![]() | Terence HILL | |
Acteur et réalisateur italien | ||
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Le nom de Terence Hill est attaché au western-spaghetti à tendance humoristique. Avec ses cheveux blonds, son regard bleu, sa bonne humeur communicative, il reste durablement le tireur d’élite à la décontraction stupéfiante, flanqué de son complice poids-lourd Bud Spencer. Du cinéma populaire certes mais qui va engranger des recettes considérables. Né à Venise d’une mère allemande Hildegard Thierne et d’un ingénieur chimiste italien Girolamo Girotti, le jeune Terence Hill, qui s’appelle encore à l’époque Mario Girotti voit le jour à Venise, le 29 mars 1939. Il vit enfant dans le village de Lommatzsch oû il observe les bombardements de Dresde. Installé à Rome avec ses parents et ses deux frères, c’est d’abord un sportif de haut niveau. Enfant, il excelle en natation, discipline qu’il pratique au début des années 50 aux côtés d’un certain Carlo Pedersoli, plus connu aujourd’hui sous le nom de... Bud Spencer. Plus tard, ces deux-là se retrouveront à l’écran pour former un légendaire duo. Des bassins à l'écran Mais le jeune Terence Hill est d’abord plus attiré par les bassins que par les plateaux, et il faut le hasard, la venue de Dino Risi à une compétition de natation, pour qu’il découvre le cinéma. Âgé de 12 ans, il est choisi par le cinéaste italien pour jouer l’un des cinq enfants du film Vacanzes avec le gangster. La carrière de Terence Hill est lancée et, en parallèle d’études littéraires, il apparaît dans une trentaine de films italiens, tournant notamment pour Gianni Franciolini dans Les Amants de Villa Borghese, Mario Bava dans Les Mille et une nuits ou encore Carmine Gallone dans Carthage en flammes. Ce sont en majorité des rôles mineurs, et il faut attendre 1963, avec un second rôle dans Le Guépard de Luchino Visconti, pour que les choses s’accélèrent. De Girotti à Terence Hill Après avoir tourné des films d’aventure en Allemagne, notamment dans la série des Winnetou, il revient en 1967 dans son Italie natale et tient la vedette de Dieu pardonne, moi pas, qui marque la première de ses dix-sept collaborations avec Bud Spencer. C’est avec ce film que Mario Girotti décide d’américaniser son nom pour adopter celui de Terence Hill, choisi notamment parce qu’il porte les mêmes initiales que celui de sa mère. Grâce au duo qu’il forme avec Bud Spencer pendant une vingtaine d’années, entre 1967 et 1985, Terence Hill devient une star internationale. Les films d’action et les westerns spaghettis qui les mettent en vedette, la plupart du temps potaches, fonctionnent sur le même principe. Il est le grand fin séducteur aux yeux bleus, et Spencer, le gros placide qui balance des beignes à foison (même si Hill en distribue aussi quelques-unes !). Trinita va tout casser et ses suites, Attention, on va se fâcher !, Deux super-flics ou encore Cul et chemise, Pair et impair et Quand faut y aller, faut y aller !, le duo enchaîne les succès et marque, l’air de rien et à sa façon, l’histoire de la comédie grand public. Si le nom de Terence Hill est lié de manière indissociable à celui de Bud Spencer (et inversement), l’acteur parvient néanmoins à se forger une solide carrière en solo. Le point d’orgue de celle-ci est sans conteste le western spaghetti Mon nom est Personne en 1973, dans