![]() | Marilù TOLO | |
Actrice italienne | ||
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Belle brune aux yeux clairs, Marilù Tolo a su intelligemment capitaliser sur son physique pour bâtir une carrière internationale, croisant notamment en France la route de Fernandel, Lino Ventura ou Jean Marais mais aussi de Jean-Luc Godard. Élément décoratif de films de genre, elle demeure une des belles icônes du cinéma transalpin des années soixante. Maria Lucia Tolo, dite Marilù Tolo voit le jour le 16 janvier 1944 à Rome. D’une famille modeste, elle se destine à des études d’architecte qu’elle doit interrompre en raison des difficultés financières soudaines de ses parents. Elle quitte l’école à quinze ans pour travailler comme mannequin pour Emilio Schuberth et Valentino. La belle brune de films de genre Grande et élégante, caractérisée par une beauté classique et de grands yeux clairs, Marilù Tolo commence à faire quelques apparitions à la télévision et décroche un rôle dans Les Adolescentes d’Alberto Lattuada, suivi d’une participation dans le film musical Les Hurleurs de Lucio Fulci. Elle est très sollicitée et tourne dans une trentaine de films de genre dans les seules années 1960. Sa beauté plastique lui permet de briller dans des péplums comme La Reine des Amazones de Vittorio Sala, Maciste et les cent Gladiateurs de Mario Caiano, Hercule contre les Mercenaires d’Umberto Lenzi, Le Triomphe d’Hercule d’Alberto De Martino. Elle aborde la comédie dans Mariage à l’Italienne de Vittorio De Sica. Elle fait admirer sa beauté vénéneuse dans des westerns spaghetti (Django Kill de Giulio Questi, Roy Colt et Winchester Jack de Mario Bava, Et viva la Révolution de Duccio Tessari), des films d'espionnage (Barbouze chérie de Forqué, Casse-tête chinois pour le Judoka de Maurice Labro,). Des films français très variés Marilù Tolo tourne fréquemment en France donnant la réplique à Lino Ventura dans Avec la Peau des Autres de Jacques Deray, Jacques Charrier dans un sketch du Plus vieux métier du monde signé Jean-Luc Godard, Fernandel dans La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky, Jean Marais dans Sept Hommes et une Garce de Bernard Borderie et Nino Ferrer dans Un Été sauvage de Marcel Camus. Elle est dirigée à l’occasion par de grands cinéastes italiens comme Federico Fellini dans un petit rôle de Juliette des Esprits ou Luchino Visconti dans un sketch des Sorcières. Elle trouve ses rôles les plus marquants dans le thriller politique Confession d’un Commissariat de police au Procureur de la République de Damiano Damiani et le polar français Au-delà de la Peur où femme de gangsters, elle est prise en otage avec son fils par de dangereux criminels. Une retraite progressive En 1966, le chanteur français Serge Gainsbourg lui dédie la chanson Marilu. Elle est alors au sommet de sa popularité. Sa carrière décline dans les années soixante-dix où elle participe à plusieurs comédies érotiques comme Pénitencier de femmes perverses ou le grottesque Barbe-Bleue avec Richard Burton, des poliziotteschi comme Nous sommes tous en liberté provisoire de Manlio Scarpelli ou Folie meurtrière de Tonino Valerii et des films d’épouvante comme Crime au Cimetière étrusque de Sergio Martino. Elle se consacre à la télévision où elle apparaît dans plusieurs feuilletons comme L’Énéide où elle interprète Vénus. Elle est la seule actrice italienne à paraître en caméo dans la populaire série américaine Drôle de Dame. Après une carrière très intense de 15 ans, elle rencontre en 1975 le producteur de cinéma Robert Velin et s'installe avec lui aux États-Unis, où elle commence à apparaître dans des productions américaines. L'aventure mexicaine Au début des années 1980, Marilù Tolo retourne en Italie, réduisant considérablement sa présence sur les écrans. Elle apparaît dans de petits rôles dans les téléfilms Marco Polo et Les Derniers Jours de Pompéi. À près de quarante ans, elle pose nue pour Playboy. Elle tourne ses deux derniers films en 1983, Il Tassinaro d'Alberto Sordi, et Vacanze di Natale de Carlo Vanzina. Après une relation tumultueuse avec le prince Alphonse de Bourbon Dampierre, achevée en 1984, l’actrice épouse un entrepreneur mexicain dont la famille est propriétaire de la chaîne de télévision Televisa. Elle abandonne sa carrière cinématographique et se consacre ensuite à sa vie privée. Marilù Tolo vit actuellement entre Los Angeles et le Mexique. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Dario Argento |
