Hideko TAKAMINE
 Actrice et femme de lettres japonaise
Hideko Takamine a su faire mentir le proverbe qu’un enfant star ne devient jamais une grande star. Ella a été une des rares actrices japonaises qui pouvait se métamorphoser pour ses rôles et saisir l’essence de chacun de ses nombreux personnages. C’est pourquoi Hideko Takamine est considérée à juste titre comme la plus grande actrice du cinéma japonais.
Hideko Takamine est née Hideko Hirayama le 27 mars 1924 à Hakodate, grande ville sur l’île d’Hokkaido. À l'âge de quatre ans, suite au décès de sa mère, elle est confiée à sa tante à Tokyo. Remarquée par les studios Shochiku alors qu’elle n’a que cinq ans, elle endosse le rôle de la petite Haruko dans Mère, une comédie Hoteil Nomura. Elle devient d’emblée une enfant star et beaucoup de films de son début de carrière sont des imitations des films de Shirley Temple.
Un rythme de tournage intense pour une enfant
D’une physionomie attrayante, la petite Hideko tourne à un rythme soutenu une quarantaine de comédies et de drames comme L’Amour d’une mère de Yoshinobu Ikeda ou Le nouveau Chemin d’Heinosuke Gosho jusqu’en 1937 où elle rejoint le studio Toho. L’adolescente enrichit son répertoire de chansons et d’aventures sentimentales qui en font une authentique star. On peut l’admirer dans Classe d’orthographe de Kajiro Yamamoto, Histoires de fleurs de Tamizio Ishida, la série des Hideko dont certains sont signés Mikio Naruse, La Guerre de l’Opium de Masahiro Makino. Pendant la guerre, elle part en tournée pour divertir en chansons les troupes japonaises et, après la guerre , elle chante pour les troupes d'occupation américaines à Tokyo. Pendant les grèves de Toho d'après-guerre , elle rejoint un nouveau syndicat avec neuf des principales stars de Toho, qui forment le nouveau studio Shintoho en 1947.
La muse de Mikio Naruse
En 1950, Hideko Takamine quitte Shintoho et devient actrice indépendante. Elle obtient ses plus grands rôles auprès de Keisuke Kinoshita et Mikio Naruse. Pour le premier, elle triomphe dans la comédie satirique Carmen rentre au pays, le premier long métrage en couleur du Japon, et le drame anti-guerre Vingt-quatre prunelles. Pour Naruse, elle compose de merveilleux portraits de femmes dans Nuages flottants, Le Cœur d’une femme, Au gré du courant, Une Femme indomptée et Quand une femme monte l'escalier. Au total 17 films décrivent des héroïnes souffrantes et persévérantes. Elle est sollicitée notamment par Yasuki Chiba (Invitation au bonheur), Heinosuke Gosho (Les 4 cheminées), Yasujiro Ozu (Les Sœurs Munataka), Masahiro Makino (L’homme qui attend), Kon Ichikawa(365 Nuits), Teinosuke Kinugasa (Yoshinaka et ses 3 femmes), Masaki Kobayashi (La condition de l’homme), donnant la réplique aux plus grandes stars masculines de son pays comme Toshiro Mifune, Chishû Ryû, Eiji Okada, Ken Uehara et Tatsuya Nakadai.
