Andrea CHECCHI
 Acteur italien
Acteur élégant et imposant, Andrea Checchi a parcouru toute l’histoire du cinéma italien de Blasetti des années trente au néo-réalisme et le cinéma de genre des années soixante. Pourtant cet excellent acteur de composition, second rôle quelque fois en tête d'affiche n’a jamais été une vedette de cinéma. Une bonne raison de redécouvrir cet acteur discret mais indispensable.
Andrea Checchi est né à Florence le 21 octobre 1916. Il entre très jeune à l’Académie des beaux-arts de Florence mais abandonne très vite la peinture pour se consacrer à l’art dramatique. Il s'installe à Rome pour fréquenter le Centre expérimental de cinématographie où il suit les cours d’Alessandro Blasetti qui le fait débuter au cinéma à 18 ans dans 1860. Moins d'un an plus tard, il joue un second rôle dans La Vieille Garde, toujours sous la direction de Blasetti.
Bon second rôle du cinéma fasciste
Andrea Checchi occupe de nombreux seconds rôles dans des films de Max Ophüls (La Signora di tutti), Zoltan Korda (La Conquête de l’air), Goffredo Alessandrini (Luciano Serra, pilote), Guido Brignone (Sous la Croix du Sud), Carlo Campogalliani (Montevergine) Mario Camerini (Les Grands Magasins), Carmine Gallone (Manon Lescaut) et bien sûr Alessandro Blasetti (Ettore Fieramosca). Il est remarqué dans Les Cadets de l’Alcazar d’Augusto Genina, un monument du cinéma fasciste où il interprète Bruno. Il est remarquable en professeur dans Leçon de chimie à neuf heures de Mario Mattoli qui a pour élève Alida Valli, Irasema Dilian et Tatiana Farnese. Dès lors, Andrea Cecchi fait partie des jeunes acteurs italiens les plus recherchés, tant pour des rôles dramatiques que fantaisistes.
L'éternel perdant
Considéré comme un acteur moderne et anti-star, Andrea Checchi incarne pendant des années la figure du perdant, du résigné et de l’instable. Ses personnages, souvent vêtus de vêtements froissés avec des cravates systématiquement tordues, lui ont permis de rivaliser avec Massimo Girotti. Héritier naturel de Fosco Giachetti, il campe un exceptionnel écrivain Corrado Silla dans Malombra de Mario Soldati face à Isa Miranda. Doté d'une voix rauque mais sensuelle qui a largement contribué à renforcer son image d'homme à la personnalité parfois faible mais animée de bons sentiments, il glisse sans problème du romantisme fantastique au néo-réalisme. Il incarne en 1945 le partisan Bruno, ouvrier d’imprimerie dans le superbe Deux Lettres anonymes de Mario Camerini aux côtés de Clara Calamai. Mais déjà après la guerre, les choses ont changé. Malgré le premier Nastro d'Argent du meilleur acteur principal obtenu pour Deux lettres anonymes en 1946, les opportunités de premiers rôles sont plus rares, d’autant que son visage marqué se prête surtout à incarner des perdants et des vaincus, mais qui n'ont jamais perdu leur dignité.
Films d'auteur et films de genre
Son jeu sobre et mesuré oriente de plus en plus la carrière d’Andrea Checchi vers des seconds rôles qui embellissent de grands films comme La Chasse tragique de Giuseppe De Santis, Attention Bandit de Carlo Lizzani, Heureuse Époque de Blasetti, La Dame sans Camélia de Michelangelo Antonioni, L’Intruse de Raffaello Matarazzo ou Bonsoir Maître de Giorgio Bianchi. Il obtient un Nastro d’argent du meilleur second rôle pour Parole de Voleur de Nanni Loy et Gianni Puccini. À partir des années soixante, il intensifie sa présence dans la petite lucarne. S’il cède au cinéma de genre en vogue avec La Terreur des Barbares, Le Masque du Démon, Le dernier des Vikings, il participe à des productions ambitieuses comme La Longue Nuit de 43 de Fiorestino Vancini, Le Diabolique Monsieur Mabuse de Fritz Lang, La Ciocara de Vittorio De Sica, L’Assassin d’Elio Petri, Traqués par la Gestapo et Le Procès de Vérone. Il peut être indépendamment partisan ou fasciste, nazi ou résistant.
