Il est élevé dans le sérail : son père dirige une compagnie de distribution et sa mère est productrice de théâtre. Il rencontre Stanley Kubrick en Corée et produit trois de ses films (L'Ultime Razzia, Les Sentiers de la Gloire et Lolita). Lorsque Kubrick s'installe en Angleterre, Harris reste à Los Angeles. Il réalise Aux Postes de Combat, film de guerre inspiré où la traque d'un sous-marin soviétique est moins importante que l'analyse du comportement des hommes en temps de guerre (Widmark et Poitier y sont parfaits). Insolite, il compose des exercices de style sur les problèmes sociaux : la guerre froide dans Aux Postes de Combat, la prison dans Fast Walking, la perversion amoureuse dans Sleeping Beauty, la police dans Cop, la délinquance dans Extrême Limite. Toute l'originalité de ce dernier opus est de ne montrer la violence que par le résultat (ce que peut constater le policier incarné par James Woods). Ce procédé narratif fera école comme en témoigne Seven, entre autres. Refusant toute concession, James B Harris tourne peu mais bien et s'il rencontre souvent l'échec aux États-Unis, il force le respect et conserve de nombreux admirateurs en Europe.
FILMOGRAPHIE :
COP
(1988)
1973 :
1981 :
1988 :
1993 :
avec Richard Widmark, Sydney Poitier, Eric Portman, Martin Balsam, J. McArthur
SLEEPING BEAUTY (They call it Loving)
avec Tisa Farrow, Richard Pryor, Zaiman King, Carol White
FAST WALKING (Fast Walking)
avec Kay Lenz, James Woods, Susan Tyrrel, Tim McIntire, M. Emmett Walsh
COP (Cop)
avec James Woods, Leslie-Ann Warren, Charles Durning, Charles Haid, R. J. Barry
EXTRÊME LIMITE (Boiling Point)
avec Wesley Snipes, Dennis Hopper, Lolita Davidovich, Viggo Mortensen