Venu à Paris de sa Provence natale, il débute comme acteur après la deuxième guerre mondiale et obtient de petits rôles de contre-maître dans Coupable ? d'Yvan Noé et de fils de bonne famille dans Pardon my French de Bernard Vorhaus, version anglaise de Dans la Vie tout s'arrange de Marcel Cravenne. Assistant de réalisateurs commerciaux des années cinquante comme Henri Lepage (L'île aux Femmes nues), André Pergament (M'sieur la Caille) ou Edmond T. Greville (Tant qu'il y aura des femmes), il passe à la réalisation en 1957. Avec l'appui de Frédéric Dard, il adapte Huit Femmes en noir, la pièce policière de Robert Thomas puis le roman d'André Maurois Sursis pour un Vivant. Histoire originale de candidats au suicide forcé (payant) dans une pension de Suisse, ce polar est mollement mis en scène mais bénéficie d'une interprétation grand luxe de Henri Vidal, Dawn Addams et Lino Ventura. On retrouve Merenda aux commandes pour Le Cave est piégé où Frank Villard est arnaqué par une femme qui s'est jetée sur sa voiture et suspecté du meurtre de la fausse victime. Cinéaste sans talent, il retourne à l'assistanat (La Tulipe noire de Christian-Jaque).
Victor Merenda est décédé à Arles, le 17 janvier 1968.
FILMOGRAPHIE :
SURSIS
POUR UN VIVANT
(1959)
1959 :
1963 :
avec Yves Massard, Christine Carrère, Béatrice Arnac, G. Kervine, E. Labourdette, C. Régis
SURSIS POUR UN VIVANT
avec Henri Vidal, Dawn Addams, Lino Ventura, Howard Vernon, John Kitzmiller
LE CAVE EST PIÉGÉ ou CHASSE À L'HOMME
avec Dany Carrel, Dario Moreno, Frank Villard, Christian Méry, Broderick Crawford