Reconversion dans l'écriture
Hideko Takamine épouse le scénariste et réalisateur Zenzo Matsuyama en 1955 et sous sa direcion compose un nouveau style d'épouse au travail (Le bonheur est à nous, Peut-on vivre ainsi ?, Sombre la neige des montagnes, Père et fils). À l’approche de la quarantaine, elle trouve encore de beaux personnages chez Mikio Naruse dans Filles, épouses et une mère, Chronique de mon vagabondage, Tourments, Délit de Fuite mais aussi chez Hiroshi Inagaki (L’Homme au pousse-pousse avec Toshiro Mifune), Yoshitaro Nomura (La Chasse), Keisuke Kinoshita (La Rivière Fuefuki, Un Amour éternel), Yasuzo Masumura (La Femme de Seishu Hanaoka). Elle apparaît dans des téléfilms et des émissions de variétés pendant les années soixante et se retire définitivement du cinéma après le polar Pulsion de Meurtre de Kinoshita en 1979. Elle se lance avec succès dans l’écriture et publie plusieurs romans (L’Escargot, Dans une bouteille, Un seul insecte), ainsi que plusieurs essais et son autobiographie My Professional Diary. Luttant depuis plusieurs années contre un cancer du poumon, Hideko Takamine s’éteint le 28 décembre 2010 à l'âge de 86 ans dans un relatif anonymat. Si une grande partie de ses participations sont définitivement perdues à cause des destructions de la Seconde Guerre Mondiale, elle reste une icône du cinéma japonais avec près de deux cent films sous la direction des meilleurs cinéastes de son pays.


FILMOGRAPHIE :

Avec Mikio Naruse
1929 : Mère (Haha) d’Hotei Nomura
1930 : Les sœurs de la revue (Revue no shimai) de Yasujiro Shimazu
1930 : Quartier du grand Tokyo (Dai-Tokyo no ikkaku) d’Heinosuke Gosho
1930 : Père (Chichi) d’Hisashi Sasaki Zirou
1930 : Beauté (Reijin) de Yasujiro Shimazu
1930 : Shimai-hen : Haha d’Hotei Nomura
1931 : Mon père aime ma mère (Watashi no papa-san mama ga suki) de ?
1931 : Bel Amour (Uruwashiki ai) de Yoshio Nishio
1931 : Le sourire de la beauté (Reijin no hohoemi) de ?
1931 : Les femmes sont toujours les femmes (Onna wa itsu no yo nimo) d’Hisashi Sasaki Zirou
1931 : Ichitaro yaai de Yoshi Tei Nomura
1931 : Une rose dans la tempête (Bofu-u no bara) de Yoshi Tei Nomura
1931 : L’amour c’est la vie (Ai yo jinrui to tomo ni are) de Yasujiro Shimazu
1931 : Sœurs (Shimai kohen) de Yoshinobu Ikeda
1931 : Le Chœur de Tokyo (Tokyo no kôrasu) de Yasujiro Ozu
1931 : Sept mers : Chapitre sur la virginité (Nanatsu no umi) d'Hiroshi Shimizu
1932 : Amour avec le ciel (Tengoku ni musubu koi) d’Heinosuke Gosho
1932 : Nezumi-kozo Jirokichi : Kaiketsu-hen de ?
1932 : La passion (Jônetsu) d’Hiroshi Shimizu
1932 : Edo gonomi Ryogoku soshi de Kintaro Inoue
1932 : Sept mers : Chapitre sur la frigidité (Nanatsu no umi) d’Hiroshi Shimizu
1932 : Joyeuse jeune fille (Yoki na ojosan) de Tsutomu Shigemune
1932 : Coucou (Hototogisu) d’Heinosuke Gosho
1933 : Un mari idéal (Riso no otto) de Tsutomu Shigemune
1933 : Une trompette et une fille (Rappa to musume) de Yasujiro Shimazu
1933 : Joue contre joue (Hoho o yosureba) de Yasujiro Shimazu
1933 : Dix-neuvième printemps (Juku no haru) d’Heinosuke Gosho
1933 : Yotamono to kyakusenbi d’Hiromasa Nomura
1933 : Yotamono to kaisuiyoku d’Hiromasa Nomura
1933 : Printemps d’un premier amour (Hatsukoi no haru) d’Hotei Nomura
1934 : Marcher sur la pointe des pieds (Nukiashi sashiashi) de Kozaburo Yoshimura
1934 : Chant des femmes japonaises (Nihon-josei no uta) de Yoshinobu Ikeda
1934 : Mère orientale (Tôyô no haha) de Yasushi Sasaki & Takeshi Sato
1934 : La Femme de la nuit (Sono yo no onna) de Yasujiro Shimazu
1934 : Quand tu es né pour être une femme (Onna to umareta karanya) d’Heinosuke Gosho
1935 : L’amour d’une mère (Haha no ai) de Yoshinobu Ikeda
1935 : Amour éternel (Eikyu no ai) de Yoshinobu Ikeda
1936 : Le nouveau Chemin (Shindo : Zempen Akemi no maki) d’Heinosuke Gosho
1936 : Shindo : Kohen Ryota no maki d’Heinosuke Gosho
1936 : Chanson d’un panier de fleurs (Hana-kago no uta) d’Heinosuke Gosho
1936 : Hanayome karuta de Yasujiro Shimazu
1937 : Roses blanches (Shirobara wa sakedo) d’Osamu Fushimizu
1937 : Ojosan de Satsuo Yamamoto
1937 : Palais royal (Misemono okoku) de ?
