Officier dans l'armée coloniale dans les années 20, de son vrai nom Louis Jean Victor Delos, il participe à la guerre du Rif où il ne doit sa survie qu'à une unité de la Légion étrangère puis à la Seconde guerre mondiale dans la première Division blindée. Auteur d'un ouvrage sur Sidi-Bel-Abbès, c'est en parfait autodidacte qu'il aborde le cinéma. Ses films sont des hymnes à l'armée et à la colonisation, ce qui explique l'oubli relatif dans lequel ils sont plongés. L'Agonie des Aigles tiré d'un roman de Georges D'Esparbès montre une poignée d'hommes fidèles à l'Empereur pendant la Restauration. Sidi-Bel-Abbès qu'il adapte de son œuvre montre la bravoure de légionnaires en Afrique du Nord. L'Or de Samory est selon certaines sources, le film semblant perdu, une nouvelle ode à la Colonisation en Afrique du Nord, en Afrique Noire et en Indochine. Son cinéma hautement réactionnaire passe rapidement de mode lors de la décolonisation. Il se retire du cinéma jusqu'à l'écriture en 1975 du scénario de la comédie La Missione del Mandrillo du croquignolesque Guido Zurli.
Jean Alden-Delos est décédé à Antibes, le 12 août 1979.
FILMOGRAPHIE :
L'AGONIE DES AIGLES
(1951)
1953 :
1957 :
avec Roger Pigaut, Charles Moulin, Noël Roquevert, Colette Pearl, Raymond Rognoni, L. Corne
SIDI-BEL-ABBÈS
avec Raymond Cordy, Roland Toutain, Marc Valbel, Marco Villa, Leïla Farida
L'OR DES SAMORY
avec René Dary, Robert Tenton, Pierre Larquey, Gina Manès, Christiane Paray, Adrien Forge