Après son baccalauréat, il débute comme journaliste et musicien de jazz. Il poursuit des études de théâtre et de philosophie à Munich qu'il interrompt avant l'obtention de son diplôme. Dans les années soixante, il collabore comme assistant et compositeur sur plusieurs courts métrages notamment Herakles et Spiel im Sand de Werner Herzog. Il tourne le documentaire télévisé Le Poète et sa ville sur Dostoïevski et Saint Petersbourg et le moyen métrage d'avant-garde Clignotant. Parallèlement, il publie plusieurs romans (Innerungen, La Peur de trois heures, Milieu mutant). Son premier long métrage, Je t'aime, je te tue décrit un futur angoissant où les citoyens dépourvus d'émotions sont poussés à chasser grâce à des pilules. Deux réfractaires entreprennent une liaison homosexuelle. Brandner poursuit son parcours à la télévision et revient avec Moitié-moitié, description d'un monde singulier autour de deux amis bohèmes à l'été 1977, des petites histoires racontées avec une désinvolture mélancolique. Il s'oriente ensuite vers la distribution et ne se signale qu'avec sa participation au documentaire Gegenschuss pour le festival de Berlin.
Uwe Brandner est décédé à Freising, le 30 juillet 2018.
FILMOGRAPHIE :
JE T'AIME, JE TE TUE
(1971)
1969 :
1971 :
1973 :
1973 :
1977 :
CLIGNOTANT (Blinker), moyen métrage
avec Günter Bruno Fuchs, Karin Thome, Hanns Zischler
JE T'AIME, JE TE TUE (Ich liebe dich, ich töte dich)
avec Rolf Becker, Hannes Fuchs, Helmut Brasch, Marianne Blomquist, Thomas Eckelmann
LE SIGNE DU FROID (Im Zeichen der Kälte), pour la TV
avec Harry Baer, Hans Christian Blech, Judy Winter, Peter Kern
TÊTE OU VISAGE (Kopf oder Zahl), pour la TV
avec Wolf Martienzen, Ingeborg Schöner, Henry van Lyck, Peter Moland
MOITIÉ-MOITIÉ (Halbe-Halbe)
avec Hans Peter Hallwache, Bernd Tauber, Agnes Dünneisen, Mascha Gonska, Ivan Desny