Il fait des études d'ingénieur à la faculté des sciences de Grenoble avant de se lancer dans le journalisme. Avec un détour comme romancier (Les Hommes maudits composés de deux tomes, Les Ténèbres et La Maison sur l'inconnu, puis Les Gnomes et Le Journal d'un Interné), il fait son entrée dans le cinéma comme dialoguiste de Prisons de Femmes de Maurice Cloche et scénariste de La Tradition de Minuit de Roger Richebé et de Ainsi finit la nuit de E. E. Reinert. Il passe à la réalisation en 1950 avec La Peau d'un Homme, une enquête policière à suspense et à rebondissements, bien menée par Roger Pigaut. Il poursuit dans la veine policière avec Dix-huit heures d'escale, enquête cette fois-ci menée tout aussi rondement par Georges Marchal. Il retrouve l'acteur vedette des années cinquante dans Les Aventures de Gil Blas de Santillane, lointaine adaptation de la pièce de Lesage mais plaisant spectacle de cape et d'épée. Il déçoit avec Un Certain Monsieur Jo où Michel Simon, gangster repenti en fait des tonnes dans le larmoyant. C'est cependant le film le plus connu de Jolivet. Il quitte le cinéma après Les Mordus, rare apparition de Sacha Distel sur grand écran, pour revenir à l'écriture.
René Jolivet est décédé à Paris, le 27 février 1975.
FILMOGRAPHIE :
UN CERTAIN
MONSIEUR JO
(1957)
1954 :
1955 :
1957 :
1960 :
avec Roger Pigaut, Colette Ripert, Yves Deniaud, Pierre Larquey, Jean Gaven, M. Suffel
DIX-HUIT HEURES D'ESCALE
avec Georges Marchal, Jean-Pierre Aumont, Geneviève Kervine, Maria Mauban, G. Poujouly
LES AVENTURES DE GIL BLAS DE SANTILLANE
avec Georges Marchal, Barbara Laage, Suzanna Canales, Jacques Castelot, Marthe Mercadier
UN CERTAIN MONSIEUR JO
avec Michel Simon, Geneviève Kervine, Jacques Morel, Raymond Bussières, Michel Salina
LES MORDUS
avec Sacha Distel, Danik Patisson, Bernadette Lafont, Bernard Andrieu, René Dary