Norma ALEANDRO | ||
Actrice argentine | ||
Véritable icône culturelle dans son pays d’origine, Norma Aleandro a subi l’exil après le coup d’état de la junte militaire en Argentine. Elle a pris une revanche éclatante avec un prix d’interprétation à Cannes pour L’Histoire officielle, film fondateur de la démocratie dans son pays, devenant l’artiste argentine la plus célèbre et la plus prolifique de tous les temps. Norma Aleandro voit le jour à Buenos Aires, le 2 mai 1936. Fille des acteurs Pedro Aleandro et María Luisa Robledo et sœur de l'actrice María Vaner, sa vocation d’actrice remonte à l’enfance. Elle fait ses premiers pas au théâtre Smart à l’âge de 9 ans aux côtés de ses parents. En 1949 à l’âge de 13 ans, elle commence des études à l’Institut d’Art Moderne. Elle fait ses débuts au cinéma en 1952 dans La Muerte en las Callees de Leo Fleider. Une grande comédienne de théâtre Norma Léandro s’impose comme une des meilleures interprètes théâtrales en jouant Euripide, Molière, Cervantes, Lope de Vega, Tirso de Molina, Tennessee Wiliams et Arthr Miller. Elle devient très populaire dans son pays grâce au feuilleton Histoire de la Jeunesse en 1959. Tout en poursuivant son parcours théâtral au sein du groupe Gente de Teatro sous la direction de David Stivel, elle participe à des films comme Le Dernier Étage avec Santiago Arrieta, Gente Conmi avec Milagros de la Vega et La Fiaca de Ricardo Talesnik. Elle est dirigée par deux fois par le grand réalisateur Leopolodo Torre Nilsson (Güemes, Les sept Fous). Au cours de cette décennie, elle s’illustre à la tlévision dans Roméo et Juliette, L’Amour a un visage de Femme, Quatre Femmes pour Adam et la série Cosa judicata. Elle écrit les plus belles heures de la télévision argentine auprès de Federico Luppi, Marilinia Ross et Barbara Mujica. Elle écrit le long métrage Les Héritiers que réalise David Stivel. Exilée politique À partir de 1976, Norma Leandro fait entendre ses opinions progressistes et s’oppose à la dictature militaire du général Videla qui la contraint à l’exil en Uruguay puis en Espagne. Elle s’y produit sur scène dans Médée et participe à quelques films comme Tobi et Les vertes Prairies. Après six ans d’exil, elle revient en Argentine après la chute de la junte militaire. Elle se produit au théâtre dans La Señorita de Tacna de Mario Vargas Llosa. Elle décroche le rôle d’Alicia Ibañez, professeur d’histoire dans un lycée pour garçons de Buenos Aires dans L’Histoire officielle. Le film politique de Luis Puenzo remet en cause l’apprentissage de l’histoire déformée par les dictatures. Pour ce rôle pour lequel elle s’investit personnellement, Norma Leandro obtient le prix d’interprétation à Cannes en 1985, le film obtenant l’Oscar du meilleur film en langue étrangère à Hollywood. Elle travaille sur plusieurs autres films argentins tels que Sol de Otoño et El Faro d’Eduardo MIgnogna. Une véritable institution nationale Norma Aleandro, forte de sa réputation internationale tourne plusieurs films hollywoodiens. Elle donne la réplique à Anthony Hopkins dans One Man’s War et à Liv Ullman dans Gaby de Luis Mandoki pour lequel elle est nominée au Golden Globe et aux Oscars. Elle occupe le rôle mineur d’Edie dans Cousins de Joel Schumacher, adaptation US de Cousin, Cousine de Jean-Charles Tacchella. Elle remporte le prix María Guerrero en 1996 pour Master Class où elle incarne Maria Callas. La même année, elle est honorée du titre de Ciudadano Ilustre de la Ciudad de Buenos Aires (Citoyenne illustre de la ville de Buenos Aires). En 2001, elle joue Le Fils de la Mariée aux côtés d’Hector Alterio et Ricardo Darin. Elle est à nouveau mariée à Hector Alterio dans Cléopâtre d’Eduardo Mignona. Icône de la nouvelle vague argentine Véritable institution, Norma Leandro est sollicitée par tous les réalisateurs de la nouvelle vague argentine comme Eduardo Mignogna dans La Fuga, Daniel Burman dans Toutes les Hôtesses de l’air vont au paradis, Hector Olivera dans Ay, Juancito, Jorge Gaggero dans Cama adentro, Hernan Golfrid dans Musica en espera. Elle revient au théâtre dans Agosto aux côtés de Mercedes Moran en 2009 et retrouve Anthony Hopkins au cinéma dans Là-bas de James Ivory. Côté privé, Norma Aleandro a vécu avec l’acteur et metteur en scène Oscar Ferrigno avec qui elle a un fils Oscar Ferrigno Jr né en 1962. Elle est mariée depuis 1976 avec le docteur Eduardo Le Poole. Elle vit à Buenos Aires, entourée de sa famille et de ses deux petits-enfants. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Luis Puenzo |
