Originaire de la région des Marches et formé au Cinema sperimentale de Rome, il débute comme assistant de Renato Cenni pour le documentaire Il Ponte dell'universo en 1956 et Gian Paolo Callegari pour Ponce Pilate avec Jean Marais. Il signe le court métrage H max 261,6 m, sur la construction du barrage de Vajont. Il s'oriente d'emblée vers le cinéma de genre par le film biblique L'Esclave du Pharaon avec la superbe Belinda Lee que coréalise Irving Rapper et le péplum Seul contre Rome avec Lang Jeffries et Philippe Leroy sous le pseudonyme d'Herbert Wise, sans lien toutefois avec le réalisateur viennois. Il engage Christopher Lee pour le film d'horreur Le Château des morts vivants qui marquent les débuts de Donald Sutherland. En 1964, il signe son film le plus spectaculaire et ambitieux, Sans Soleil ni lune qui se déroule dans un style documentaire lors de la construction du tunnel du Mont Blanc, interprété par des vrais mineurs non-professionnels mais criant de vérité. Malheureusement, Ricci s'éloigne des studios après cette œuvre mal comprise au moment de sa sortie. Le réalisateur ne revient à la mise en scène qu'en 1971 avec le téléfilm à suspense L'Erreur du Pharmacien.
Luciano Ricci est décédé dans un accident à Samoa, le 22 juin 1973.
FILMOGRAPHIE :
LE CHÂTEAU
DES MORTS-VIVANTS
(1964)
1960 :
1962 :
1964 :
1964 :
1970 :
L'ESCLAVE DU PHARAON (Giuseppe venduto dai fratelli), coréalisation Irving Rapper
avec Geoffrey Horne, Robert Morley, Belinda Lee, Robert Rietty, Vira Silenti, Mario Girotti
SEUL CONTRE ROME (Solo contro Roma)
avec Lang Jeffries, Philippe Leroy, Gabriele Tinti, Rossana Podesta, Godfrey Unger, Renato Terra
LE CHÂTEAU DES MORTS VIVANTS (Il Castello dei Morti Vivi)
avec Christopher Lee, Gaia Germani, Philippe Leroy, Luigi Bonos, Donald Sutherland
SANS SOLEIL NI LUNE (Senza sole né luna)
avec Giancarlo Sbragia, Ivo Garrani, Serena Vergano, Lando Buzzanca, Mila Stanic
L'ERREUR DU PHARMACIEN (L'errore del Farmacista), pour la TV
avec Giorgio Piazza, Saviana Scalfi, Elda Guglielmetti, Gianfranco Corrias, Giancarlo Arnao