Sébastien JAPRISOT (J.-B. Rossi) | ||
Réalisateur, scénariste et écrivain français | ||
Sébastien JAPRISOT est né à Marseille, le 4 juillet 1931. De son vrai nom Jean-Baptiste Rossi, il est placé par sa mère dans un collège jésuite dont il est renvoyé pour indiscipline, puis fait des études de philosophie. Passionné de littérature, il publie dès 1950 un premier roman autobiographique, Les Mal Partis, sur la relation sulfureuse d'un jeune homme et d'une religieuse. L'influence de Radiguet y est sensible et cette œuvre sera la base un quart de siècle plus tard de sa première réalisation. Après un détour par la traduction de livres étrangers et la publicité, il écrit et réalise deux courts métrages, La Machine à parler d'amour et L'Idée fixe produits par Pierre Braunberger. Il ne peut cependant faire aboutir son projet d'adaptation de son premier roman. Il écrit dans les années soixante plusieurs romans policiers pour lequel il adopte le pseudonyme de Sébastien Japrisot, anagramme de son vrai nom. Le succès de Compartiments tueurs, Piège pour Cendrillon, Adieu l'Ami, Le Passager de la Pluie et La Course du Lièvre à travers les champs feront l'objet d'adaptation à l'écran, dont il est le co-scénariste, par Costa-Gavras, André Cayatte, Jean Herman et René Clément. Il inaugure la collection Sueurs froides aux éditions Denoël avec La Dame dans l'Auto avec des lunettes et un fusil adapté par Anatole Litvak. Il tourne enfin Les Mal Partis en 1975, produit par Serge Silberman. Malgré ses défauts, dont l'interprétation peu convaincante du jeune Olivier Jallageas, il signe sous son vrain nom un film sensible et émouvant éclairé par la douceur de France Dougnac et la force de Marie Dubois. Il obtient le prix Interalliés pour Un long dimanche de fiançailles qui se déroule pendant la guerre de 14-18 et connaît un immense succès avec le roman L'Été meurtrier. Son adaptation avec Isabelle Adjani donnera lieu à un triomphe. C'est le début d'une belle collaboration avec Jean Becker pour qui il écrira Les Enfants du Marais et Un Crime au Paradis. Japrisot signe en 1988 un deuxième film autobiographique Juillet en septembre avec Anne Parillaud mais le film n'obtient pas un grand succès. Homme de plumes et d'images retranscrites, il se montre peu à l'aise dans la réalisation. Il demeure cependant l'un des écrivains français contemporains les plus lus dans le monde entier. Sébastien Japrisot est décédé à Vichy, le 4 mars 2003. FILMOGRAPHIE : | ||
LES MAL PARTIS (1975) |
1961 : 1962 : 1964 : 1975 : 1988 : |
LA MACHINE À PARLER D'AMOUR, court métrage avec Nicole Berger, Madeleine Bernard, Catherine Reynier, Pierre-Dominique Gaisseau L'IDÉE FIXE, court métrage L'HOMME PERDU DANS SON JOURNAL, coréalisation Alain Trez, court métrage LES MAL PARTIS, sous le nom de Jean-Baptiste Rossi avec France Douglac, Olivier Jallageas, Marie Dubois, Pascale Roberts, Fred Personne JUILLET EN SEPTEMBRE avec Anne Parillaud, Laetitia Gabrielli, Jean Gaven, Giselle Pascale, France Dougnac |
Accueil > Sommaire IJ > Cinéastes français > Contact |