![]() | Horst BUCHHOLZ | |
Acteur allemand | ||
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Connu comme le benjamin des Sept Mercenaires, Horst Buccholz a connu une carrière parsemée de beaux succès mais offre dans l'ensemble une filmographie décevante où son dilletantisme ne permet pas de faire conserver une image durable dans le panorama cinématographique international.
Horst Werner Buchholz voit le jour le 4 décembre 1933, dans le quartier berlinois de Neukölin. Fils de Marie Hasenkamp, il ne connaîtra jamais son père biologique et sera élevé dans une famille d’accueil. Sa mère se remarie avec le cordonnier Hugo Buchholz et reprend son fils près d’elle dans le quartier populaire berlinois de Prenzlauer Berg. Après la naissance d'une demi-sœur Heidi en 1941, la famille doit fuir les bombardements incessants de la capitale allemande en 1943. Sa famille est évacuée en Silésie et ne revient à Berlin qu'après la fin de la guerre. Le beau jeune premier En 1948, il intègre le Metrop Theater et obtient un petit rôle dans la pièce Émile et les détectives. Encouragé par cette première expérience, il poursuit son chemin au théâtre notamment au Schiller Theatre, et parallèlement, il entame une carrière à la radio. Il fait sa première apparition non créditée au cinéma, dans le policier Le sentier mène à Berlin de Frantisek Cáp. Repéré lors d'une représentation théâtrale, Julien Duvivier l'engage pour un incarner le jeune et beau Vincent Loringer, dans la version allemande de Marianne de ma jeunesse avec Marianne Hold. Il enchaîne avec le rôle du jeune russe Mischa Bjelkin qui veut passer en Allemagne de l'Est dans le mélodrame Ciel sans étoile. Il remporte le Prix d'Argent du cinéma du meilleur espoir masculin aux prix du cinéma germanique en Allemagne. Au milieu des années cinquante il accède au vedettariat avec des rôles de jeunes rebelles ambigus, notamment dans Les demi-sel de Georg Tressler où il interprète Freddy, le chef d'une bande de voyous, La Confession d'un escroc de Kurt Hoffman en imposteur au charme irrésistible pour Liselotte Pulver ou La zone interdite de Frank WisbarEn quelques films, il devient célèbre et déjà on le surnomme le James Dean allemand. Chico le mercenaire En 1956, il vit une amourette avec Romy Schneider, alors âgée de 17 ans, sa partenaire d’Un petit coin de Paradis et Monpti. Dans Résurrection de Rolf Hansen Il est un séduisant prince qui séduit et abandonne une fille du peuple, enceinte incarnée par sa future femme Myriam Bru. Les producteurs étrangers et notamment d'Hollywood s’intéressent de plus en plus à lui. En 1959, il joue à Broadway une version de Chéri de Colette, un rôle de fils gâté qui lui va bien. Horst Buchholz tourne en Angleterre Les yeux du témoin de Jack Lee Thompson. À Hollywood dans Les sept mercenaires de John Sturges où il campe Chico, le plus jeune du groupe en quête d’aventures romanesques, le rôle sympathique d'un tueur qui abandonne son métier pour devenir fermier. Après Fanny de Joshua Logan où il joue Marius malgré son apparence peu méridionale, il trouve son meilleur rôle dans le chef-d'œuvre Un, deux, trois de Billy Wilder. Il y joue un communiste pur et dur en Allemagne de l’Est qui se fait embobiner par un représentant de Coca-Cola joué par James Cagney.Gueulard, cynique et furibard, Horst Buchholz y est irrésistible. Il s'illustre encore dans À neuf heures de Rama de Mark Robson autour de l’assassinat de Gandhi et donne la réplique à la grande Bette Davis dans L’ennui de Damiano Damiani. Les années suivantes, il s’impose en star dans plusieurs superproductions européennes, parmi lesquelles La fabuleuse aventure de Marco Polo de Denys de La Patellière et Les aventures extraordinaires de Cervantes de Vincent Sherman. Des personnages ambigus Par la suite, Horst Buchholz délaisse le cinéma et se consacre au théâtre. Une fin de carrière peu exaltante faite de films sexuels comme L’Astragale avec Marlène Jobert, Le Sauveur avec Muriel Catala ou Aphrodite avec Valérie Kaprisky, des films d’aventure comme De l’Enfer à la Victoire, Avalanche Express, Sahara ou Aigle de Fer 3. Au milieu de cette production peu enthousiasmante se démarquent ses prestations dans Si loin, si proche de Wim Wenders en 1992 et dans La vie est belle de Roberto Benigni en 1997 où il est le stupide Docteur Lessing. Il est en revanche très présent à la télévision à partir de 1970 aussi bien en Allemagne avec Inspecteur Derrick, Le Renard ou Niemandsland qu’aux États-Unis dans L’Île fantastique, La Conquête de