Formé à l'école documentaire comme nombre de sud-américains, il crée dans les années 60 la revue Parlons de Cinéma qui obtient un rayonnement remarquable. Il signe Gagneras-tu le Pain en 1965. Il obtient une audience internationale grâce à des mélodrames composés de fragments de vie, un univers métaphorique caractérisé par un montage abrupt et un grand soin de l'image. Il n'y a pas d'étoiles dans la Jungle et surtout La Muraille verte, où un couple de citadins décident de vivre dans la jungle sont l'annonce d'un cinéma péruvien dont les premières réalisations remontent aux années vingt mais qui prend son essor à la fin des années 60. Mirage, qui analyse les influences de la tradition et de la mémoire sur le présent est un film résolument moderne, politiquement incorrect et d'une grande liberté de ton. L'influence considérable de Robles Godoy sur le cinéma national permet l'essor du cinéma dans les salles par des dispositions fiscales qu'il préconise. Dans la décennie suivante, des lois en faveur du cinéma permettent un cinéma plus politique dont bénéficie son frère et caméraman, Mario Robles. Armando, malgré ses succès retentissants, reste en retrait et ne revient au cinéma qu'en 1987 avec Sonate de la Solitude et le touchant Impossible Amour en 2000. Il occupe cependant une place de premier plan dans l'histoire du cinéma d'Amérique latine.
Armando Robles Godoy est décédé à Lima, le 10 août 2010.
FILMOGRAPHIE :
IL N'Y A PAS D'ÉTOILES
DANS LA JUNGLE
(1967)
1967 :
1970 :
1972 :
1987 :
2000 :
IL N'Y A PAS D'ÉTOILES DANS LA JUNGLE (En la Selva no hay Estrellas)
avec Ignacio Quiros, Susana Pardahl, Luis Otero, Jorge Montoro, Jorge Aragon
LA MURAILLE VERTE (La Muralla verde)
avec Raul Martin, Sandra Riva, Marcela Robles, Julio Aleman
MIRAGE (Espejismo)
avec Orlando Sacha, Helena Rojo, Hernan Romero, Miguel Angel Flores
SONATE DE LA SOLITUDE (Sonata Soledad)
IMPOSSIBLE AMOUR (Imposible Amor)
avec Orlando Sacha, Monica Sanchez, Javier Echevarria, Gianella Neyra, E. Victoria