Cet ancien élève de la Fémis propose dès 1988, un cinéma didactique basée sur l'analyse des moments de la vie, des interrogations sur la cellule familiale, le tout avec un style qui lui est propre entre chorégraphie et spontanéité. La découverte du monde des adultes dans Montalvo et l'Enfant, l'affrontement entre un enfant et sa mère autour du lourd secret de la désertion du père dans Sâle Gosse, la crise familiale engendrée par un jeune attardé mental dans Dis-moi que je rêve (Prix Jean-Vigo 1998), la confrontation de trois sœurs au retour du père atteint de la maladie d'Alzheimer dans Tout va bien, on s'en va sont des œuvres superbes et émouvantes. Quant au documentaire Le Prêt, la Poule et L'Ouf, il s'interroge sur les conditions de survie en Éthiopie. Auteur complet de ses films, Mouriéras se signale par une technique très sûre et une illustration toujours pertinente de son propos.
FILMOGRAPHIE :
SÂLE GOSSE
(1995)
1989 :
1995 :
1997 :
1997 :
2000 :
2002 :
avec Christophe Delachaux, Jean-Claude Gallotta, Mathilde Altaraz, Michel Ducret
L'ÉCRIVAIN, LE PEINTRE ET LE FUNAMBULE, moyen métrage
SÂLE GOSSE
avec Anouk Grinberg, Sotigui Kouyate, Axel Lingee, Alberto Gimignani, Ph. Madala
BARBARA, court métrage
DIS-MOI QUE JE RÊVE
avec Vincent Deneriaz, Frédéric Pierrot, Muriel Mayette, Cedric Vieira, Julien Charpy
TOUT VA BIEN, ON S'EN VA
avec Miou-Miou, M. Piccoli, Sandrine Kiberlain, Natacha Régnier, Hubert Koundé
LE PRÊT, LA POULE ET L'OUF, documentaire