Rosario GRANADOS | ||
Actrice mexicaine d'origine argentine | ||
Rosario Granados fait partie de l’âge d’or du cinéma mexicain. Belle blonde flamboyante avec une jolie voix cristalline, elle a marqué de son empreinte un cinéma sentimental qui obtient une audience internationale. Rosario Fiaschi Granados est née le 12 mars 1925 à Buenos Aires, argentine d’un père chilien et d’une mère mexicaine. Après une courte carrière dans le théâtre et le cinéma argentins marquée par sa participation à La casa de los millones en 1942, elle décide de s’installer au Mexique, grâce à l’invitation faite par l’acteur comique Mario Moreno Cantinflas, faisant ses débuts dans le film Roses des Neiges. Bien que le film n’ait pas eu de succès, Rosario décroche son prochain rôle aux côtés du célèbre Jorge Negrete, dans le film La Route de Sacramento. Rosario a raconté que lors du tournage de ce film, Jorge Negrete a soudainement perdu sa voix, ce qui a retardé le tournage. En désespoir de cause, il a appelé le médecin du studio, mais le médicament que le praticien lui a donné n’a fait qu’irriter davantage ses cordes vocales, et il n’a pu terminer la scène qu’à la faveur d’un grand verre de cognac. Le succès du film lui permet de retrouver l’acteur dans Canaima. Charito chérie En peu de temps, Rosario connaît la reconnaissance par le public et se voit confier un rôle de renom aux côtés d’Arturo de Córdova et María Félix dans La Déesse agenouillée. Un scandale éclate considérant que le rôle joué par celle qu’on surnomme affectueusement Charito a été réécrit au détriment de celui de la star María Félix, grâce à la protection de son petit ami Roberto Gavaldón. Rosario a toujours soutenu qu’il s’agissait d’un souci de fidélité avec l’œuvre originale du Hongrois Ladislao Fodor. En 1948, elle partage le générique avec Miroslava Stern et Carmen Montejo dans Secrets entre femmes. Elle obtient l’année suivante le prix Ariel de l’Académie du cinéma mexicain pour son travail dans le film La douleur des enfants de Miguel Zacarías. La jeune vedette retrouve Fernando Soler et son petit ami de l’époque Gustavo Rojo dans Le grand Noceur réalisé par Luis Buñuel. Le succès d’Inmaculada de Julio Bracho donne lieu à une invitation en Italie pour elle, le réalisateur et son partenaire Carlos López Moctezuma mais le projet tourne court. La reine du mélo Rosario Granados tourne plusieurs mélodrames, qui l’élèvent comme l’une des reines du genre. C’est le cas d’Une Femme sans amour à nouveau sous les ordres de Luis Buñuel, Les Amours d’une veuve de Julian Soler, L’Intruse de Miguel Morayta, Secret professionnel avec Andrés Soler, Histoire d’un Cœur de Julio Bracho, La vie ne vaut rien de Rogelio A. González et Dieu nous ordonne de vivre de Joaquin Pardavé. À la fin des années cinquante elle décide de prendre sa retraite pour se consacrer pleinement à sa famille. Elle épouse le directeur de la photographie Raúl Martínez Solares dont elle a quatre enfants. En 1970, Rosario revient sur les scènes théâtrales et à partir de là, démarre une nouvelle carrière à la télévision, parallèlement à de petites apparitions au cinéma, parmi lesquelles Ya Somos Hombres avec Rafael Baledon qui la dirige dans L’Homme du Pont, Les vierges folles de Rogelio A. Gonzalez, Les forces vives de Luiz Alcoriza et Adriana del Río, actrice d’Alberto Bojorquez. Elle se permet une belle apparition dans le western La Poursuite sauvage de Daniel Mann avec William Holden et Susan Hayward. En 1987, elle participe à la telenovela adolescente à succès Quinceañera, où elle joue Rosalía, la grand- mère d’Ines Morales. En 1989, elle fait sa dernière participation à la télévision dans la série Simply María et en 1990, elle fait ses adieux au théâtre et tourne son dernier film Funerales del terror à l’âge de 70 ans. Elle passe ses dernières années auprès de sa famille à Mexico, où elle nous quitte le 25 mars 1997, victime d’une crise cardiaque. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Tinto Junco |
