à vide et la série Deux cents dollars plus les frais entre 1974 et 1980, il voit sa carrière relancée avec Victor/Victoria, remake d’une comédie allemande des années trente par Blake Edwards qui lui fait endosser une nouvelle fois le costume de l’illustre Wyatt Earp dans Meurtre à Hollywood. Mais cette fois, il s’agit d’une comédie, où le marshall est engagé comme conseiller sur un film où Tom Mix (Bruce Willis) joue le rôle du shérif. Et James Garner, qui est un gentleman, confère à sa composition un humour distancié et une élégance souveraine qui est aussi les siens dans la vie. Il vient composer le marshall Zane Cooper dans Maverick repris par Mel Gibson. À nouveau en tête d'affiche James Garner retrouve le haut de l’affiche dans Tank et Murphy’s Romance qui lui vaut son unique nomination aux Oscars. Malheureusement, confronté à de nombreux ennuis de santé, opération d’un ulcère en 1979, quintuple pontage coronarien en 1988, implantation de prothèses aux genoux en 2000, le comédien n’est plus que l’ombre de lui-même. Homme fidèle, James Garner fut l’époux d’une seule femme, Lois Fleishman Clarke, épousée en 1956. Le couple s’installa à Brentwood dans une demeure qu’il conserva durant toute son existence, entrecoupée d’une séparation entre 1979 et 1982 inhérente au refus de l’acteur de prendre suffisamment en compte sa santé déjà déficiente. Père adoptif de Kimberly, l’enfant issu du premier mariage de son épouse, il fut le géniteur de Gigi Garner en 1958, une fillette que devait frapper une poliomyélite. Un infarctus du myocarde eut finalement raison du cœur affaibli de James Garner, le 19 juillet 2014 à Brentwood à l'âge de 86 ans. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Steve McQueen et John Sturges |
1956 : Je reviens de l'enfer (Toward the Unknown) de Mervyn LeRoy 1956 : Tête brûlée (The Girl He Left Behind) de David Butler 1957 : Le Vengeur (Shoot-Out at Medicine Bend) de Richard L. Bare 1957 : Sayonara (Sayonara) de Joshua Logan 1958 : Les commandos passent à l'attaque (Darby's Rangers) de William A. Wellman 1958 : C'est la guerre (Lafayette Escadrille) de William A. Wellman 1959 : La Mission secrète du sous-marin X-16 (Up Periscope) de Gordon Douglas 1959 : Ne tirez pas sur le bandit (Alias Jesse James) de Norman Z. McLeod 1960 : Cet homme est un requin (Cash McCall) de Joseph Pevney 1961 : La Rumeur (The Children's Hour) de William Wyler 1962 : Garçonnière pour quatre (Boys' Night Out) de Michael Gordon 1963 : La Grande Évasion (The Great Escape) de John Sturges 1963 : Le Piment de la vie (The Thrill of It All) de Norman Jewison 1963 : Lits séparés (The Wheeler Dealers) d'Arthur Hiller 1963 : Pousse-toi, chérie (Move Over, Darling) de Michael Gordon 1964 : Les Jeux de l'amour et de la guerre (The Americanization of Emily) d'Arthur Hiller 1965 : 36 heures avant le débarquement (36 Hours) de George Seaton 1965 : Gare à la peinture (The Art of Love) de Norman Jewison 1966 : D pour danger (A Man Could Get Killed) de Ronald Neame et Cliff Owen 1966 : La Bataille de la vallée du diable (Duel at Diablo) de Ralph Nelson 1966 : Énigme à quatre inconnues (Mister Buddwing) de Delbert Mann 1966 : Grand Prix (Grand Prix) de John Frankenheimer 1967 : Sept secondes en enfer (Hour of the Gun) de John Sturges 1968 : Adorablement vôtre (How Sweet It Is!) de Jerry Paris 1968 : La Jungle aux diamants (The Pink Jungle) de Delbert Mann 1969 : Ne tirez pas sur le shérif (Support