Fils de Robert Dorfmann (le producteur de Jeux Interdits, de L'Année dernière à Marienbad et du Corniaud), il débute comme acteur avant de devenir producteur délégué des films de la société Corona, dirigée par son père. Il rachète Belstar Productions en 1971 et produit des oeuvres impertinentes de Mocky (L'Albatros), Rouffio (Sept morts sur ordonnance), Girod (Le Trio infernal), Pialat (Nous ne vieillirons pas ensemble), ambitieuses d'Annaud (La guerre du feu) et intimistes de Pinheiro (Family Rock). Il devient ainsi le plus important producteur des années 70-80. Il passe à la réalisation en adaptant le best-seller de Chow Ching Lie, Le Palanquin des Larmes. Particulièrement réussi, le film souffrira de la référence au Dernier Empereur de Bertolucci et connaîtra un échec injustifié. Ambitieux, il tourne cinq ans plus tard Agaguk, sur le monde des esquimaux. Pour son troisième film, il engloutit une fortune pour une superproduction historique sur Vercingétorix. Le film, complètement raté, et tourné en ridicule par la critique devient le flop le plus retentissant de la fin du siècle. Un échec sans appel et bien compromettant pour la poursuite de la carrière de Dorfmann.
Jacques Dorfmann est décédé à Paris, le 24 août 2025.
FILMOGRAPHIE :
LE PALANQUIN
DES LARMES
(1987)
1992 :
1999 :
avec Tu Huai Qing, Jiang Wen, Jiang Xi Ren, Chen Jie
AGAGUK
avec Lou Diamond Philips, Toshiro Mifune, Jennifer Tilly, Bernard-Pierre Donnadieu
VERCINGÉTORIX
avec Christophe Lambert, Klaus Maria Brandauer, Inès Sastre, Max von Sydow