1937 : Les collines du sud (Minamikaze no oka) de ?
1937 : Tonnerre (Kaminari-oyaji) de Shigeo Yagura
1937 : La chasteté d’un homme (Otto no t eiso : Haru kitareba) de Kajirô Yamamoto (2 parties)
1937 : Ken-chan le Tokyoite (Edokko Ken-chan) de Kei Okada
1938 : Shunryuo (Shin ryûô) de Tai Hagiwara
1938 : L’arc-en-ciel et la montagne (Niji tatsu oka) de Toshio Otani
1938 : Bouquet de rêves (Hanataba no yume) de ?
1938 : Les amours de Tojuro (Tojuro no koi) de Kajirô Yamamoto
1938 : Classe d’orthographe (Tsuzurikata kyoshitsu) de Kajirô Yamamoto
1938 : Chocolat et soldats (Chocolate to heitai) de Takeshi Sato
1938 : Chushingura (Chûshingura) de Kajirô Yamamoto
1938 : Uruwashiki shuppatsu de Satsuo Yamamoto
1939 : Nouvelle saison d’études (Tange Sazen : Sekigan no maki) de Nobuo Nakagawa
1939 : Musume no negai wa tada hitotsu de Torajiro Saito
1939 : Higuchi Ichiyo de Kyotaro Namiki
1939 : Shinpen Tange Sazen : Sekigan no maki de Nobuo Nakagawa
1939 : La Nuit d’avant (Sono zenya) de Ryo Hagiwara
1939 : Histoires de fleurs (Hana-tsumi nikki) de Tamizo Ishida
1939 : Shinpen Tange Sazen : Koiguruma no maki de Ryo Hagiwara
1939 : Hideko, le meneur (Hideko no oendancho) de Yasuki Chiba
1940 : Les Campanules (Tsuriganeso) de Tamizo Ishida
1940 : Son père vit avec le vent (Soyokaze chichi to tomo ni) de Setsuo Yamamoto
1940 : Ma Sœur va à la guerre (Ane no shussei) de Katsuhiko Kondo
1940 : Le roi des singes (Enoken no songokû) de Kajirô Yamamoto
1940 : L’homme perdu dans le ciel (Kino kieta otoko) de Masahiro Makino
1941 : La Danseuse Aba (Awa no odoriko) de Masahiro Makino
1941 : Les Chevaux (Uma) de Kajiro Yamamoto
1941 : Journal d’une étudiante (Jogakusei-ki) de Takeo Murata
1941 : Hideko, receveuse de bus (Hideko no shasho-san) de Mikio Naruse
1941 : Le moine Benkei (Musashibo Benkei) de Kunio Watanabe
1941 : Le Ciel bleu de l’espérance (Kibo no aozora) de Kajirô Yamamoto
1942 : Les Proscrits du marais (Suiko-den) de Kei Okada
1942 : Minami kara kaetta hito de Torajiro Saito
1942 : L’homme qui attend (Matte ita otoko) de Masahiro Makino
1942 : Onna keizu de Masahiro Makino
1942 : Zoku onna keizu de Masahiro Makino
1942 : Le Guerre de l’opium (Ahen senso) de Masahiro Makino
1942 : Le Monde de l’Amour (Ai no sekai) de Nobuo Aoyagi
1942 : Hanako (Hanako-san) de Masahiro Makino
1943 : Ongaku dai-shingun de Kunio Watanabe
1943 : Hyoroku yume-monogatari de Nobuo Aoyagi
1943 : La joie des jeunes (Wakaki hi no yorokobi) de Takeshi Sato
