Imanol ARIAS | ||
Acteur espagnol | ||
Manuel María Arias Domínguez, dit Imanol Arias voit le jour à Riaño dans la province de León, le 26 avril 1956. Il passe son enfance et sa jeunesse dans la ville biscayenne d’Ermua, où sa famille s’est installée pour des raisons professionnelles. Imanol devient fortement enraciné dans la culture basque au point de se considérer comme un acteur basque. Il entame une formation en électronique qu’il abandonne pour se consacrer définitivement au jeu d’acteur, intégrant plusieurs compagnies de théâtre indépendantes au Pays basque. Il participe à la mise en scène de El sombrero de tres picos, de Pedro Antonio de Alarcón et se rend en 1975 à Madrid où il travaille comme figurant au Teatro de la Zarzuela, mais échoue à l’examen d’entrée de l’École d’art dramatique. En 1976, il apparaît dans un petit rôle dans La Corea de Pedro Olea et avec l’aide de l’acteur Juan Diego, participe à des productions théâtrales comme La vida es Sueno et Los Cuernos de don Friolera. Avec les jeunes auteurs Avec la création en 1978 du Centre Dramatique National, fondé par Adolfo Marsillach, il est engagé pour participer à trois de ses premières œuvres qui lancent sa carrière professionnelle. En 1980, il se rend à Cuba pour jouer son rôle principal de Cecilia réalisé par Humberto Solás qui est présenté au Festival de Cannes en 1982. Il tourne quatre films importants : Le Labyrinthe des Passions de Pedro Almodovar, La Ruche de Mario Camus, Démons dans le jardin de Manuel Gutiérrez Aragón et Béarn de Jaime Chávarri. Sa popularité augmente avec la diffusion de la série télévisée Anneaux d’or, dans laquelle il donne la réplique à son auteuse Ana Diosdado. Arias devient l’un des interprètes les plus demandés du cinéma espagnol de l’époque en étant un partenaire récurrent de jeunes visages comme Ana Belén, Ángela Molina et Victoria Abril et des acteurs établis comme Fernando Rey ou Francisco Rabal. Des choix risqués Il incarne le personnage complexe d’un homosexuel lié du mouvement indépendantiste basque dans Le Sexe du Diable d’Imanol Uribe, et d’un scientifique introverti dans Le Temps du Silence de Vicente Aranda avec qui il entame une collaboration prolongée par El Lute et El Lute 2, unanimement salué pour son incarnation d’Eleuterio Sanchez, L’amant bilingue avec Ornella Muti et L’Intrus avec Victoria Abril. Les succès s’accumulent tout au long des années 80 avec Paroles divines de José Luis García Sánchez, Camila de Maria Luisa Bemberg. En 1989, il revient au théâtre pour jouer Comédie sans titre de Federico García Lorca et Caligula d’Albert Camus. Parallèlement, il incarne pour la télévision du commissaire Flores pendant deux saisons de Brigade centrale. Le patriarche ibérique En 1995 Imanol Arias retrouve Pedro Almodóvar pour La fleur de mon secret où marié à Marisa Paredes, il part en mission militaire pour la Bosnie. Alternant cinéma et télévision, il prête sa voix pour des films d’animation, s’associe à Lluis Homar pour Les Cocottes de papier d’Emilio Aragón et à Gael Garcia Bernal dans le film argentin Eva ne dort pas de Pablo Aguero. Devenu barbu, il incarne les médecins, les journalistes (Territoire comanche) les sultans (De sable et de feu) et les éclésiastiques (De chair et d’os). En reconnaissance de sa longue carrière cinématographique, il reçoit en 2003 un prix d’honneur décerné dans le cadre du Festival du film espagnol de Malaga. Imanol Arias a épousé l’actrice Socorro Anadón vers 1980, mais ils se sont séparés peu de temps après. Il a deux enfants Jon en 1987 et Daniel en 2001, nés de sa relation avec l’actrice Pastora Vega, dont, après 25 ans de relation de 1984 à 2009, il s’est séparé. Il se remarie en 2010 avec sa partenaire de théâtre Irene Meritxell mais leur union se conclut par un troisième divorce en 2021. Parallèlement à sa carrière d’acteur, Imanol Arias participe à diverses actions humanitaires et gestes pour la paix au Pays basque, en plus d’être choisi par l’UNICEF comme ambassadeur spécial et d’appartenir à plusieurs ONG. Il possède également sa propre société de production. Seule ombre au tableau, en mai 2016, une information judiciaire a été ouverte pour délit présumé de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. Malgré ce contretemps, l’acteur poursuit sa carrière et demeure un des plus grands artisans du renouveau du cinéma espagnol. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Victoria Abril |