Fin de carrière à la télévision
Pour le petit écran, il incarne le père McMillan dans Une Tragédie américaine, le capitaine Ivan Mironov dans La Fille du capitaine, Valkov dans Résurrection, John Sedley dans Vanity Fair et l'inspecteur Bonsanti dans The Sign of Command. Souffrant de périartrite, une maladie auto-immune, il est hospitalisé à Genève. Revenu à Rome, il meurt à l’hôpital Salvator Mundi à l'âge de 57 ans, le 29 mars 1974. Marié à la Hongroise Erika Schwarze, Andrea Checchi était le père d’Enrico Roberto Checchi, décorateur de télévision, né en 1939 et décédé en 2018.


FILMOGRAPHIE :

Avec Anna Maria Gherardi
1934 : Stadio de Carlo Campogalliani
1934 : 1860 (Sicilia 1860) d’Alessandro Blasetti
1934 : L’ultimo dei Bergerac de Gennaro Righelli
1934 : La Vieille Garde (Vecchia guardia) d’Alessandro Blasetti
1934 : La Dame de tout le monde (La signora di tutti) de Max Ophüls
1935 : Amore de Carlo Ludovico Bragaglia
1936 : Arme blanche (Arma bianca) de Ferdinando Maria Poggioli
1936 : La Conquête de l’air (Conquest of the air) d’Alexander Esway
1938 : Luciano Serra, pilote (Luciano Serra, pilota) de Goffredo Alessandrini
1938 : L’ultima carta de Piero Ballerini
1938 : Sous la Croix du Sud (Sotto la croce del sud) de Guido Brignone
1938 : Ettore Fieramosca (Ettore Fieramosca) d’Alessandro Blasetti
1939 : La conquista dell’aria de Romolo Marcellini
1939 : La grande Luce (Montevergine) de Carlo Campogalliani
1939 : Grands magasins (I grandi magazzini) de Mario Camerini
1939 : Piccolo hotel de Piero Ballerini
1939 : La notte delle beffe de Carlo Campogalliani
1940 : Les Pirates du Golfe (I pirati dei golfo) de Romolo Marcellini
1940 : Manon Lescaut (Manon Lescaut) de Carmine Gallone
1940 : Les Cadets de l’Alcazar (L’assedio dell’Alcazar) d’Augusto Genina
1940 : È sbarcato un marinaio de Piero Bellerini
1940 : La leggenda azzurra de Giuseppe Guarino
1940 : Giù il sipario de Raffaello Matarazzo
1940 : Incanto di mezzanotte de Mario Baffico
1940 : Amiamoci così de Giorgio Simonelli
1941 : Alerte aux blancs (Senza cielo) d’Alfredo Guarini
1941 : Le Roi d’Angleterre ne paie pas (Il re d’Inghilterra non paga) de Giovacchino Forzano
1941 : Ragazza che dorme de Giovacchino Forzano
1941 : Leçon de chimie à neuf heures (Ore 9 lezione di chimica) de Mario Mattoli
1941 : Brivido de Giacomo Gentilomo
1942 : La Nuit tragique (Tragica notte) de Mario Soldati
1942 : Chaînes invisibles (Catene invisibili) de Mario Mattoli
1942 : Via delle cinque lune de Luigi Chiarini
1942 : Solitudine de Livio Pavanelli
1942 : Avanti c’è posto de Mario Bonnard
1942 : M.A.S. de Romolo Marcellini
1942 : La Comtesse de Castiglione (La contessa Castiglione) de Flavio Calzavara
1942 : Lèvres closes (Labbra serrate) de Mario Mattoli
1943 : Malombra (Malombra) de Mario Soldati
1943 : Jacques l’Idéaliste (Giacomo l’idealista) d’Alberto Lattuada
1943 : Tempesta sul golfo de Gennaro Righelli
