Issu d'une famille de paysans qui détermine toute son œuvre, il achète à 20 ans sa première caméra et filme les vendanges dans son village du Languedoc. Rouquier se veut un témoin du monde rural et ses documentaires sur les métiers artisanaux aujourd'hui disparus (Le Charron, Le Tonnelier) constituent des documents indispensables pleins de poésie et de nostalgie. Il signe son premier long métrage Farrebique en 1946, sorte de synthèses de ses courts-métrages et qui n'est pas sans rappeler le grand Robert Flaherty. Malgré quelques courts-métrages, il n'a guère l'occasion de prolonger son œuvre. Il aborde la fiction en 1954 avec Sang et Lumière sur la tauromachie. Il propose avec Lourdes et ses miracles une enquête sur les phénomènes constatées ou supposées dans la ville pyrénéenne. Il se retire du cinéma après SOS Noronha, un film d'aventures interprété par Jean Marais. Il revient avec Biquefarre, constat 37 ans plus tard de l'évolution de la paysannerie en France, confirmant l'originalité et l'importance d'un cinéaste attachant.
Georges Rouquier est décédé à Montpellier, le 12 décembre 1989.
FILMOGRAPHIE :
FARREBIQUE
(1946)
1942 :
1943 :
1943 :
1943 :
1946 :
1947 :
1949 :
1950 :
1951 :
1952 :
1953 :
1954 :
1954 :
1955 :
1956 :
1983 :
LE TONNELIER, court métrage
L'ÉCONOMIE DES MÉTAUX, court métrage
LE CHARRON, court métrage
LA PART DE L'ENFANT, court métrage
FARREBIQUE
avec Henri et Maria Rouquier, Marius et Hélène Belaben, Roger Malet
L'ŒUVRE SCIENTIFIQUE DE PASTEUR, coréalisation Jean Painlevé
LE CHAUDRONNIER, court métrage
LE SEL DE LA TERRE, court métrage
LES GALERIES DE MALGOVERT, court métrage
LE LYCÉE SUR LA COLLINE, court métrage
UN JOUR COMME LES AUTRES, court métrage
ARTHUR HONEGGER, court métrage
SANG ET LUMIÈRE
avec Daniel Gélin, Zsa-Zsa Gabor, Henri Guilbert, Jacques Dufilho, Arnoldo Foa
LOURDES ET SES MIRACLES
SOS NORONHA
avec Jean Marais, Daniel Ivernel, Ruy Guerra, Vanja Orico, Yves Massard
BIQUEFARRE
avec Henri et Maria Rouquier, Roger Malet, Marius et Hélène Belaben