1942 : La casa de los millones de Luis Bayón Herrera 1944 : Rose des neiges (Rosa de las nieves) de Vicente Oroná 1944 : La Route de Sacramento (Camino de Sacramento) de Chano Urueta 1944 : Adulterio de José Díaz Morales 1945 : Le secretde la femme de chambre (El secreto de la solterona) de Miguel M. Delgado 1945 : Canaima de Juan Bustillo Oro 1945 : Lo que va d’Ayer a hoy de Juan Bustillo Oro 1945 : Tú eres la luz d’Alejandro Galindo 1946 : Se acabaron las mujeres de Ramon Peon 1946 : Cásate y verás de Carlos Orellana 1946 : Mujer contra mujer de William Rowland 1946 : La Déesse agenouillée (La diosa arrodillada) de Roberto Gavaldón 1947 : Los siete niños de Écija de Miguel Morayta 1947 : Le secret de Juan Palomo (El secreto de Juan Palomo) de Miguel Morayta 1947 : Las aguas bajan negras de José Luis Sáenz de Heredia 1948 : La casa de la Troya de Carlos Orellana 1948 : Secrets entre femmes (Secreto entre mujeres) de Rafael Portillo 1948 : Les amours d’une veuve (Los amores de una viuda) de Julián Soler 1948 : La Douleur des enfants (El dolor de los hijos) de Miguel Zacarías 1949 : Escuela para casadas de Miguel Zacarías 1949 : Le Bain d’Aphrodite (El baño d’Afrodita) de Tito Davison 1949 : Le grand Noceur (El gran calavera) de Luis Buñuel 1949 : Canas al aire de Raphael J. Sevilla 1950 : Caballera blanca de José Díaz Morales 1950 : Femme ou maitresse (Esposa o amante) d’Adolfo Bustamante 1950 : Inmaculada de Julio Bracho 1950 : Entre ton amour et le ciel (Entre tu amor y el cielo) d’Emilio Gómez Muriel 1951 : El grito de la carne de Fernando Soler & Zacarías Gómez Urquiza 1951 : Historia de un corazón de Julio Bracho 1951 : Enseñame a besar de Tito Davison 1952 : Une femme sans amour (Una mujer sin amor) de Luis Buñuel 1952 : La huella unos labios de Juan Bustillo Oro 1952 : El cuarto cerrado de Chano Urueta 1952 : Esos de Penjamo de Juan Bustillo Oro 1953 : La sexta carrera de Miguel M. Delgado 1953 : L’intruse (La intrusa) de Miguel Morayta 1953 : Retorno a la juventud de Juan Bustillo Oro 1954 : Dieu nous ordonne de vivre (Dios nos manda vivir) de Joaquín Pardavé 1955 : Magdalena de Joaquín Pardavé 1955 : La vie ne vaut rien (La vida no vale nada) de Rogelio A. González 1955 : Para siempre, amor mio de Tito Davison 1955 : Secret professionnel (Secreto profesional) de Joaquín Pardavé 1955 : La force du désir (La fuerza del deseo) de Miguel M. Delgado 1956 : Le médaillon du crime (El medallón del crimen) de Juan Bustillo Oro 1956 : Outrage à l’amour (Ultraje al amor) de Rafael Portillo 1956 : Obscurité (Tinieblas) de José Díaz Morales 1957 : Cuatro contra el imperio de Jaime Salvador 1958 : El fin d’Un imperio de Jaime Salvador 1970 : Parce que nous sommes des hommes (Ya somos hombres) de Gilberto Gazcón 1971 : Papa en onda de Rogelio A. González 1971 : Les Vierges folles (Las vírgenes locas) de Rogelio A. González 1972 : La Poursuite sauvage (The Revengers) de Daniel Mann 1972 : Ce que nous voulons le plus (Lo que mas queremos) de Miguel Zacarías 1975 : Las fuerzas vivas de Luis Alcoriza 1976 : Tiempo y destiempo de Rafael Baledón 1976 : L’homme du pont (El hombre del puente) de Rafael Baledón 1979 : Adriana del Rio, actriz d’Alberto Bojórquez 1980 : Frontera brava de Roberto Rodríguez 1981 : Herencia de muerte de José Luis Urquieta 1981 : Une légende d’amour (Una leyenda d’Amor) d’Abel Salazar 1982 : Les mercenaires de la mort (Mercenários de la muerte) de ? 1983 : Les enfants de Peralvillo (Los hijos de Peralvillo) de José Luis Urquieta 1983 : El traficante de José Luis Urquieta 1983 : Corrupción d’Ismael Rodríguez 1984 : El traficante II de José Luis Urquieta 1987 : Tragique tremblement de terre à Mexico (Trágico terremoto en México) de Fr. Guerrero 1990 : Funerales del terror d’Alberto Mariscal Filmographie de Rosario GRANADOS | |
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