Il débute au théâtre chez Dullin comme acteur et régisseur. Il fait ainsi partie de la création de Knock de Jules Romains. Monteur pour Augusto Genina (Les Amours de Minuit), Robert Florey (Le Blanc et le Noir), Marc Allégret (Mam'zelle Nitouche, La petite Chocolatière, Fanny), Jean Renoir (La Chienne) ou Roger Richebé (L'Agonie des Aigles, Minuit place Pigalle), il signe un premier film en 1930, Baleydier écrit par Jacques Prévert et interprété par Michel Simon. Il est à craindre que ce film soit disparu. Le Chemin du Bonheur décrit la bohème de trois amis artistes. De 1931 à 1939, il est maître de la loge Renan du Grand Orient de France et affirme ses opinions de gauche. Pourtant à partir de 1940, il collabore au journal L'Appel qui combat la franc-maçonnerie sous le mode pamphlétaire. En 1943, il signe le moyen métrage de propagande Forces occultes prétend dénoncer un complot orchestré par les francs-maçons au profit des Juifs. Cette attaque insigne lui coûtera cher. Mamy se constitue prisonnier en août 1944. Il est condamné à mort en décembre 1948 et fusillé au fort de Montrouge trois mois plus tard. Son recueil de poèmes Les Barreaux d'Or écrit en captivité est publié en 1963.
Jean Mamy est décédé à Arcueil, le 29 mars 1949.
FILMOGRAPHIE :
FORCES OCCULTES
(1943)
1932 :
1933 :
1933 :
1943 :
avec Michel Simon, Josseline Gaël, Pierre Pradier, Jean Gehret, Maria Fromet, Max Dalban
BAL D'APACHES, court métrage
avec José Noguéro, Lily Zévaco, Marc Dantzer
L'EMPREINTE SANGLANTE, moyen métrage
avec Nadia Sibirskaia
LE CHEMIN DU BONHEUR
avec Simone Alex, Fernand Charpin, Michel Duran, Jean Périer, Émile Riandreys, Georges Térof
FORCES OCCULTES, pseudonyme Paul Riche
avec Maurice Rémy, Marcel Vibert, Gisèle Parry, Léonce Corne, Henri Valbel, A. Bovério