Fils du célèbre opérateur Quinto Albicocco, et lui-même opérateur, il se signale dès ses débuts de réalisateur par son goût pour un esthétisme baroque d'une grande virtuosité et une débauche d'effets visuels. Adaptant des œuvres littéraires classiques (Balzac, Le Grand Maulnes d'Alain-Fournier), il offre un univers maniéré rempli de dentelles, de verrières, de moulures et de fumées. La surabondance de ces effets finit par le déservir, alors qu'il était considéré dans les années 60 comme un surdoué de la caméra. Qu'est-il devenu par la suite ? Il semble avoir cessé toute activité cinématographique.
Jean-Gabriel Albicocco est décédé à Rio de Janeiro, le 9 avril 2001.
FILMOGRAPHIE :
LE GRAND MAULNES
(1966)
1962 :
1966 :
1969 :
1970 :
1971 :
avec Marie Laforêt, Paul Guers, Françoise Dorléac, Françoise Prévost, Sady Rebbot
LE RAT D'AMÉRIQUE
avec Charles Aznavour, Marie Laforêt, Franco Fabrizi, Sara Gimenez, Françoise Prévost
LE GRAND MAULNES
avec Brigitte Fossey, Jean Blaise, Alain Libolt, Alain Noury, Juliette Villard
LE CŒUR FOU
avec Ewa Swann, Michel Auclair, Madeleine Robinson, Brigitte Auber, M. Garrel
LE PETIT MATIN
avec Catherine Jourdan, Madeleine Robinson, Jean Vilar, Mathieu Carrière, A. Alane
L'AMOUR AU FÉMININ, sketch Emmanuelle et ses sours
avec Jean-Claude Bouillon, Nicole Garcia, Danielle Palmero, Simone Barillier