1960 : Les Adolescentes (I dolci inganni) d’Alberto Lattuada 1960 : Les Hurleurs (Urlatori alla sbarra) de Lucio Fulci 1960 : Les Plaisirs du samedi soir (I piaceri del sabato notte) de Daniele D'Anza 1960 : La Reine des Amazones (La regina delle Amazzoni) de Vittorio Sala 1961 : Les Starlettes (Le ambiziose) d'Antonio Amendola 1963 : Shéhérazade de Pierre Gaspard-Huit 1963 : Adultero lui, adultera lei de Raffaello Matarazzo 1964 : Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana) de Vittorio De Sica 1964 : Maciste et les 100 gladiateurs (Maciste, gladiatore de Sparta) de Mario Caiano 1964 : Hercule contre les mercenaires (L'Ultimo Gladiatore) d'Umberto Lenzi 1964 : Le Triomphe d'Hercule (Il trionfo di Ercole) d'Alberto De Martino 1964 : Le Gladiateur magnifique (Il magnifico gladiatore) d'Alfonso Brescia 1965 : La Célestine (La Celestina P... R...) de Carlo Lizzani 1965 : Les Renégats du désert (Una ráfaga de plomo) de Paolo Heusch et Antonio Santillán 1965 : Le Chant du monde de Marcel Camus 1965 : Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti) de Federico Fellini 1965 : 077 intrigue à Lisbonne (Misión Lisboa) de Tulio Demicheli 1965 : Call-girls 66 (Le notti della violenza) de Roberto Mauri 1966 : Intrigue à Suez (Un colpo da mille miliardi) de Paolo Heusch 1966 : Ramdam à Rio (Se tutte le donne del mondo) d'Henry Levin 1966 : New York dans les ténèbres (Perry Grant agente di ferro) de Luigi Capuano 1966 : Avec la peau des autres de Jacques Deray 1966 : Le plus vieux métier du monde, «Anticipation» de Jean-Luc Godard 1966 : La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky 1966 : Opération opium (The Poppy is also a flower) de Terence Young 1966 : Le Judoka agent secret de Pierre Zimmer 1966 : Barbouze chérie (Zarabanda bing bing) de José María Forqué 1967 : Django Kill (Se sei vivo, spara) de Giulio Questi 1967 : Sept hommes et une garce de Bernard Borderie 1967 : Casse-tête chinois pour le judoka de Maurice Labro 1967 : Les Sorcières (Le streghe) de Luchino Visconti 1968 : Candy de Christian Marquand 1968 : L'Enfer de la guerre (Commandos) d'Armando Crispino 1968 : Le tueur aime les bonbons (Un killer per sua maestà) de Federico Chentrens & M. Cloche 1969 : Mortelle Symphonie (Las trompetas del apocalipsis) de Julio Buchs 1969 : Les Damnés de la Terre (I dannati della Terra) de Valentino Orsini 1970 : Gradiva de Giorgio Albertazzi 1970 : Un été sauvage de Marcel Camus 1970 : Roy Colt et Winchester Jack (Roy Colt e Winchester Jack) de Mario Bava 1970 : Uccidete il vitello grasso e arrostitelo de Salvatore Samperi 1971 : Confession d'un commissaire de police au procureur de la république de D. Damiani 1971 : La controfigura de Romolo Guerrieri 1971 : Le Roman d'un voleur de chevaux (Romance of a Horsethief) d'Abraham Polonsky 1971 : Et viva la révolution ! (¡Viva la muerte... tua!) de Duccio Tessari 1971 : Siamo tutti in libertà provvisoria de Manlio Scarpelli 1972 : Folie meurtrière (Mio caro assassino) de Tonino Valerii 1972 : Themroc de Claude Faraldo 1972 : Jus primae noctis de Pasquale Festa Campanile 1972 : Barbe-Bleue (Bluebeard) d'Edward Dmytryk 1972 : Abus de pouvoir (Abuso di potere) de Camillo Bazzoni 1972 : L’Énéide (Eneide) de Franco Rossi (tv) 1972 : Meo Patacca de Marcello Ciorciolini 1973 : Cinq Jours à Milan (Le cinque giornate) de Dario Argento 1974 : Pénitencier de Femmes perverses (Prigione di donne) de Brunello Rondi 1974 : Il trafficone de Bruno Corbucci 1975 : Les Malfaisants de Jean Kerchbron (tv) 1975 : La Bufera d’Edmo Fenoglio (tv) 1975 : Au-delà de la peur d’Yannick Andréi 1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret 1978 : L'Empire du Grec (The Greek Tycoon) de Jack Lee Thompson 1980 : L'Auberge du dragon volant (The Sleep of Death) de Calvin Floyd 1982 : Le Féminin Pluriel de Marcel Camus (tv) 1982 : Crime au cimetière étrusque (Assassinio al cimitero etrusco) de Sergio Martino 1982 : Marco Polo (Marco Polo) de Giuliano Montaldo (tv) 1983 : Il Tassinaro d’Alberto Sordi 1983 : Vacanze di Natale de Carlo Vanzina 1984 : Les Derniers Jours de Pompéi (The Last Days of Pompeii) de Peter Hunt (tv) Filmographie de Marilù TOLO | |
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