Fils de Juifs allemands émigrés en Angleterre pendant le régime nazi, il déménage avec sa famille en Allemagne de l'Est. Son père, Horst Brasch, militant communiste occupe des fonctions au ministère de la culture de RDA, tandis que sa mère travaille comme journaliste dans un journal local. Thomas publie des poèmes et des nouvelles mais en août 1968, il est arrêté avec sa compagne Bettina Wegner pour avoir distribué des tracts contre l'intervention soviétique à Prague. Peu après, le couple négocie son passage en Allemagne de l'Ouest. Brasch écrit de nombreuses pièces de théâtre (Elle va elle va pas, Galileo Galilei, Herr Geller, Lovely Rita), des recueils de poèmes (Der schöne 27, September) et des romans (Domino). Contestataire, il n'épargne ni le système politique d'RDA (Chronique amère de la Vie quotidienne en Allemagne de l'Est), ni la société de consommation d'RFA (Welcome to Germany). Il tourne son premier film en 1981 Les Anges de Fer, intrigue policière sur un gang de voleurs de Berlin dépeints comme des anarchistes sympathiques. Il adapte ses écrits avec Domino, Mercedes (seule pièce traduite et et éditée en français) et Le Messager, Bienvenue en Allemagne avec Tony Curtis. Entre temps, Avant les Pères meurent les Fils, paru en 1977 et adapté pour la télévision, consacre l'écrivain pamphlétaire sur le plan international. Il succombe à une crise cardiaque à 56 ans.
Thomas Brasch est décédé à Berlin, le 2 novembre 2001.
FILMOGRAPHIE :
LES ANGES DE FER
(1981)
1981 :
1982 :
1985 :
1988 :
avec Hilmar Thate, Katharina Thalbach, Ulrich Wessselmann, Karin Baal, Peter Brombacher
AVANT LES PÈRES MEURENT LES FILS (Vor den Vätern sterben die Söhne), pour la TV
avec Wolfgang Kaven, Eva Mattes, Klaus Pohl, Wolfgang Rau, Margit Symo, Peter Seum
DOMINO (Domino)
avec Anne Bennent, Manfred Karge, Ilse Pagé, Klaus Pohl, Peter Brombacher
MERCEDES (Mercedes)
avec Jan Eijkelboom, Annet Kouwenhouven, Titus Muizelaar
LE PASSAGER, BIENVENUE EN ALLEMAGNE (Der Passagier, Welcome to Germany)
avec Tony Curtis, Katharina Thalbach, Birol Ünel, Matthias Habich, Karin Baal