Il est monteur sur Araya de Margot Benacerraf en 1959. L'année suivante, il présente à Cannes Le Journal d'un certain David, un court métrage primé. Il coréalise avec sa femme Sylvie le court métrage Véronique et le Chat, commenté par Delphine Seyrig. Pourtant nombre de ses projets avortent et il se passe six ans avant de voir Une Infinie tendresse, l'histoire d'un garçon de dix ans, gravement handicapé moteur. La Chaise vide baigne dans une grande mélancolie en proposant un portrait de fille-mère avec un enfant de trois ans. Ce drame sentimental marque une des rares apparitions de Maxime Le Forestier au cinéma. Le temps d'un instant, présenté à Cannes est un face à face entre deux personnes âgées, Janine Darcey, l'ancienne jeune première d'Entrée des Artistes et Paul Crauchet. Ce film restera inédit, comme un symbole des difficultés de distribution rencontrées par Jallaud toute au long de sa carrière. L'austérité des sujets abordés sont peut-être également à mettre en cause dans l'échec de ce cinéaste non dépourvu de talent.
Pierre Jallaud est décédé à Paris, le 17 février 2006.
FILMOGRAPHIE :
LA CHAISE VIDE
(1973)
1964 :
1970 :
1973 :
1981 :
1985 :
VÉRONIQUE ET LE CHAT, coréalisation Sylvie Jallaud, court métrage
UNE INFINIE TENDRESSE
avec John Ainsworth, France-Noëlle, José Guerra, Jeanne Lennox, Serge Rachevsky
LA CHAISE VIDE
avec Martine Chevallier, Daniel Quenaud, Maxime Le Forestier, Cyil Stockman, Evane Hanska
UN CONTRETEMPS INOUBLIABLE, collection Mon Meilleur Noël, pour la TV
avec Boudjema Bouhada, Jacques Hadjaje, Laurence Mercier, Louis Navarre, P. Vernier
LE TEMPS D'UN INSTANT
avec Paul Crauchet, Janine Darcey