1943 : Tutta la vita in ventiquattr’ore de Carlo Ludovico Bragaglia
1943 : La valle del diavolo de Mario Mattoli
1943 : Tristi amori de Carmine Gallone
1943 : Lettere al sottotenente de Goffredo Alessandrini
1944 : Vers l’abîme (Lacrime di sangue) de Guido Brignone
1944 : Vivere ancora de Nino Giannini
1944 : Le Chemin du péché (Le vie del peccato) de Giorgio Pastina
1944 : Deux lettres anonymes (Due lettere anonime) de Mario Camerini
1945 : I dieci comandamenti, « Non nominare il nome di Dio invano» de Giorgio Walter Chili
1945 : Une jeune fille sage (Biraghin) de Carmine Gallone
1945 : La Nuit porte conseil (Roma città libera) de Marcello Pagliero
1945 : Les Hommes perdus (Cronaca nera) de Giorgio Bianchi
1946 : Armando le mystérieux (La primula bianca) de Carlo Ludovico Bragaglia
1946 : Albergo Luna, camera 34 de Carlo Ludovico Bragaglia
1946 : Un Américain en vacances (Un Americano in vacanza) de Luigi Zampa
1946 : Ultimo amore de Luigi Chiarini
1947 : Eleonora Duse de Filippo Walter Ratti
1947 : Les frères Karamazoff (I fratelli Karamazoff) de Giacomo Gentilomo
1947 : Chasse tragique (Caccia tragica) de Giuseppe De Santis
1948 : Le Carrefour des passions (Gli uomini sono nemici) d’Ettore Giannini
1948 : Città dolente de Mario Bonnard
1948 : Rondini in volo de Luigi Capuano
1949 : Au-delà des Grilles (Le mura di Malapaga) de René Clément
1950 : Paolo et Francesca (Paolo e Francesca) de Raffaello Matarazzo
1950 : Le Ciel est rouge (Il cielo è rosso) de Claudio Gora
1950 : Terre Promise (Il grido della terra) de Duilio Coletti
1950 : Le Capitaine noir (Il capitano nero) de Giorgio Ansoldi & Alberto Pozzetti
1950 : Il sentiero dell’odio de Sergio Grieco
1951 : La strada finisce sul fiume de Luigi Capuano
1951 : Terre de violence (Amore e sangue) de Marino Girolami & Hans Wolff
1951 : L’eroe sono io ! de Carlo Ludovico Bragaglia
1951 : Attention ! Bandits ! (Achtung ! bandidi !) de Carlo Lizzani
1951 : Acte d’accusation (Atto d’accusa) de Giacomo Gentilomo
1952 : Le Capitaine vénitien (Il capitano di Venezia) de Gianni Puccini
1952 : Don Lorenzo (La canzone della vita) de Carlo Ludovico Bragaglia
1952 : Heureuse époque (Altri tempi) d’Alessandro BlasettI Segment « Meno di un giorno»
1953 : La Dame sans camélia (La signora senza camelie) de Michelangelo Antonioni
1953 : Pitié pour celle qui tombe (Pietà per chi cade) de Mario Costa
1954 : Si vincessi cento milioni, « Il pensionato » de Carlo Moscovini & Carlo Campogalliani
1954 : Operazione notte de Giuseppe Bennati
1954 : La campana di San Giusto de Mario Amendola & Ruggero Maccari
1954 : Amours d’une moitié de siècle (Amori di mezzo secolo) d’Antonio Pietrangeli
1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) d’Alessandro Blasetti
1954 : Tripoli, bel suol d’amore de Ferruccio Cerio
1954 : L’amour viendra (Appassionatamente) de Giacomo Gentilomo