lequel il incarne une jeune aventurier et où il donne la réplique à Henry Fonda. On le retrouve également aux côtés de Miou-Miou dans Un Génie, deux associés, une cloche et de Catherine Deneuve dans Il était une fois la légion ou côtoyant Ernest Borgnine dans Un Drôle de flic. Derrière la caméra Terenced Hill est marié depuis 1967 à l'actrice Lori Zwickbauer. En 1990, son fils adoptif Ross meurt à l’âge de 16 ans dans un accident de voiture. Ross assiste à cette époque au tournage de l’épisode Lucky Luke et les Daltons dans lequel son père tient le rôle principal. À la suite de cette perte, Terence Hill traverse une longue période de dépression. Son autre fils, Jess sera aussi acteur. Particulièrement actif par la suite, Terence Hill s’illustre également derrière la caméra, se donnant les rôles-titres de Lucky Luke et de Don Camillo, tout en prenant soin de reformer son duo avec Spencer en 1994 pour les besoins de Petit papa baston. Grande figure de la comédie populaire, l’Italien abandonne peu à peu le grand écran pour se consacrer à la télévision, où il s’illustre dans des séries italiennes, notamment Don Matteo, un sacré détective, qui le voit incarner un... prêtre détective. Son pote Bud Spencer disparaît le 27 juin 2016. En 2018, il participe à Ballando con le stelle, la version italienne de Danse avec les Stars. L’occasion de montrer qu’à 80 ans, il a conservé toute sa drôlerie et son dynamisme. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Letitia Roman |
1951 : Vacanze col gangster de Dino Risi 1952 : La Maison du silence (La voce del silenzio) de Georg Wilhelm Pabst 1953 : Les Amants de Villa Borghese (Villa Borghese) de Gianni Franciolini 1953 : Le Chemin de l'espérance (Il viale della speranza) de Dino Risi 1953 : L'Âge de l'amour (L'età dell'amore) de Lionello de Felice 1955 : El Alamein (Divisione folgore) de Duilio Coletti 1955 : La Veine d’or (La Vena d’oro) de Mauro Bolognini 1955 : Les Égarés (Gli sbandati) de Francesco Maselli 1956 : Mamma sconosciuta de Carlo Campogalliani 1956 : I vagabondi delle stelle de Nino Stresa 1956 : Bambino (Guaglione) de Giorgio Simonelli 1957 : Lazzarella de Carlo Ludovico Bragaglia 1957 : Un dénommé Squarcio (La grande strada azzurra) de Gillo Pontecorvo 1958 : Il novelliere: The picture of Dorian Gray de Daniele D’Anza 1958 : Pousse pas grand-père dans les orties (Juke box, urli d’amore) de Mauro Morassi 1958 : L'Épée et la Croix (La Spada e la croce) de Carlo Ludovico Bragaglia 1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) de Carlo Lastricati 1959 : Le Maître de forges (Il padrone della ferriere) d’Anton Giulio Majano 1959 : Cerasella de Raffaello Matarazzo 1959 : Spavaldi e innamorati de Giuseppe Vari 1959 : Carthage en flammes (Cartagine in flamme) de Carmine Gallone 1959 : Annibal de Carlo Ludovico Bragaglia 1960 : Un de la réserve (Un militare e mezzo) de Steno 1960 : L'Esclave du pharaon (Giuseppe venduto dai fratelli) d’Irving Rapper 1961 : Les Mille et Une Nuits (Le meraviglie di Aladino) d’Henry Levin et Mario Bava 1961 : Ave Maria (Pecado d’Amor) de Luis César Amadori 1962 : Le Corsaire de la reine (Il dominatore dei sette mari) de Rudolph Maté et Primo Zeglio 1963 : Le Jour le plus court (Il giorno più corto) de Sergio Corbucci 1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti 1964 : Le Trésor