your local sheriff !) de Burt Kennedy 1969 : La Valse des truands (Marlowe) de Paul Bogart 1970 : Un homme nommé Sledge (A Man Called Sledge) de Vic Morrow 1971 : Tueur malgré lui (Support Your Local Gunfighter) de Burt Kennedy 1971 : Skin Game de Paul Bogart et Gordon Douglas 1972 : Ils ne tuent que leurs Maîtres (They Only Kill Their Masters) de James Goldstone 1973 : Un petit Indien (One Little Indian) de Bernard McEveety 1974 : Un cowboy à Hawaï (The Castaway Cowboy) de Vincent McEveety 1980 : Health (HealtH) de Robert Altman 1981 : Fanatique (The Fan) d'Edward Bianchi 1982 : Victor Victoria (Victor/Victoria) de Blake Edwards 1984 : Tank de Marvin J. Chomsky 1985 : La Romance de Murphy (Murphy's Romance) de Martin Ritt 1988 : Meurtre à Hollywood (Sunset) de Blake Edwards 1992 : Monsieur le député (The Distinguished Gentleman) de Jonathan Lynn 1993 : Visiteurs extraterrestres (Fire in the Sky) de Robert Lieberman 1994 : Maverick (Maverick) de Richard Donner 1996 : Président ? Vous avez dit président ? (My Fellow Americans) de Peter Segal 1998 : L'Heure magique (Twilight) de Robert Benton 2000 : Space Cowboys (Space Cowboys) de Clint Eastwood 2001 : Atlantide, l'empire perdu (Atlantis: The Lost Empire) de Gary Trousdale et Kirk Wise 2002 : Les Divins Secrets (Divine Secrets of the Ya-Ya Sisterhood) de Callie Khouri 2004 : N'oublie jamais (The Notebook) de Nick Cassavetes 2006 : The Ultimate Gift de Michael O. Sajbel Télévision : 1957 : Maverick (Maverick) de Budd Boetticher 1974 : 200 dollars plus les frais (The Rockford Files) de Richard T. Heffron 1978 : Le Retour de Maverick (The New Maverick) d’Hy Averback 1979 : Young Maverick de Bernard McEveety 1981 : Bret Maverick de Stuart Margolin 1982 : The Long Summer of George Adams de Stuart Margolin 1984 : Heartsounds de Glenn Jordan 1984 : The Glitter Dome de Stuart Margolin 1985 : Space (Space) – de Joseph Sargent 1986 : La Promesse (Promise) de Glenn Jordan 1989 : Dans l'enfer de l'alcool (My Name Is Bill W.) de Daniel Petrie 1990 : Decoration Day de Robert Markowitz 1991 : Man of the People de Thomas Schlamme 1993 : Les Requins de la finance (Barbarians at the Gate) de Glenn Jordan 1994 : Leçons de conduite (Breathing Lessons) de John Erman 1994 : The Rockford Files: I Still Love L.A. de James Whitmore Jr 1995 : The Rockford Files: A Blessing in Disguise de Jeannot Szwarc 1996 : The Rockford Files: If the Frame Fits.. de Jeannot Szwarc 1996 : The Rockford Files: Godfather Knows Best de Tony Wharmby 1996 : The Rockford Files: Friends and Foul Play de Stuart Margolin 1996 : The Rockford Files: Punishment and Crime de David Chase 1997 : Silence de Mort (Dead Silence) de Daniel Petrie Jr 1997 : The Rockford Files : Shoot-out at the Golden Pagoda de Tony Wharmby 1998 : Le Coup de l’Oreillette (Legalese) de Glenn Jordan 1999 : Amours et rock'n' roll (Shake, Rattle and Roll: An American Love Story) de Mike Robe 1999 : Une nuit très particulière (One Special Night) de Roger Young 1999 : The Rockford Files: If It Bleeds... It Leads de Stuart Margolin 2000 : Chicago Hope La Vie à tout prix (Chicago Hope) de Michael Pressman 2000 : Confrontation finale (The Last Debate) de John Badham 2002 : First Monday de Donald P. Bellisario 2002 : Roughing It de Charles Martin Smith 2003 : Touche pas à mes filles (Eight Simple Rules for Dating) de James Widdoes Filmographie de James GARNER |
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