Renato RASCEL | ||
Acteur et chanteur italien | ||
Au cours de sa carrière, Renato Rascel, nom de scène de Renato Ranucci s’est imposé comme acteur comique et dramatique, danseur, chanteur et auteur-compositeur. Sa chanson la plus célèbre, Arrivederci Roma, fait partie des trois chansons italiennes les plus célèbres de tous les temps. Il est apparu dans 50 films entre 1942 et 1972. Son personnage d’employé de bureau ou de rêveur infortuné rend honneur aux gens modestes, honnêtes et pauvres, doux et sans ambition qui les rendent naturellement attachants. Renato Rascel est né à Turin, le 27 avril 1912 de Cesare et Paola Ranucci. Ses parents, qui étaient chanteurs d’opéra, donnaient un spectacle à l’époque où Renato pouvait vraiment dire qu’il était né dans les coulisses du théâtre et c’est là qu’il a passé toute sa vie. Son père a essayé de se rattraper en le faisant baptiser à Saint-Pierre de Rome et apparemment cela a fonctionné car en grandissant dans ce quartier, il a fini par chanter pour le chœur des voix blanches de Saint-Pierre sous la direction du compositeur-chef d’orchestre Lorenzo Perosi. À l’âge de 14 ans, Renato commence à jouer de la batterie dans les salles de bal de Rome. Peu de temps après, il rejoint les Di Fiorenza Sisters en tant qu’acteur, danseur et clown et en 1934, il est engagé pour son premier grand rôle par les frères Schwarts dans l’opérette Al Cavallino bianco. En 1935, il rejoint Elena Gray pour sa première tournée étrangère en Afrique. Un comique non-sensique En 1941, Renato Rascel crée sa propre compagnie de théâtre et commence à développer son humour particulier qui, dans les années suivantes, le couronnera comme l’inventeur du non-sens. Dans son spectacle, il a accentué sa stature en portant d’énormes manteaux extravagants, son plus célèbre avait une grande poche à l’arrière. À cette époque, il crée certains de ses personnages les plus célèbres tels que Napoléon et Il Corazziere, des parodies basées sur sa petite taille qui lui valent une popularité extraordinaire en Italie. En 1942, il tourne le premier d’une longue série de films, Pazzo d’amore développant et établissant son genre d’humour très particulier comme Rascel-Fifi ou Rascel marine. Le Manteau tiré d’un roman de Gogol lui vaut le prix d’interprétation à Cannes. Il y campe un employé de bureau qui rêve de s’acheter un manteau mais lorsqu’il réussit à l’acquérir, il se fait voler. Il est également l’infortuné Polycarpe, maître callygraphe où il tient un double rôle et le doux rêveur de La Passeggiata qu’il réalise lui-même. Chanteur et comédien Son succès après la Seconde Guerre mondiale est principalement dû à ses rôles principaux dans les comédies musicales de Pietro Garinei et Sandro Giovannini. Le trio artistique est à l’origine de l’existence de la comédie musicale en Italie avec Attanasio cavallo vanesio, Alvaro piuttosto corsaro, Tobia la candida spia, Un paio d’ali, Rascelinaria, Enrico ‘61. Il se produit à Londres au Piccadilly Theatre en 1962. Il a représenté l’Italie au Concours Eurovision de la chanson 1960 avec la chanson Romantica. Au cinéma, il occupe un des rôles principaux de Questi fantasmi avec Eduardo De Filippo, Les 7 Collines de Rome avec Mario Lanza, Petites femmes et haute finance avec Anita Ekberg et en 1969 Le Secret de Santa Vittoria avec Anthony Quinn et Anna Magnani. En 1977, il joue un aveugle dans Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli, sa dernière apparition. Amuseur à la télévision Avec l’arrivée de la télévision dans les foyers italiens, la RAI lui confie le rôle de divertir le pays dans la toute première émission en direct du samedi soir. Il y chante ses succès internationaux qu’il a écrits comme Venticello de Roma, Con un po’ di fantasia, Vogliamoci tanto bene, Romantica et Te voglio bene tanto tanto. Sa performance dans Le père Brown en 1970, où il interprète un prêtre qui résout des crimes dans sa communauté, devient l’un des plus grands succès télévisuels. Marié à Tina De Mola entre 1943 et 1958, il épouse la française Huguette Cartier, puis Giuditta Saltarini, sa dernière compagne depuis 1980. Renato Rascel succombe à une crise cardiaque à Rome, le 2 janvier 1991. Arrivederci l’artiste ! FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Camillo Mastrocinque |
