![]() | Paolo STOPPA | |
Acteur italien | ||
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Pour le public français, Paolo Stoppa est indissociable de Luchino Visconti qui lui permet d’aligner deux incontestables chefs d’œuvre dans sa filmographie. Il est l’entraîneur de boxe colérique, ronchon au bon cœur de Rocco et ses frères et Don Calogero Sedara, le père de Claudia Cardinale dans Le guépard, plébéien qui ambitionne de voir sa fille intégrer l’aristocratie sicilienne. Pour les italiens, il est la voix de Fred Astaire ou de Kirk Douglas, et surtout un des comédiens de théâtre les plus célèbres en son temps. Paolo Stoppa est né à Rome, le 6 juin 1906. Encouragé par un oncle poète, il débute en même temps qu’Anna Magnani dans une pièce de Musset en 1927 et intègre en 1938 la Compagnia del Teatro Eliseo où il aura pour partenaire Gino Cervi et, bien sûr, Rina Morelli, sa future compagne. Après-guerre, tous deux deviennent un couple prestigieux de la scène italienne lorsqu’ils rejoignent Visconti pour qui ils interprèteront Goldoni, Shakespeare ou Tchekhov (dont une mémorable version de La Cerisaie en 1965), sans parler de La mort d’un commis-voyageur d’Arthur Miller en 1951, où il rallie tous les suffrages de la critique. Un grand second rôle Au cinéma, où il débute dans les années 30, on l’aperçoit aux côtés de sa dulcinée dans Une aventure de Salvator Rosa puis dans la superproduction de l’Italie fasciste, La couronne de fer, deux films signés Alessandro Blasetti. Il tourne quinze films pour la seule année 1942, et presque autant l’année suivante, de quoi devenir l’indispensable second rôle du cinéma transalpin. Il excelle dans le style de la Commedia dell’arte, jouant le personnage central de Cenerentola e il signor Bonaventura ou les valets de comédie comme le Sganarelle de Don Giovanni ou le serviteur de Don Cesar de Bazan. Il forme un quatuor déchaîné avec Anna Magnani, Rina Morelli et Gino Cervi dans Quartetto Pazzo. Son goût certain pour la caricature le porte vers les fourbes en tous genres, les notables retors et, bien sûr, les ganaches galonnées comme dans Les gaîtés de l’escadron ou Siamo uomini o caporali. Le maître du jeu Confronté aux vedettes comiques italiennes, Eduardo et Peppino de Filippo ou Totò, Paolo Stoppa parvient toujours à tirer son épingle du jeu. Vittorio de Sica, dans Miracle à Milan en fait un méchant idéal, comique et ridicule. Incarnation de l’avarice dans Les sept péchés capitaux, il joue un personnage plus positif de fondateur d’une maison d’édition dans La Maison du Souvenir de Carmine Gallone. Outre Alain Delon qu’il retrouve à trois reprises (chez Visconti et dans le savoureux Quelle joie de vivre ! de René Clément), Paolo Stoppa aura l’occasion, coproductions franco-italiennes obligent, de croiser bon nombre de comédiens français. Pour René Clair, il sera procureur dans La beauté du diable et directeur d’opéra dans Les belles de nuit avec Gérard Philipe. Dans Le retour de Don Camillo, Fernandel règle son compte à l’ancien fasciste qu’il incarne avant de le retrouver en gangster pour rire dans L’ennemi public n° 1. Michèle Morgan dans Fabiola, Jean Gabin dans Femme dangereuse ou Jean Marais dans Le comte de Monte Cristo seront autant de rencontres marquantes pour ce comédien versatile passé maître dans l'art de la composition. Des compositions prestigieuses Au rayon prestige, Paolo Stoppa peut se vanter d’avoir côtoyé de grands réalisateurs comme Visconti, De Sica (Station Terminus, L’or de Naples), Rossellini (Les évadés de la nuit, Viva l’Italia et un prince dans Vanina Vanini avec Martine Carol pour maîtresse), Zampa (Les Coupables), Bolognini (La Giornata balorda), Leone (Il était une fois dans l’Ouest). Il est dirigé dans des productions étrangères par Bernhard Wicki, Fred Zinneman ou G. W. Pabst. Notre homme accomplit pratiquement un sans-faute. Vedette