Il débute comme assistant après la guerre et signe deux courts métrages documentaires avant de signer Dans notre Village, une chronique réaliste de la paysannerie roumaine. Dans le même souci de restitution d'atmosphère réaliste, il signe Mitrea Cocor où il a pour décorateur et interprète le futur réalisateur Liviu Ciulei, puis la comédie La Lettre perdue, évocation humoristique de la corruption. C'est surtout Le Moulin du Bonheur, hommage aux westerns américains d'après une nouvelle de Slavici qui va marquer un tournant dans le cinéma roumain. Salué à Cannes où il est présenté en compétition en 1957, il semble donner un nouvel élan au cinéma roumain mais peu d'œuvres importantes seront données, hormis celles de ses anciens assistants Ciulei et Pintilie en raison des difficultés culturelles et de pouvoir. Iliu lui-même ne livrera plus qu'un seul long métrage, Le Trésor de Vadu Vechi dix ans plus tard.
Victor Iliu est décédé à Rome, le 4 septembre 1968.
FILMOGRAPHIE :
LA LETTRE PERDUE
(1953)
1949 :
1951 :
1952 :
1953 :
1955 :
1964 :
LA LETTRE DE ION MARIN À SINTEIA (Scrisoarea lui Ion Marin catre Sinteia), cm
DANS NOTRE VILLAGE (In sat la noi)
avec Liviu Ciulei, Valentina Cios, Aurel Ghitescu, Marietta Rares, Andrei Codarcea
MITREA COCOR (Mitrea Cocor)
avec Toma Dimitriu, Constantin Ramadan, Cornel Rusu, Marieta Sadova, Dem Savu
LA LETTRE PERDUE (O Scrisoare pierduta), coréal. Sica Alexandru
avec Alexandru Giugaru, Elvira Godeanu, Marcel Anghelescu, Nicky Atanasiu
LE MOULIN DE BONHEUR (La Moara cu noroc)
avec Constantin Codrescu, Geo Barton, Ioana Bulca-Diaconescu, Colea Rautu, M Rares
LE TRÉSOR DE VADU VECHI (Comoara din Vadul Vechi)
avec Gheorghe Dinica, Mariana Pojar, Ion Caramitru, Stefan Mihailescu-Braila