1976 : La Corea de Pedro Olea 1980 : Elisita de Juan Caño Arecha 1981 : Cécilia (Cecilia) d’Humberto Solas 1982 : Le Labyrinthe des passions (Laberinto de pasiones) de Pedro Almodóvar 1982 : Démons dans le jardin (Demonios en el jardín) de Manuel Gutiérrez Aragón 1982 : Juanita la Larga d’Eugenio Martín 1982 : La Ruche (La colmena) de Mario Camus 1983 : Béarn (Bearn o La sala de las muñecas) de Jaime Chávarri 1983 : Les Anneaux d’or (Anillos de oro) de Pedro Maso 1984 : Fuego eterno de José Ángel Rebolledo 1984 : Camila (Camila) de María Luisa Bemberg 1984 : Le sexe du diable (La muerte de Mikel) d’Imanol Uribe 1985 : Lulu de la Nuit (Lulú de noche) d’Emilio Martínez Lázaro 1985 : Luces de Bohemia de Miguel Ángel Diez 1986 : Bandera Negra (Bandera negra) de Pedro Olea 1986 : Le Temps du Silence (Tiempo de silencio) de Vicente Aranda 1987 : El Lute (El Lute, camina o revieta) de Vicente Aranda 1987 : Divines paroles (Divinas palabras) de José Luis García Sánchez 1988 : El Lute 2, demain tu seras libre (El Lute II: Mañana seré libre) de Vicente Aranda 1990 : Seule avec toi (A solas contigo) d’Eduardo Campoy 1991 : Veraz (Bienvenido a Veraz) de Xavier Castano 1992 : Una mujer bajo la lluvia de Gerardo Vera 1993 : L’Amant bilingue (El amante bilingüe) de Vicente Aranda 1993 : Tierno verano de lujurias y azoteas de Jaime Chávarri 1993 : Tango Feroz: la leyenda de Tanguito de Marcelo Piñeyro 1993 : Intruso (Intruso) de Vicente Aranda 1994 : Sálvate si puedes de Joaquín Trincado 1994 : Tous les hommes sont égaux (Todos los hombres sois iguales) de Manuel Gómez Pereira 1995 : La Fleur de mon Secret (La flor de mi secreto) de Pedro Almodóvar 1996 : Un asunto privado d’Imanol Arias 1996 : La leyenda de Balthasar el castrado de Juan Miñón 1996 : A tres bandas d’Enrico Coletti 1996 : Territoire comanche (Territorio comanche) de Gerardo Herrero 1996 : Ilona llega con la lluvia de Sergio Cabrera 1996 : Rigor mortis de Koldo Azkarreta 1996 : En brazos de la mujer madura de Manuel Lombardero 1996 : Africa (África) d’Alfonso Ungría 1997 : Buenos Aires me mata de Beda Docampo Feijóo 2000 : Quiero morir de Toni Meca 2000 : Amigos de Jesús: María Magdalena d’Elisabetta Marchetti, Raffaele Mertes 2000 : En attendant le Messie (Esperando al Mesías) de Daniel Burman 2000 : La Voix de son maître (La voz de su amo) d’Emilio Martínez Lázaro 2001 : Dis-moi que tu m’aimes (Dime que me quieres) de Fernando Colomo 2001 : Una casa con vistas al mar d’Alberto Arvelo 2001 : Sauvages (Salvajes) de Carlos Molinero 2003 : Besos de gato de Rafael Alcázar 2006 : La semana que viene (sin falta) de Josetxo San Mateo 2007 : Lo que tiene el otro de Miguel Perelló 2010 : Pájaros de papel d’Emilio Aragón 2011 : Mi primera boda d’Ariel Winograd 2013 : Libertador d’Alberto Arvelo 2013 : Vicente Ferrer de Vicente Ferrer Moncho 2014 : Murieron por encima de sus posibilidades d’Isaki Lacuesta 2014 : Torrente 5: Operación Eurovegas de Santiago Segura 2015 : Anacleto, agent secret (Anacleto, Agente secreto) de Javier Ruiz Caldera 2015 : Eva ne dort pas (Eva no duerme) de Pablo Agüero 2015 : Incidencias de José Corbacho, Juan Cruz 2017 : Départ involontaire (Despido procedente) de Lucas Figueroa 2017 : De Sable et de feu (El sueño del califa) de Souheil Ben-Barka 2018 : La última palabra d’Iván Mazza 2019 : Sordo (Sordo) d’Alfonso Cortés-Cavanillas 2019 : De chair et d’os (Legado en los huesos) de Fernando González Molina 2020 : Une Offrande à la tempête (Ofrenda a la tormenta) de Fernando González Molina 2020 : Retrato de la mujer blanca con pelo cano y arrugas d’Iván Ruiz Flores Filmographie d'Imanol ARIAS | |
Sommaire Acteurs > Sommaire Acteurs Européens > Contact |