Omar AMIRALAY
 Réalisateur syrien
Omar AMIRALAY est né à Damas, en 1944.
Il s'essaie au dessin, au chant, au théâtre. pour finalement choisir le cinéma. Il étudie en France, à l'IDHEC, et enrichit sa culture cinématographique grâce à la cinémathèque de Chaillot. À son retour en Syrie en 1970, la télévision syrienne lui commande un court métrage Film-essai sur le barrage de l'Euphrate. Cette première œuvre qu'il qualifiera d'égarement de jeunesse loue la modernisation entreprise par son pays. Ses documentaires suivants vont devenir de plus en plus critiques à l'égard du régime d'Hafez et du Proche-Orient, revendiquant leurs partialités. Vie quotidienne dans un village syrien s'attache aux laissés pour compte après la construction d'un barrage. En 1981, après avoir tourné Les poules, critique des nouveaux moyens de production, il est fiché sur la liste noire. Il s'installe en France jusqu'en 1997. Il travaille beaucoup pour Arte et différentes chaînes françaises (L'ennemi intime sur les attentats en France en 1986 qui ont crée une vague d'hostilité à l'égard de la communauté musulmane, Le Maître consacré au peintre Fateh al-Moudarres, Ombres et Lumières, hommage à Nazir Chahbandar créateur de studio dans les années 40, Un parfum de Paradis reprenant la phrase célèbre d'Arafat après les combats de Beyrouth en 1982). Si ses films sont bien connus du public français, ils restent inconnus du public syrien, pour cause de censure et d'absence de salles. Il fonde en 2005 l'Institut Arabe du Film à Amman, et en devient le président. Ses derniers films s'attachent à décrire la fin des empires, surtout ottoman (Il ya tant de choses encore à raconter sur son ami Saadallah Wannous, mourant ou Déluge au pays des Baas). Il déclare à propos de son attachement pour le documentaire qu'il est «un genre que j'ai transformé en une approche des gens, une interprétation du réel, et une conviction intime que le cinéma peut traiter directement avec la vie, avec ses histoires et ses héros de tous les jours». La création pour lui s'exprime au niveau individuel, non au niveau communautaire.
Omar Amiralay est décédé à Damas, le 5 février 2011.



FILMOGRAPHIE :
C

DÉLUGE
AU PAYS DU BAAS
(2004)
c
1970 :
1978 :
1984 :
1987 :
1988 :
1991 :
1994 :
1997 :


1974 :

1977 :

1982 :

1982 :

1983 :

1986 :

1989 :


1992 :

1995 :


1997 :


2000 :

2004 :
Courts métrages :
FILM-ESSAI SUR LE BARRAGE DE L'EUPHRATE (Muhawala'al-Furat Sadd)
YÉMEN, À PROPOS D'UNE RÉVOLUTION (Un thawra)
VIDÉO SUR SABLE (Alal Rimal)
LA DAME DE SCHIBAM (Sayyidatu Shibam)
À L'EST DE L'EDEN (Sharqi'Adan)
LE DERNIER DES PIONNIERS (Noor wa Thilal)
OMBRES ET LUMIÈRES (Nouron wa Zilal)
LE PLAT DE SARDINES (Tabaq al Sardine)
, pour la TV

Longs et moyens métrages :
LA VIE QUOTIDIENNE DANS UN VILLAGE SYRIEN (Al Hayat al yawmiya fi qariya souxriyya)

LES POULES (Al-Dajaj)
, moyen métrage

LE MALHEUR DES UNS (Masa'ibu Qawm), coréalisation Omar Mouhamad

UN PARFUM DE PARADIS (Ra'Ihatul Jannah), moyen métrage

LE SARCOPHAGE DE L'AMOUR (Al Houb al Mawood)

L'ENNEMI INTIME (Al Adou al Hamim)

À L'ATTENTION DE MADAME LE PREMIER MINISTRE BENAZIR BUTTHO
(Ila janab al sayyda raisat Alwezara' Benazir Boto)

LE MAÎTRE (Mudarres)

PAR UN JOUR DE VIOLENCE ORDINAIRE, MON AMI MICHEL SEURAT
(Fi yaom min Ayyam al ounf al adi, mata sadiqui Michel Seurat)

IL Y A TANT DE CHOSES ENCORE À RACONTER
(Hounalika Achya'a Kathira Youmken an yatahadath anha al mar'e)

L'HOMME AUX SEMELLES D'OR (Al Rajol zou Annal'Azzahabi)

DÉLUGE AU PAYS DU BAAS (Toufan fi Balad al Baas)
, moyen métrage
 
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