Neveu du chef d’orchestre Jean Périsson, il choisit le cinéma à la musique. Stagiaire auprès de Jean-Claude Dague puis caméraman de Bruno Muel pour le documentaire Avec le Sang des Autres et assistant de Pascal Aubier pour le court métrage La Mort du Rat, il se voit confier l’adaptation du roman de Réjean Ducharme Le Nez qui voque, un auteur canadien aux situations incontrôlables et aux calembours intraduisibles. Tourné en grande partie à Montréal Le grand Sabordage avec deux jeunes interprètes français Nathalie Drivet et Pascal Bressyen évoque le refus du passage à l’âge adulte d'adolescents en cavale et la trahison. Son deuxième film, Le Monde était plein de couleurs montre les difficultés d’un couple quand les problèmes financiers s’en mêlent. Il participe à la série Trois de Cœur et poursuit une carrière discrète de documentaristes à la télévision et pour les salles d’Arts et d’Essais (Jean Moulin, un homme de liberté, Viva la Concorde).
Alain Périsson est décédé à Paris, en 2005.
FILMOGRAPHIE :
LE GRAND
SABORDAGE
(1971)
1972 :
1972 :
1973 :
1983 :
1985 :
2005 :
avec Nathalie Drivet, Pascal Bressyen, Luce Guilbeault, Françoise Cantrel, Alain Rolland
LE MONDE ÉTAIT PLEIN DE COULEURS ou LA GUEULE ENFARINÉE
avec Feodor Atkine, Marianne Eggerickx, Malka Ribowska, Henri Nassiet, Jean-Marie Proslier
PIERROT QUI RIT, PIERROT QUI PLEURE, documentaire
TROIS DE CŒUR, coréalisation, pour la TV
avec Robert Party, Jean Jabely, Anne Aor, Marpessa Djian, Hedwige De Mouroux
JEAN MOULIN, UN HOMME DE LIBERTÉ, documentaire
VIVA LA CONCORDE, documentaire
LE FOULARD, pour la TV, coréalisation Jean-Paul Ruh