Véritable pionnier de l'audiovisuel congolais, il fait des études à Paris à l'INA et à l'Office de Coopération Radiophonique (OCORA). De retour au Congo il travaille à la télévision en cumulant les fonctions d'animateur, chef de production, opérateur de prises de vues et chef-opérateur et directeur de programmes. Il tourne un premier moyen métrage en noirs et blanc, Illusions, réflexion sur l'exode rural et les difficultés d'adaptation à la ville. Après L'Enfant et la Famille produit par l'Unicef, il assiste Sarah Maldoror sur Sambizanga en 1972. Il entreprend son premier long métrage, La Chapelle, regard ironique sur les tensions entre les religions africaines précoloniales et le catholicisme des missionnaires dans les années trente. Les Lutteurs décrit une salle de gymnastique où un professeur applique les techniques de lutte traditionnelle. Loin d'être anecdotique, le film offre une vraie réflexion sur le conflit entre la culture traditionnelle et la modernité. Figure importante du cinéma africain, Tchissoukou occupe les fonctions de directeur de la Production cinématographique à l'ONC (Office national du cinéma) à partir de 1979.
Jean-Michel Tchissoukou est décédé à Brazzaville, en 1997.
FILMOGRAPHIE :
LES LUTTEURS
(1982)
1978 :
1979 :
1982 :
avec Kodia Nkouka
L'ENFANT ET LA FAMILLE, documentaire
LA CHAPELLE
avec Alphonso Hernalsteen De Olivera, Segolo Dia Manungu, Albert M'Bou, Gaston Samba
LES LUTTEURS (M'Pongo)
avec Beranger Dubois, Albertine Ngalou, Joseph Nzigou Kengue