Né en France, il grandit en Islande. Il entre en 1995 à la Danish Film School où il réalise un moyen métrage de fin d'études, Lost Weekend, maintes fois primé (Angers, Munich, Tel Aviv). Il obtient son diplôme en 1999. Oniriques et poétiques, les films de Kari, souvent coproduits par le Danemark, la France ou l'Allemagne, connaissent une réputation internationale rapide. Noi Albinoi s'attache à un adolescent peu ordinaire considéré comme l'idiot du village, à moins que ce ne soit un génie. Dark Horse, présenté dans la section Un certain Regard à Cannes, est une superbe balade en noir et blanc sur un graffiti artist chargé de peindre à la commande des déclarations d'amour sur les murs. Il fait un brillant passage aux États-Unis avec The Good Heart, rencontre entre un jeune marginal et un bistrotier cardiaque, grognon mais bienveillant, dans un hôpital. Émotion, poésie et chemins de traverse sont à nouveau au rendez-vous, démontrant toute la valeur de ce jeune cinéaste. Artiste éclectique, Dagur Kari est également le compositeur des musiques de ses films.
FILMOGRAPHIE :
THE GOOD HEART
(2008)
1999 :
2000 :
2002 :
2005 :
2008 :
2015 :
avec Ghost, Ingo, William Zoon, Eggert Dorleifsson
LOST WEEKEND (Lost Weekend), moyen métrage
avec Thomas Levin, Anders Tofting Love, Rikke Andersson, Henrik Noel Olesen
VILLILJOS (Villiljos), partie Likio i lestinni
avec Bjorn Frobjornsson, Inga Maria Valdimarsdottir, Ingvar Eggert Sigurdsson
NOI ALBINOI (Nói albínoi)
avec Tomas Lemarquis, Elin Hansdottir, Throstur Leo Gunnarson, Anna Fridriksdottir
DARK HORSE (Voksne mennesker)
avec Jakob Cedergren, Tilly Scott Pedersen, Nicolas Bro, Morten Suurballe
THE GOOD HEART (The Good Heart)
avec Paul Dano, Brian Cox, Isild Le Besco, Damian Young, Bill Buell
L'HISTOIRE DU GÉANT TIMIDE (Fúsi)
avec Gunnar Jonsson, Ilmur Kristjandottir, Sigurjon Kjartansson, Margret Helga Johannsdottir