Formé à la photographie, il se fait remarquer dès ses premiers films comme un très grands directeur de la photo. Il travaille avec Vittorio De Seta pour Le Bandit d'Orloso et L'Invitée, Franco Brusati pour Les Tulipes de Harlem et Pain et Chocolat, Dino Risi pour Rapt à l'Italienne, Michelangelo Antonioni pour Profession Reporter, mais également en France avec Maurice Pialat pour Nous ne vieillirons pas ensemble, Juan Bunuel pour Leonor ou Francis Véber pour Les Fugitifs et Le Dîner de Cons et en Allemagne avec Peter Fleischmann pour La Faille. Il obtient de nombreuses récompenses pour la photo du Désert des Tartares de Valerio Zurlini. Travailleur infatigable sur la couleur, il signe deux courts métrages et un long, en 1983, Le Général de l'Armée morte, satire violente de l'armée. Située en Albanie, un général entreprend de recenser les soldats morts dans les Balkans. Cette œuvre étrange et superbement photographiée (of course !) restera sans lendemain. Tovoli poursuit une brillante carrière d'opérateur.
FILMOGRAPHIE :
LE GÉNÉRAL
DE L'ARMÉE MORTE
(1983)
1973 :
1978 :
1982 :
1983 :
1986 :
CAMEROUN REGARD, court métrage
GOLF, UNA MACCHINA, documentaire
LANCIA DELTA, documentaire
LE GÉNÉRAL DE L'ARMÉE MORTE (L'Armata ritorna)
avec Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Anouk Aimée, Gérard Klein, Sergio Castellito
TE STAR, documentaire