1954 : La Maison du Souvenir (Casa Ricordi) de Carmine Gallone
1954 : Les deux Orphelines (Le due orfanelle) de Giacomo Gentilomo
1954 : Torpilles humaines (Siluri umani) d’Antonio Leonviola
1955 : Addio Napoli ! de Roberto Bianchi Montero
1955 : Rouge et noir (Rosso e nero) de Domenico Paolella
1955 : Processo all’amore de Vincenzo Liberti
1955 : La Mère et l’enfant (Disperato addio) de Lionello De Felice
1955 : Bonsoir maitre (Buananotte… avvocato !) de Giorgio Bianchi
1955 : Le Trésor de Rommel (Il tresoro di Rommel) de Romolo Marcellini
1955 : I quattro del getto tonante de Fernando Cerchio
1956 : L’Intruse (L’intrusa) de Raffaello Matarazzo
1957 : Terreur sur Rome (Terrore sulla città) d’Anton Giulio Majano
1957 : Nos plus belles Années (I giorni più belli) de Mario Mattoli
1957 : Suprême confession (Suprema confessione) de Sergio Corbucci
1957 : Parola di ladro de Nanni Loy & Gianni Puccini
1957 : Mattino di primavera de Giacinto Solito
1958 : L’ennemi de ma femme (Il nemico di mia moglie) de Gianni Puccini
1959 : La terreur de barbares (Il terrore dei barbari) de Carlo Campogalliani
1959 : I mondo dei miracoli de Luigi Capuano
1959 : Le cameriere de Carlo Ludovico Bragaglia
1959 : Les nuits du Teddy Boys (Le notti dei Teddy Boys) de Leopoldo Savona
1960 : L’impiegato de Gianni Puccini
1960 : I piaceri dello scapolo de Giulio Petroni
1960 : Le diabolique docteur Mabuse (Die 1000 augen des Dr. Mabuse) de Fritz Lang
1960 : La Paysanne aux pieds nus (La Ciocciara) de Vittorio De Sica
1960 : La longue Nuit de 43 (La lunga notte dell’ 43) de Florestano Vancini
1960 : Le Masque du démon (La maschera del demonio) de Mario Bava
1960 : Le Tueur (Il sicario) de Damiano Damiani
1960 : Chasse à la drogue (Caccia all’uomo) de Riccardo Freda
1961 : Don Camillo… Monseigneur ! (Don Camillo monsignore… ma non troppo) de C Gallone
1961 : L’Assassin (L’assassino) d’Elio Petri
1961 : Traqués par la Gestapo (L’oro di Roma) de Carlo Lizzani
1961 : La Ruée des Vikings (Gli invasori) de Mario Bava
1961 : Akiko de Luigi Filippo D’Amico
1961 : Le dernier des Vikings (L’ultimo dei Vikinghi) de Giacomo Gentilomo
1962 : La Furie des S.S. (Dieci italiani per un tedesco) de Filippo Walter Ratti
1962 : Colpo gobbo all’italiana de Lucio Fulci
1962 : Cronache del’22 de Francesco Cinieri
1962 : Les Gauchos (Il sangue e la sfida) de Nick Nostro
1962 : L’Amnésique de Collegno (Lo smemorato di Collegno) de Sergio Corbucci
1962 : Ultimatum alla vita de Renato Polselli
1962 : Une Tragédie américaine (Una tragedia americana) d'Antonio Giulio Majano (tv)
1962 : Mon ami Benito (Il mio amico Benito) de Giorgio Bianchi
1963 : Vénus impériale (Venere imperiale) de Jean Delannoy
1963 : Le Procès de Vérone (Il processo di Verona) de Carlo Lizzani
1963 : Il criminale de Marcello Baldi
1963 : Défi à Gibraltar (Beta Som) de Charles Frend & Bruno Valatti
1964 : Rome contre Rome (Roma contro Roma) de Giuseppe Vari
