![]() | Giorgia MOLL | |
Actrice italienne | ||
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Jolie brunette italienne, Giorgia Moll est surtout connue à Hollywood pour son rôle d’Eurasienne dans Un Américain bien tranquille et en France pour celui de la script dans Le Mépris. Pour le reste, mis à part des péplums avec Steve Reeves, elle est la plupart du temps reléguée au second plan. Giorgia Moll est née à Prata di Pordenone, le 14 janvier 1938 d'un père allemand et d'une mère italienne. Très jeune, elle entame une brève carrière de mannequin et remporte le concours de beauté Miss Cinéma en 1955. Elle débute l’année suivante dans des comédies légères comme Lo svitato de Carlo Lizzani avec Dario Fo, Club de Femmes de Ralph Habib, Scandale à Milan de Vincent Sherman avec Vittorio Gassman. Phuong pour Mankiewicz Giorgia Moll tourne deux comédies de Luigi Comencini avec Renato Salvatori, Maris en Liberté et Épouses dangereuses. Elle trouve son premier rôle marquant en jeune Vietnamienne Phuong dans Un Américain bien tranquille, un film d'espîonnage de Joseph L. Mankiewicz d'après Graham Greene auprès de Michael Redgrave et Audie Murphy. Remarquée pour sa douceur de jeu et ses prouesses physiques, elle s’illustre dans plusieurs films en costumes auprès de Steve Reeves comme La Charge des Cosaques, La Reine des Amazones ou Le Voleur de Bagdad. Mais surtout privilégiée pour son physique attrayant, elle a peu l’occasion de démontrer ses talents d’actrice. Elle tourne d'autres péplums comme L'Enlèvement des Sabines ou des films historiques comme Les Cosaques de Victor Tourjanski. C’est fait avec son interprétation dramatique dans Jeux précoces de Damiano Damiani qu’elle connaît la reconnaissance mais son apparition est bien courte. Laura nue censuré et la scripte de Godard En 1961, Giorgia Moll trouve son meilleur rôle, celui de Laura, jeune bourgeoise moderne instable en amour dans Laura nue de Nicolo Ferrari mais cette brillante étude psychologique féministe attire les foudres de la censure et les ciseaux d’Anasthasie empêchent d’apprécier toute la sensualité subtile de l’héroïne. Film unique de son auteur, le film n’est vraiment visible qu’en 2018 où il est salué comme une œuvre importante. L’année suivante, elle est la scripte et assistance du producteur Jack Palance dans Le Mépris de Jean-Luc Godard. Mais malgré cet éclairage, l’actrice reste en marge de la production des années soixante. Elle tourne de petits rôles dans le film érotique Cover Girls de José Bénazeraf, le film d’espionnage La Blonde de Pékin de Nicolas Gessner en infirmière Peggy ou le film de guerre Capitaine Singrid de Carol Petersen où elle est plongée dans le conflit du Katanga. La retraite à 33 ans. Luigi Comencini se rappelle au bon souvenir de Giorgia Moll en lui confiant un petit rôle d’espionne dans Les Russes ne boivent pas de coca-cola et de la nurse Judy dans L’Incompris. Après le rôle d’Olga, la femme de Jean-Louis Trintignant dans Le Voleur de Crimes de Nadine Trintignant et Josée dans Togetherness auprès de George Hamilton, l’actrice décide de prendre sa retraite à 33 ans. Elle reviendra au cinéma par deux fois pour un rôle secondaire dans Tutti dentro de et avec Alberto Sordi,Les deux prisonniers pour la télévision et des participations à des documentaires pour évoquer Luigi Comencini ou Jean-Luc Godard. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Luigi Comencini |
1955 : Non scherzare con le donne de Giuseppe Bennati 1956 : Le Fou (Lo svitato) de Carlo Lizzani 1956 : Scandale à Milan (Difendo il moi amore) de Vincent Sherman & Giulio Macchi 1956 : Les Week-ends de Néron (Mio figlio Nerone) de Steno 1956 : Club de femmes de Ralph Habib 1957 : Maris en liberté (Mariti in città) de Luigi Comencini 1958 : Un Américain bien tranquille (The Quiet American) de Joseph L. Mankiewicz 1958 : Épouses dangereuses (Mogli pericolose) de Luigi Comencini 1959 : La Charge des Cosaques (Agi Murad il diavolo bianco) de Riccardo Freda 1959 : Tunis Top Secret (Tunisi top secret) de Bruno Paolinelli 1959 : Le Miroir aux Alouettes (Costa azzura) de Vittorio Sala 1959 : Le Contrat de Mariage (La cambiale) de Camillo Mastrocinque 1960 : Les Cosaques (I Cosacchi) de Giorgio Rivalta et Viktor Tourjansky 1960 : Les Trois etc. du colonel (Las tre eccetera del Colonel) – de Claude Boissol 1960 : Jeux précoces (Il rossetto) de Damiano Damiani 1960 : Marina (Marina) de Paul Martin 1960 : La Reine des Amazones (La Regina delle Amazzoni) de Vittorio Sala 1961 : Le Voleur de Bagdad (Il Ladro di Bagdad) d’Arthur Lubin et Bruno Vailati 1961 : L’Enlèvement des Sabines (Il Ratto delle Sabine) de Richard Pottier 1961 : Laura nue (Laura nuda) de Nicolo Ferrari 1961 : Soliman le magnifique (Solimano il conquistatore) de Vatroslav Mimica & Mario Tota 1961 : Chasse à la drogue (Caccia all’uomo) de Riccardo Freda 1963 : Du Rififi chez les Grecs (Island of Love) de Morton DaCosta 1963 : Le Mépris de Jean-Luc Godard 1963 : Cover Girls de José Benazeraf 1964 : Meurtre par Accident (L’intrigo) de George Marshall & Vittorio Sala 1964 : Le Train du Samedi (Il treno del sabato) de Vittorio Sala 1964 : Un Commerce tranquille (Un affare tranquillo) de Guido Franco & Mel Welles 1966 : Un certain Monsieur Bingo (Requiem per un agente segreto) de Sergio Sollima 1966 : L'Incompris (Incompreso) de Luigi Comencini 1966 : Belfagor le Magnifique (L’arcidiavolo) d’Ettore Scola 1967 : Tom Dollar (Tom Dollar) de Marcello Ciorciolini 1967 : La Blonde de Pékin de Nicolas Gessner 1967 : Deux Idiots chez les Fritz (I barbieri di Sicilia) de Marcello Ciorciolini 1968 : Les Russes ne boiront pas de coca-cola (Italian Secret Service) de Luigi Comencini 1968 : Capitaine Singrid de Jean Leduc 1968 : Beyond Control (Sommersprossen) d’Helmut Förnbacher 1969 : Le Voleur de crimes de Nadine Trintignant 1970 : Le dernier Train de Berlin (Rekvijem) de Caslav Damjanovic 1970 : Togetherness d’Arthur Marks 1984 : Tutti dentro (Tutti dentro) d’Alberto Sordi 1985 : Les deux Prisonniers (I due Prigionieri) d’Anton Giulio Majano (tv) Filmographie de Giorgia MOLL | |
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