1944 : Grand-mère (Obaasan) de Kenkichi Hara
1944 : San-jaku sagohei de Tamizo Ishida
1944 : Quatre Mariages (Yottsu no kekkon) de Nobuo Aoyagi
1944 : Jusqu’au jour de la victoire (Shôri no hi made) de Mikio Naruse
1945 : Trois Femmes du Nord (Kita no san-nin) de Kiyoshi Saeki
1946 : Joyeuse femme (Yoki na onna) de Kiyoshi Saeki
1946 : Seigneur pour une nuit (Aru yo no tonosama) de Teinosuke Kinugasa
1946 : Les descendants de Taro Urashima (Urashima Taro no koei) de Mikio Naruse
1946 : Ceux qui bâtissent l’avenir (Asu o tsukuru hitobito) d’Akira Kurosawa
1946 : Toho Show Boat de Senkichi Taniguchi
1946 : Mille et une nuits à la Tôhô (Toho senichi-ya) de Kon Ichikawa
1947 : Regardez, écoutez, essayez (Mitari kiitari tameshitari) de Torajiro Saito
1947 : L’amour et les étoiles (Ai yo hoshi to tomo ni) de Yutaka Abe
1947 : Oedo, ville fantôme (Ôedo no oni) de Ryo Hagiwara
1947 : Invitation au bonheur (Kôfuku eno shôtai) de Yasuki Chiba
1947 : La fleur éclose (Hana hiraku, Machiko yori) de Kon Ichikawa
1948 : La jeune fille à l’arc-en-ciel (Niji o idaku otome) de Kiyoshi Saeki
1948 : Diagnostique de l’amour (Aijo shindan-sho) de Kunio Watanabe
1948 : Sambyakurokujugo ya : Tokyo de Kon Ichikawa
1948 : Sambyakurokujugo ya : Osaka de Kon Ichikawa
1948 : Trois cent soixante cinq Nuits (Sambyaku-rokujugo ya) de Kon Ichikawa
1949 : Flirt au printemps (Haru no tawamure) de Kajirô Yamamoto
1949 : Goodbye (Josei sôjû hou) de Koji Shima
1949 : Les danseuses de cancan de Ginza (Ginza kankan musume) de Koji Shima
1949 : Shojo takara de Koji Shima
1950 : Pendant la Guerre (Senka o koete) d’Hideo Sekigawa
1950 : Lumière de neige (Sasameyuki) de Yutaka Abe
1950 : Les Sœurs Munakata (Munekata kyoudai) de Yasujiro Ozu
1950 : Kojiro Sasaki (Kanketsu Sasaki Kojiro) d’Hiroshi Inagaki
1950 : Miroir de femmes (Onna no mizu-kagami) de Kenkichi Hara
1951 : Kojiro Sasaki, la suite (Zoku Sasaki Kojiro) d’Hiroshi Inagaki
1951 : Le Plaisir en famille (Waga ya wa tanoshi) de Noboru Nakamura
1951 : Carmen revient au pays (Karumen kokyo ni kaeru) de Keisuke Kinoshita
1952 : Asa no hamon d’Heinosuke Gosho
1952 : Fossette à Tokyo (Tokyo no ekubo) de Shûe Matsubayashi
1952 : L’éclair (Inazuma) de Mikio Naruse
1952 : Les amours de Carmen (Karumen junjo su) de Keisuke Kinoshita
1952 : La Maîtresse (Gan) de Shirô Toyoda
1952 : Les 4 Cheminées (Entotsu no mieru basho) d’Heinosuke Gosho
1952 : Onna to iu shiro : Mari no maki de Yutaka Abe