des montagnes bleues (Winnetou 2. Teil) d’Harald Reinl 1964 : Parmi les vautours (Unter Geiern) d’Alfred Vohrer 1965 : Du suif dans l'Orient-Express (Schüsse im ¾ Takt) d’Alfred Weidenmann 1965 : L'Appât de l'or noir (Der Ölprinz) d’Harald Philipp 1965 : Massacre à la frontière (Old Surehand) d’Alfred Vohrer 1966 : La Vengeance de Siegfried (Die Nibelungen) d’Harald Reinl 1967 : Io non protesto, io amo de Ferdinando Baldi 1967 : La Grosse Pagaille (La Feldmarescialla) de Steno 1967 : T'as le bonjour de Trinita (Little Rita nel west) de Ferdinando Baldi 1967 : Dieu pardonne… moi pas !, (Dio perdona… Io no!) de Giuseppe Colizzi 1968 : Les Quatre de l'Ave Maria (I Quattro dell'Ave Maria) de Giuseppe Colizzi 1969 : La Colline des bottes (La Collina degli stivali) de Giuseppe Colizzi 1969 : Barbagia (La società del maessere) de Carlo Lizzani 1970 : On l'appelle Trinita (Lo chiamavano Trinità) d’Enzo Barboni 1970 : Django, prépare ton cercueil ! (Preparati la bara!) de Ferdinando Baldi 1970 : Trinita voit rouge (La collera del vento) de Mario Camus 1971 : On continue à l'appeler Trinita (…continuavano a chiamarlo Trinità) d’Enzo Barboni 1971 : Le Corsaire noir (Il corsaro nero) de Lorenzo Gicca Palli 1972 : Maintenant, on l'appelle Plata (Più forte, ragazzi!) de Giuseppe Colizzi 1972 : Et maintenant, on l'appelle El Magnifico (...e poi lo chiamarono il Magnifico) d’E Barboni 1972 : Manœuvres criminelles d’un procureur de la République (Il vero è il falso) d’E. Visconti 1973 : Mon nom est Personne (Il mio nome è Nessuno) de Tonino Valerii 1974 : Attention, on va s'fâcher ! (Altrimenti ci arrabbiamo) de Marcello Fondato 1974 : Les Deux Missionnaires (Porgi l'altra guancia) de Franco Rossi 1975 : Un génie, deux associés, une cloche (Un genio, due compari, un pollo) de D. Damiani 1977 : Il était une fois la Légion (March or Die) de Dick Richards 1977 : On m'appelle Dollars (Mister Miliardo) de Jonathan Kaplan 1977 : Deux super-flics (I due superpiedi quasi piatti) d’Enzo Barboni 1978 : Pair et Impair (Pari e dispari) de Sergio Corbucci 1979 : Cul et Chemise (Io sto con gli ippopotami) de Italo Zingarelli 1980 : Un drôle de flic (Poliziotto superpiù) de Sergio Corbucci 1981 : Salut l'ami, adieu le trésor (Chi trova un amico, trova un tesoro) de Sergio Corbucci 1983 : Quand faut y aller, faut y aller (Nati con la camicia) d’Enzo Barboni 1984 : Attention les dégâts (Non c'è due senza quattro) d’Enzo Barboni 1984 : Don Camillo (Don Camillo) de Terence Hill 1985 : Les Super-flics de Miami (Miami Supercops-I poliziotti dell'ottava strada) de B. Corbucci 1987 : Renegade (Renegade - Un osso troppo duro) d’Enzo Barboni 1991 : Lucky Luke (Lucky Luke) de Terence Hill 1994 : Petit papa baston (Botte di Natale) de Terence Hill 1997 : Cyberflic (Potenza virtuale) d’Antonio Margheriti 2000 : Don Matteo, un sacré détective (Don Matteo) d’Enrico Oldoini (tv) 2006 : L’uomo che sognava con le aquile de Vittorio Sindoni (tv) 2008 : L’uomo che cavalcava nel buio de Salvatore Basile (tv) 2009 : Doc West de Terence Hill et Giulio Base 2009 : Doc West 2 - L'Homme à la gachette (Triggerman) de Terence Hill et Giulio Base 2011 : Un passo dal cielo d’Enrico Oldoini (tv) 2018 : My name is Thomas (La chiamavano Maryam) de Terence Hill Filmographie de Terence HILL | |
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