1952 : La Mort dans les Rues (La muerte en las calles) de Leo Fleider 1962 : Roméo et Juliette (Romeo y Julieta) de Maria Herminia Avellaneda (tv) 1962 : Le dernier Étage (El último piso) de Daniel Cherniavsky 1964 : El amor tiene cara de mujer d’Edgardo Borda & Osias Wilenski (tv) 1966 : Los dias de Julian Bisbal de David Stivel (tv) 1966 : Cuatro mujeres para Adán de Néné Cascallar (tv) 1967 : Gente conmigo de Jorge Darnell 1969 : La fiaca de Fernando Ayala 1970 : Les Héritiers (Los herederos) de David Stivel 1971 : Güemes: la tierra en armas de Leopoldo Torre Nilsson 1972 : Les sept Fous (Los siete locos) de Leopoldo Torre Nilsson 1973 : Opération Massacre (Operación masacre) de Jorge Cedron 1974 : La Trêve (La tregua) de Sergio Renan 1975 : Les Surprises (Las Sorpresas), « Los Pocillos » d’Alberto Fisherman 1976 : Ne touchez pas à la fille (No toquen a la nena) de Juan José Jusid 1978 : Tobi (Tobi) d’Antonio Mercero 1979 : Les Vertes Prairies (Las verdes praderas) de José Luis Garci 1985 : L’Histoire officielle (La historia oficial) de Luis Puenzo 1987 : Gaby (Gaby: A True Story) de Luis Mandoki 1989 : Cousins (Cousins) de Joel Schumacher 1989 : Des Vacances en Enfer (Dark Holiday) de Lou Antonio (tv) 1990 : Cien veces no debo d’Alejandro Doria 1990 : Urgences (Vital Signs) de Marisa Silver 1991 : La Guerre d’un Homme (One Man's War) de Sergio Toledo (tv) 1991 : Les Tombes (Las tumbas) de Javier Torre 1995 : Facundo, la sombra del tigre de Nicolas Sarquis 1995 : Carlos Monzon, le deuxième Procès (Carlos Monzón, el segundo juicio) de G. Arbos 1996 : Soleil d’Automne (Sol de otoño) d’Eduardo Mignogna 1998 : Le Phare (El faro) d’Eduardo Mignogna 1998 : Cœur allumé (Corazón iluminado) d’Hector Babenco 2000 : Une Nuit avec Sabrina Love (Una noche con Sabrina Love) d’Alejandro Agresti 2001 : Le Fils de la Mariée (El hijo de la novia) de Juan José Campanella 2001 : La Fuga (La fuga) d’Eduardo Mignogna 2002 : Toutes les Hôtesses de l’air vont au paradis (Todas las azafatas van al cielo) de Burman 2002 : Désir (Deseo) de Gerardo Vera 2003 : Cléopâtre (Cleopatra) d’Eduardo Mignogna 2004 : Ay, Juancito (Ay, Juancito) d’Hector Olivera 2004 : Tellement proches ! (Seres queridos) de Dominic Harari et Teresa Pelegri 2004 : La Señora Beba (Cama adentro) de Jorge Gaggero 2005 : Identidad perdida de Nicolas Gil Lavedra (cm) 2006 : Pura sangre de Leo Ricciardi 2009 : Là-bas (The City of Your Final Destination) de James Ivory 2009 : Paco (Paco) de Diego Rafecas 2009 : Musique d’attente (Música en espera) d’Hernan Goldfrid 2009 : Anita (Anita) de Marcos Carnevale 2009 : Andrés no quiere dormir la siesta de Daniel Bustamante 2010 : Question de principe (Cuestión de principios) de Rodrigo Grande 2011 : Famille à armer (Familia para armar) d’Edgardo Gonzalez Amer 2012 : La Chance entre tes Mains (La suerte en tus manos) de Daniel Burman 2013 : Attention aux Rêves ! (Cuidado con lo que sueñas) de Geyka Urdaneta 2013 : En Thérapie (En terapia) d’Alejandro Maci (tv) 2015 : Le Miroir des Autres (El espejo de los otros) de Marcos Carnevale 2016 : La Valise de Benavidez (La valija de Benavídez) de Laura Casabe 2016 : Angelita la doctora d’Helena Tritek 2017 : Le Jardin de Bronce (El Jardín de Bronce) de Pablo Fendrik & Hernan Goldfrid (tv) 2021 : Le Secret de Maro (El secreto de Maró) d’Alejandro Magnone Filmographie de Norma ALEANDRO | |
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