de la série populaire Il commissario De Vicenzi, Paolo Stoppa sera très affecté par les morts successives, en 1976, de Visconti et de Rina Morelli mais poursuivra sa carrière au théâtre où il sera L’Avare et Le Marchand de Venise. C’est Mario Monicelli qui lui donne ses deux derniers rôles à l’écran, un usurier dans Mes chers amis II et un mémorable Pie VII dans Le marquis s’amuse. Paolo Stoppa décède à Rome, le 1er mai 1988. Lors de ses funérailles, les Romains répondent présents et saluent sa mémoire, de même que ses amis comédiens et metteurs en scène de théâtre. En revanche, la famille du cinéma est absente, belle marque d’ingratitude à l’égard d’un artiste qui a interprété la bagatelle de 174 rôles à l’écran ! FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Valentina Cortese |
1932 : À l’assault du ciel (L’armata azzura) de Gennaro Righelli 1933 : Aurora sul mare de Giorgio Simonelli 1934 : Quella vecchia canaglia de Carlo Ludovico Bragaglia 1935 : Il re burlone d’Enrico Guazzoni 1935 : Le serpent à sonnette (Il serpente a sonagli) de Raffaello Matarazzo 1935 : L’aria del continente de Gennaro Righelli 1936 : L’anonima Roylott de Raffaello Matarazzo 1937 : Marcella (Marcella) de Guido Brignone 1938 : La dame blanche (La dama bianca) de Mario Mattoli 1938 : Frénésie (Frenesia) de Mario Bonnard 1939 : Madame Butterfly (Il sogno di Butterfly) de Carmine Gallone 1939 : L’amour se fait ainsi (L’amore si fa così) de Carlo Ludovico Bragaglia 1939 : Absence injustifiée (Assenza ingiustificata) de Max Neufeld 1939 : Une aventure de Salvator Rosa (Un’avventura di Salvator Rosa) d’Alessandro Blasetti 1939 : Un mare di guai de Carlo Ludovico Bragaglia 1939 : Ricchezza senza domani de Ferdinando Maria Poggioli 1939 : Les surprises du wagon-lit (Le sorprese del vagone letto) de Gian Paolo Rosmino 1939 : Folle de joie (Pazza di gioia) de Carlo Ludovico Bragaglia 1940 : Trappola d’amore de Raffaello Matarazzo 1940 : La canzone rubata de Max Neufeld 1940 : Un gala de la Traviata (Amani, Alfredo !) de Carmine Gallone 1940 : Melodie eterne de Carmine Gallone 1940 : Il sogno di tutti de Oreste Biancoli & Ladislao Kish 1940 : Una famiglia impossibile de Carlo Ludovico Bragaglia 1940 : Orizzonte dipinto de Guido Salvini 1941 : Le joyeux fantôme (L’allegro fantasma) d’Amleto Palermi 1941 : Complot à Florence (Giuliano de Medicis) de Ladislao Vajda 1941 : Divieto di sosta de Marcello Albani 1941 : La couronne de fer (La corona di ferro) d’Alessandro Blasetti 1941 : L’ultimo ballo de Camillo Mastrocinque 1941 : Cenerentola e il signor Bonaventura de Sergio Tofano 1941 : Se non son matti non li vogliamo d’Esodo Pratelli 1941 : La famille Brambilla en vacances (La famiglia Brambilla in vacanza) de C Boese 1941 : Si j’étais honnête (Se io fossi onesto) de Carlo Ludovico Bragaglia 1941 : La reine de Navarre (Le regina di Navarra) de Carmine Gallone 1941 : La signorina de Ladislao Kish 1941 : Sept ans de félicité (Sette anni di felicità) d’Ernst Marischka 1942 : A che servono questi quattrini ? d’Esodo Pratelli 1942 : Non mi sposo più d’Erich Engel 1942 : Gioco pericoloso de Nunzio Malasomma 1942 : La mégère apprivoisée (La bisbetica domata) de FM Poggioli 1942 : Le mousquetaire masqué / Don Juan (Don Giovanni) de Dino Falconi 1942 : Rossini (Arte ed amori di Gioacchino Rossini) de Mario Bonnard 1942 : Don César de Bazan (Don Cesare di Bazan) de Riccardo Freda 1942 : Non ti pago ! de Carlo Ludovico Bragaglia 1942 : Le roman d’un jeune homme pauvre (Romanzo di un giovane povero) de G. Brignone 1942 : Acque di primavera de Nunzio Malasomma 1942 : La folle journée (Giorni felici) de Gianni Franciolini 1942 : Grattacieli de Guglielmo Giannini 1942 : Incontri di notte de Nunzio Malasomma 1942 : Gente dell’aria d’Esodo Pratelli 1942 : Sant’Elena piccola isola de Renato Simoni & Umberto Scarpelli 1942 : Ti conosco, mascherina ! d’Eduardo de Filippo 1943 : Grazia d’Ezodo Pratelli 1943 : Une nuit avec toi (Fuga a due voci) de Carlo Ludovico Bragaglia 1943 : Il treno crociato de Carlo Campogalliani 1943 : Il nostro prossimo de Gherardo Gherardi & Aldo Rossi 1943 : Quattro ragazze sognano de Guglielmo Giannini 1943 : Nos rêves (I nostri sogni) de Vittorio Cottafavi 1943 : Le Diamant mystérieux (L’ultima carrozella) de Mario Mattoli 1943 : Apparition (Apparizione) de Jean de Limur 1943 : Gli assi della risata « Il moi pallone » de Roberto Bianchi Montero 1943 : Che distinta famiglia ! de Mario Bonnard 1944 : Il fiore sotto gli occhi de Guido Brignone 1944 : Finalmente sì de Ladislao Kish 1944 : Maria-Christine (Canto, ma sottovoce...) de Guido Brignone 1944 : Quartetto Pazzo de Giorgio Salvini 1945 : Une jeune fille sage (Biraghin) de Carmine Gallone 1945 : Io t’ho incontrata a Napoli de Pietro Francisci 1945 : Pauvre Mari (Il marito povero) de Gaetano Amata 1946 : Adieu ma belle Naples (Addio, mia bella Napoli !) de Mario Bonnard 1946 : L’Aigle noir (Aquila nera) de Riccardo Freda 1946 : Un Américain en vacances (Un Americano in vacanza) de Luigi Zampa 1946 : Le cavalier noir (I cavalieri dalle maschere nera) de Pino Mercanti 1947 : Fumerie d’opium (Fumeria d’oppio) de Raffaello Matarazzo 1947 : Le prince pirate (Il principe ribelle) de Pino Mercanti 1948 : Che tempi ! de Giorgio Bianchi 1948 : Fabiola (Fabiola) d’Alessandro Blasetti 1948 : I peggiori anni della nostra vita de Mario Armendola 1949 : Marakatumba... ma non è una rumba d’Edmond Lozzi 1949 : Le fils de d’Artagnan (Il figlio di d’Artagnan) de Riccardo Freda 1949 : La beauté du diable de René Clair 1949 : Vogliamoci bene ! de Paolo William Tamburella 1949 : Le Voleur de Venise (Il ladro di Venezia) de John Brahm 1950 : Sambo de Paolo William Tamburella 1950 : Fra Diavolo (Donne e briganti) de Mario Soldati 1950 : Miracle à Milan (Miracolo a Milano) de Vittorio de Sica 1950 : Senza bandiera de Lionello de Felice 1950 : Une femme pour un nuit (Moglie per una notte) de Mario Camerini 1950 : Nous avons vaincu (Abbiamo vinto !) de Robert A. Stemmle 1951 : Buon viaggio pover’uomo de Giorgio Pastina 1951 : Le cap de l’espérance de Raymond Bernard 1951 : Onze heures sonnaient (Roma ore uncidi) de Giuseppe De Santis 1951 : Les sept péchés capitaux « L’avarice et la colère » d’Eduardo De Filippo 1951 : Violence charnelle (Art. 519 codice penale) de Leonardo Cortese 1952 : Les coupables (Processo al città) de Luigi Zampa 1952 : Heureuse époque (Altri tempi) « L’idillio » d'Alessandro Blasetti 1952 : Cani e gatti de Leonardo De Mitri 1952 : Papà diventa mamma d’Aldo Fabrizi 1952 : Le talon d’Achille (Il tallone di Achille) de Mario Amendola 1952 : Wanda, la pécheresse (Wanda la peccatrice) de Duilio Coletti 1952 : Les belles de nuit de René Clair 1952 : Les héros du dimanche (Gli eroi della domenica) de Mario Camerini 1952 : Jeunesse dépravée (Gioventù alla sbara) de Ferruccio Cerio 1952 : Puccini (Puccini vissi d’arte, vissi d’amore) de Carmine Gallone 1952 : La Maison du silence (La conciencia acusa) de Georg Wilhelm Pabst 1952 : Fille dangereuse (Bufere) de Guido Brignone 1953 : Le Retour de Don Camillo de Julien Duvivier 1953 : Une fille formidable (Ci troviamo in galleria) de Mauro Bolognini 1953 : Il sole negli occhi d’Antonio Pietrangeli 1953 : Prima di sera de Piero Tellini 1953 : La Passagère (La passeggiata) de Renato Rascel 1953 : Les femmes mènent le jeu (Scampolo 53) de Giorgio Bianchi 1953 : Station Terminus (Stazione) de Vittorio de Sica 1953 : Il n’est jamais trop tard (Non è mai troppo tardi) de Fillippo Walter Rizzi 1953 : L’ennemi public N°1 d’Henri Verneuil 1953 : L’Amour d’une femme de Jean Grémillon 1953 : Destinées, « Lysistrata » de Christian-Jaque 1953 : J’avais sept Filles de Jean Boyer 1954 : Carrousel fantastique (Carosello napoletano) d’Ettore Giannini 1954 : Una pelliccia di visone de Glauco Pellegrini 1954 : Symphonie inachevée (Sinfonia d’amore) de Glauco Pellegrini 1954 : Sabotage en mer (Mizar) de Francesco de Robertis 1954 : Le Comte de Monte-Cristo de Robert Vernay 1954 : Les Gaietés de l’escadron (L’allegro squadrone) de Paolo Moffa 1954 : La belle Otero de Richard Pottier 1954 : Hommes dans l’ombre (Uomini ombra) de Francesco De Robertis 1954 : La Maison du souvenir (Casa Ricordi) de Carmine Gallone 1954 : L’Or de Naples (L’oro di Napoli) « Pizze a credito » de Vittorio De Sica 1954 : Le fils de l’autre (L’ombra) de Giorgio Bianchi 1954 : Le printemps, l’automne et l’amour de Gilles Grangier 1955 : Le Patron c’est moi (Il padrone sono me...) de Franco Brusati 1955 : Sommes-nous des hommes ou des caporaux ? de Camillo Mastrocinque 1955 : La chasse aux maris (Ragazze d’oggi) de Luigi Zampa 1955 : Femme seule (Donne sole) de Vittorio Sala 1955 : Il conte Aquila de Guido Salvini 1955 : Destination Piovarolo (Destinazione Piovarolo) de Domenico Paolella 1955 : La Belle de Rome (La bella di Roma) de Luigi Comencini 1955 : Par-dessus les moulins (La bella mugnaia) de Mario Camerini 1955 : Le Muchacho (Mi tío Jacinto) de Ladislao Vajda 1956 : Les Jeudis miraculeux (Los jueves milagro) de Luis Garcia Berlanga 1957 : L’impossible Isabelle (La nonna Sabella / Oh ! Sabella) de Dino Risi 1957 : Vacances à Ischia (Vacanze a Ischia) de Mario Camerini 1958 : La loi (La legge) de Jules Dassin 1958 : Aventure à Capri (Avventura a Capri) de Giuseppe Lipartiti 1958 : La loi de l’homme (è arrivata la parigina) de Camillo Mastrocinque 1959 : Carthage en flammes (Cartagine in fiamme) de Carmine Gallone 1959 : Les trois etc. du colonel (Le tre eccetera del colonello) de Claude Boissol 1959 : Les Évadés de la nuit (Era notte a Roma) de Roberto Rossellini 1959 : La Comtesse bleue (La contessa azzura) de Claudio Gora 1960 : Gastone de Mario Bonnard 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti 1960 : Ça c’est passé à Rome (La giornata balorda) de Mauro Bolognini 1960 : La Menace de Gérard Oury 1960 : Vive l’Italie ! (Viva l’Italia !) de Roberto Rossellini 1961 : Quelle joie de vivre ! (Che gioia vivere) de René Clément 1961 : Vanina Vanini de Roberto Rossellini 1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de Vittorio De Sica 1961 : Horace 62 d’André Versini 1961 : La Steppe (La steppa) d’Alberto Lattuada 1961 : Boccace 70 (Boccacio 70), « Le travail » de Luchino Visconti 1962 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti 1962 : Le jour le plus court (Il giorno più corto) de Sergio Corbucci 1964 : Et vint le jour de la vengeance (Behold a pale Horse) de Fred Zinnemann 1964 : Becket (Becket) de Peter Glenville 1964 : La Rancune (The Visit) de Bernhard Wicki 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca 1965 : Le Renard s’évade à trois heures (After the fox) de Vittorio De Sica 1966 : Il marito è mio e l’ammazzo quando mi pare de Festa Campanile 1967 : L’amour à cheval (La matriarca) de Pasquale Festa Campanile 1968 : Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West) de Sergio Leone 1970 : Les Aventures de Gérard (The Adventures of Gerard) de Jerzy Skolimowski 1971 : Les Proxénètes (Ettore lo fusto) d’Enzo G. Castellari 1972 : Jus primae noctis de Pasquale Festa Campanile 1973 : Rugantino de Pasquale Festa Campanile 1975 : Les bidasses s’en vont-en guerre de Claude Zidi 1976 : Nerone de Mario Castellacci & Pier Francesco Pintigore 1977 : La Cabine des amoureux (Casotto) de Sergio Citti 1977 : Le pot de vin (La mazzetta) de Sergio Corbucci 1981 : Le Marquis s’amuse (Il marchese del grillo) de Mario Monicelli 1981 : Testa o croce de Nanni Loy 1982 : Mes chers Amis II (Amici miei atto 2) de Mario Monicelli 1981 : Domani si balla ! de Maurizio Nichetti Filmographie de Paolo STOPPA | |
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