1942 : Pazzo d’amore de Giacomo Gentilomo 1949 : Maracatumba... ma non è una rumba d’Edmondo Lozzi 1950 : Figaro-ci, Figaro-là (Figaro qua, Figaro là) de Carlo Ludovico Bragaglia 1950 : Botta e risposta de Mario Soldati 1951 : Bellezze in bicicletta de Carlo Campogalliani 1951 : Le Retour de Pancho Villa (Io sono il Capataz) de Giorgio Simonelli 1951 : Amor non ho... però... però de Giorgio Bianchi 1951 : Napoleone de Carlo Borghesio 1951 : Fiorenzo, il terzo uomo de Stefano Canzio 1952 : L'eroe sono io de Carlo Ludovico Bragaglia 1952 : Chanson du demi-siècle (Canzoni di mezzo secolo) de Domenico Paolella 1952 : J’ai choisi l’amour (Ho scelto l'amore) de Mario Zampi 1952 : Il bandolero stanco de Fernando Cerchio 1952 : Le Manteau (Il cappotto) d’Alberto Lattuada 1953 : Voleur malgré lui (Piovuto dal cielo) de Leonardo de Mitri 1953 : La Passagère (La passeggiata) de Renato Rascel 1953 : Attanasio cavallo vanesio de Camillo Mastrocinque 1954 : Alvaro piuttosto corsaro de Camillo Mastrocinque 1954 : Gran Varietà, partie Il Censore de Domenico Paolella 1954 : Questi fantasmi d’Eduardo De Filippo 1954 : Rouge et noir (Rosso e nero) de Domenico Paolella 1954 : Il matrimonio d’Antonio Petrucci 1955 : La primevère rouge (Io sono la primula rossa) de Giorgio Simonelli 1955 : Les pingouins nous regardent (I pinguini ci guardano) de Guido Leoni 1955 : Le Caroussel des variétés (Carosello del varietà) d’Aldo Quinti e Aldo Bonaldi 1956 : Rascel-Fifì de Guido Leoni 1956 : Rascel la nuit (Rascel notte) de Romolo Siena 1957 : Une histoire de Monte-Carlo (Montecarlo) de Sam Taylor 1957 : L’impossible Isabelle (La nonna Sabella) de Dino Risi 1958 : Come te movi, te fulmino! de Mario Mattoli 1958 : Rascel Marine de Guido Leoni 1958 : Les sept Collines de Rome (Arrivederci Roma) de Roy Rowland 1959 : Polycarpe, maître calligraphe (Policarpo, ufficiale di scrittura) de Mario Soldati 1959 : Les temps sont durs pour les vampires (Tempi duri per i vampiri) de Steno 1959 : Ferdinand I roi de Naples (Ferdinando I° re di Napoli) de Gianni Franciolini 1960 : Un de la Réserve (Un militare e mezzo) de Steno 1960 : Petites femmes et haute finance (Anonima cocottes) de Camillo Mastrocinque 1960 : Sanremo, la grande sfida de Piero Vivarelli 1960 : Il corazziere de Camillo Mastrocinque 1960 : L’Ours (Daniele nella gabbia dell'orso) d’Edmond Sechan 1961 : Gli attendenti de Giorgio Bianchi 1961 : En pleine bagarre (Mani in alto) de Giorgio Bianchi 1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de Vittorio De Sica 1962 : Canzoni di ieri, canzoni di oggi, canzoni di domani de Domenico Paolella 1963 : Folie d’été (Follie d’estate) de Carlo Infascelli et Edoardo Anton 1966 : Il giorno della tartaruga de Carla Ragionieri (tv) 1967 : Délire à deux (Delirio a due) de Vittorio Cottafavi (TV) 1967 : La paura delle botte de Vittorio Cottafavi (tv) 1969 : Le Secret de Santa Vittoria (Il segreto di Santa Vittoria) de Stan ley Kramer 1969 : On ne greffe pas que les cœurs (Il trapianto) de Steno 1970 : Fin de partie (Finale di partita) d’Andrea Camilleri (tv) 1972 : Le Voyage d’Astolfo (Il viaggio di Astolfo) de Vittorio Molinari (tv) 1977 : Jésus de Nazareth (Gesù di Nazareth) de Franco Zeffirelli 1980 : Nemici per la pelle de Kicca Mauri (tv) Filmographie de Renato RASCEL | |
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