1964 : La Vengeance des Gladiateurs (La vendetta dei gladiatori) de Luigi Capuano
1964 : Avec amour et avec rage (La costanza della ragione) de Pasquale Festa Campanile
1964 : Le Grand Hold-Up de Milan (Super rapina a Milano) d’Adriano Celentano
1964 : Marcher ou mourir (Italiani brava gente) de Giuseppe De Santis
1964 : La Vie de Michel-Ange (Vita di Michelangelo) de Silverio Blasi (tv)
1965 : I soldi de Gianni Puccini
1965 : Un Doigt sur la gâchette (Io uccido, tu uccidi) de Gianni Puccini
1965 : La Fille du Capitaine (La figlia del capitano) de Leonardo Cortese (tv)
1965 : Hercule défie Spartacus (Il gladiatore che sfidò l’impero) de Domenico Paolella
1965 : La donna di fiori d’Anton Giulio Majano (tv)
1965 : À l’italienne (Made in Italy) de Nanni Loy
1965 : Résurrection (Rezurrezione) de Franco Enriquez (tv)
1965 : La Vie de Dante (Vita di Dante) de Vittorio Cottafavi (tv)
1966 : Un bambino d’Alessandro Brissoni (tv)
1966 : Il nero de Giovanni Vento
1966 : Le troisième Visiteur (Il terzo visitore) d’Enrico Colosimo (tv)
1966 : Moi, moi, moi et les autres (Io, io, io... e gli altri) d’Alessandro Blasetti
1966 : La cinquième Colonne (Quinta colonna) de Vittorio Cottafavi (tv)
1966 : El Chuncho (Quien sabe ?) de Damiano Damiani
1967 : Abraham Lincoln (Abramo Lincoln, cronaca di un delitto) de Daniele D’Anza (tv)
1967 : I racconti del faro d’Angelo D’Alessandro (tv)
1967 : Delitto impossibile de Sergio Velitti (tv)
1967 : La brève Gloire de monsieur Miffin (Breve gloria di mister Miffin) d’A. Giulio Majano (tv)
1967 : Les Frères Cervi (I sette fratelli Cervi) de Gianni Puccini
1967 : Vanity Fair (La fiera della vanità) d’Anton Giulio Majano (tv)
1967 : La Défaite de Trotsky (La sconfitta di Trotsky) de Marco Leto (tv)
1968 : El « Che » Guevara de Paolo Heusch
1968 : Les bonnes Gens (La brava gente) de Giuseppe Fina (tv)
1968 : Si je te disais (Se te lo raccontassi) de Bruno Corbucci (tv)
1969 : Cerca di capirmi de Mariano Laurenti
1969 : Le Sourire de la Joconde (Il sorriso della Gioconda) d’Enrico Colosimo (tv)
1970 : Waterloo (Vaterloo) de Sergueï Bondartchouk
1970 : Histoire de Pablo (Storia di Pablo) de Sergio Velitti (tv)
1970 : Requiem pour un poids lourd (Requiem per un peso massimo) de Maurizio Scaparro (tv)
1971 : Un apprezzato professionista di sicuro avvenire de Giuseppe De Santis
1972 : Processo ad un atto di valore de Marcello Baldi (tv)
1972 : La Pierre de Lune (La pietra di luna) d’Anton Giulio Majano (tv)
1973 : Ferrante (Baciamo le mani) de Vittorio Shiraldi
1973 : La Famille Barrett (La famiglia Barrett) de Fulvio Tolusso (tv)
1973 : Ma grande Aventure (La mia grande avventura) d’Angelo D’Alessandro (tv)
1974 : Una donna per sette bastardi de Roberto Bianchi Montero
1977 : Sacco et Vanzetti (Sacco e Vanzetti) de Giacomo Colli (tv)


Filmographie d'Andrea CHECCHI
 
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