Elia SULEIMAN
 Réalisateur et acteur palestinien
Elia SULEIMAN est né à Nazareth, le 28 Juillet 1960.
Il s'installe à 22 ans à New York et réalise deux courts métrages qui apportent le point de vue des Arabes avec humour. En 1996, il signe Chronique d'une Disparition qui reçoit le prix du meilleur premier film à Venise. Après le moyen métrage Cyber Palestine, il tourne Intervention divine, un film qui oscille du burlesque de son personnage incarné par Suleiman, entre Buster Keaton et Jacques Tati et le tragique des événements. Le film est salué dans le monde entier et fait d'Elia Suleiman avec Michel Khleifi le cinéaste le plus représentatif de la Palestine. Pourtant son film suggère la guerre plus qu'il ne la montre. À cela, il répond : "Ne pas montrer la guerre est une responsabilité morale. Comment rendre cette souffrance sans la trahir ?". Il contourne l'horreur par l'humour et l'émotion. C'est ainsi que l'on peut rapprocher le cinéma de Suleiman de celui de Chaplin ou récemment de Roberto Benigni.



FILMOGRAPHIE :

INTERVENTION DIVINE
(2001)
1990 :


1992 :


2000 :


2001 :


2006 :

2008 :


2012 :

2019 :
INTRODUCTION À LA FIN D'UN ARGUMENT
(Introduction to the End of an Argument)
, moyen métrage, coréalisation Jayce Salloum

CHRONIQUE D'UNE DISPARITION (Segell ikhtifa)
avec Ula Tabari, Nazirah Suleiman, Jamal Daher, Fuad Suleiman, Elia Suleiman

CYBER PALESTINE, court métrage
avec Khader Abou Sway, Serene Al-Hamayet

INTERVENTION DIVINE (Yadon ilaheyya)
avec Elia Suleiman, Manal Khader, Nayef Fahoum Daher, Jamel Daher, N. Suleiman

CHACUN SON CINÉMA, film collectif

THE TIME THAT REMAINS (The Time that remains)
avec Ali Suliman, Elia Suleiman, Saleh Bakri, Nati Ravitz, Lotuf Neusser, Menashe Noy

SEPT JOURS À LA HAVANE (7 Dias en La Habana), film collectif

IT MUST BE HEAVEN (It must be heaven)
avec Gael Garcia Bernal, Ali Suliman, Grégoire Colin, Elia Suleiman, Vincent Maraval
 
Accueil > Sommaire S > Cinéastes asiatiques > Contact