1952 : Onna to iu shiro : Yuko no maki de Yutaka Abe
1952 : Jirokichi kôshi de Daisuke Itô
1953 : Ashita wa dotchi da de Keiji Hasebe & Heinosuke Gosho
1953 : Le Jardin des femmes (Onna no sono) de Keisuke Kinoshita
1954 : Quelque part dans le ciel immense (Kono hiroi sora no dokoka ni) de Masaki Kobayashi
1954 : Le second baiser (Dai-ni no seppun) d’Hiroshi Shimizu & Keiji Hasebe
1954 : Vingt-quatre prunelles (Nijûshi no hitomi) de Keisuke Kinoshita
1955 : Nuages lointains (Toi kumo) de Keisuke Kinoshita
1955 : Nuages flottants (Ukigumo) de Mikio Naruse
1955 : La maison des multiples plaisirs (Wataribori itsu kaeru) de Seiji Hisamatsu
1955 : Le premier Baiser (Kuchizuke) de Mikio Naruse
1955 : Yoshinaka et ses 3 femmes (Shin heike monogatari) de Teinosuke Kinugasa
1955 : Les yeux d’un enfant (Kodomo no me) de Yoshiro Kawazu
1956 : Le cœur de la femme (Tsuma no kokoro) de Mikio Naruse
1956 : Au gré du courant (Nagareru) de Mikio Naruse
1957 : Voler dans les airs (Sora yukaba) de Masanao Horiuchi
1957 : Pendu à une corde (Fuzen no tomoshibi) de Keisuke Kinoshita
1957 : Une Femme indomptée (Arakure) de Mikio Naruse
1957 : Au fil des ans (Yorokobi mo kanashimi mo ikutoshitsuki) de Keisuke Kinoshita
1957 : La Chasse (Harikomi) de Yoshitaro Nomura
1958 : L’Homme au pousse-pousse (Muhomatsu no issho) d’Hiroshi Inagaki
1960 : Quand une femme monte les escaliers (Onna ga kaidan o agaru toki) de Mikio Naruse
1960 : Filles, épouses et une mère (Musume tsuma haha) de Mikio Naruse
1960 : La rivière Fuefuki (Fuefukigawa) de Keisuke Kinoshita
1960 : La condition de l’homme (Ningen no j ôken) de Masaki Kobayashi
1961 : Comme une épouse, comme une femme (Tsuma to shite onna to shite) de Mikio Naruse
1961 : Un amour éternel (Eien no hito) de Keisuke Kinoshita
1961 : Le bonheur est à nous (Na mo naku mazushiku utsukushiku) de Zenzo Matsuyama
1961 : Femme assise (Onna no za) de Mikio Naruse
1962 : Ballade d’un travailleur (Futari d’Aruita iku haru aki) de Keisuke Kinoshita
1962 : Le pont entre (Sanga ari) de Zenzo Matsuyama
1962 : Chronique de mon vagabondage (Hourou-ki) de Mikio Naruse
1962 : Burari burabura monogatari de Zenzo Matsuyama
1963 : Une histoire de femme (Onna no rekishi) de Mikio Naruse
1964 : Tourments (Midareru) de Mikio Naruse
1964 : Peut-on vivre ainsi ? (Ware hitotsubu no mugi naredo) de Zenzo Matsuyama


Filmographie d'Hideko TAKAMINE
 
Sommaire Acteurs > Sommaire Acteurs Mondiaux > Contact