l’Ouest ou Drôles de Dames. Marié avec l’actrice Myriam Bru depuis 1958, le couple a deux enfants, Christopher et Béatrice. Horst est un mari infidèle. Pourtant, Myriam ne cesse de soutenir son mari. La seule chose qu’elle ne lui ait jamais pardonnée est d’avoir ruiné sa propre carrière en repoussant les propositions de réalisateurs comme Elia Kazan, Luchino Visconti et Federico Fellini. Horst Buchholz décide, à cinquante ans de révéler sa bisexualité et d’aller vivre avec son compagnon à Berlin. Son fils Christopher produit et réalise le documentaire Horst Buchholz, mein Papa. Horst Buchholz meurt le 3 mars 2003, emporté par une embolie pulmonaire, contractée après une opération d’une fracture de la hanche. Il n'avait que 69 ans. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Joshua Logan |
1955 : Marianne de Julien Duvivier 1955 : Ciel sans étoiles (Himmel ohne Sterne) d’Helmut Käutner 1956 : Régine (Regine) d’Harald Braun 1956 : Les Demi-sel (Die Halbstarken) de Georg Tressler 1957 : Pour l'amour d’une reine (Herrscher ohne Krone) d’Harald Braun 1957 : Un petit coin de paradis (Robinson soll nicht sterben) de Josef von Báky 1957 : Les Confessions de Félix Krull (Bekenntnisse des Hochstaplers F. Krull) de K. Hoffmann 1957 : Monpti d’Helmut Käutner 1958 : Ein Stück vom Himmel de Rudolf Jugert 1958 : Terminus amour (Endstation Liebe) de Georg Tressler 1958 : Zone-Est interdite (Le monde a tremblé) (Nasser Asphalt) de Frank Wisbar 1958 : Résurrection (Auferstehung) de Rolf Hansen 1959 : Les Yeux du témoin (Tiger Bay) de J. Lee Thompson 1959 : Les Mutins du Yorik (Das Totenschiff) de Georg Tressler 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges 1961 : Fanny (Fanny) de Joshua Logan 1961 : Un, deux, trois (One, Two, Three) de Billy Wilder 1963 : À neuf heures de Rama (Nine Hours to Rama) de Mark Robson 1963 : L'Ennui et sa diversion, l'érotisme (La noia) de Damiano Damiani 1965 : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo de Denys de La Patellière 1965 : L'Homme d’Istambul (Estambul 65 ou Operación Estambul) d’Antonio Isasi-Isasmendi 1967 : Johnny Banco d’Yves Allégret 1967 : Les Aventures extraordinaires de Cervantes (Cervantes) de Vincent Sherman 1968 : L'Astragale de Guy Casaril 1969 : Quand, comment et avec qui ? (Come, quando, perché) d’Antonio Pietrangeli et V. Zurlini 1970 : Ici Londres… la colombe ne doit pas voler (La colomba non deve volare) de S. Garrone 1971 : Le Sauveur de Michel Mardore 1972 : Toute la ville danse (The Great Waltz) d’Andrew L. Stone 1973 : ...aber Jonny! d’Alfred Weidenmann 1977 : Frauenstation de Rolf Thiele 1979 : De l'enfer à la victoire (Contro 4 bandiere) d’Umberto Lenzi 1979 : Avalanche Express de Mark Robson 1982 : Aphrodite de Robert Fuest 1983 : Sahara (Sahara) d’Andrew V. McLaglen 1984 : Wenn ich mich fürchte... de Christian Rischert 1985 : Nom de code Émeraude (Code Name: Emerald) de Jonathan Sanger 1988 : I skrzypce przestaly grac d’Alexander Ramati 1990 : La Fuite au paradis (Fuga dal paradiso) d’Ettore Pasculli 1992 : Aigle de fer 3 (Aces: Iron Eagle III) de John Glen 1993 : Si loin, si proche ! (In weiter Ferne, so nah!) de Wim Wenders 1997 : Ptak ohnivak de Václav Vorlícek 1997 : La vie est belle (La vita è bella) de Roberto Benigni 1999 : Minefield de Garry Lane 2000 : La Face brillante de la Lune (Heller als der Mond) de Virgil Widrich 2001 : Stratégiquement vôtre (The Enemy) de Tom Kinninmont 2002 : Detective Lovelorn und die Rache des Pharao de Thomas Frick Télévision : 1968 : Fear Is the Chain de Lamont Johnson 1974 : Le Tueur du bout du monde (Lohngelder für Pittsvill) de Krzysztof Zanussi 1976 : Les Abeilles sauvages (The Savage Bees) de Bruce Geller 1976 : Raid sur Entebbe (Raid on Entebbe) d’Irvin Kershner 1977 : Dead of Night de Dan Curtis 1977 : L'Âge de cristal (Logan's Run) d’Irving J. Moore 1978 : Le Retour du capitaine Nemo (The Return of Captain Nemo) d’Alex March et Paul Stader 1979 : Terreur à bord (The French Atlantic Affair) de Douglas Heyes 1981 : Berlin Tunnel 21 de Richard Michaels 1986 : Affaires de famille (Affari di famiglia) de Marcello Fondato 1986 : Die Fräulein von damals de Dietrich Haugk 1988 : Der Schatz im Niemandsland de Peter Weissflog 1991 : Réquiem por Granada de Vicente Escrivá 1992 : La Mort au bout des doigts (Touch and Die) de Piernico Solinas 1994 : Tödliches Erbe de Sigi Rothemund 1994 : La Caverne de la rose d’or (Fantaghiro) de Lamberto Bava 1995 : Der Clan der Anna Voss d’Herbert Ballmann 1997 : Geisterstunde - Fahrstuhl ins Jenseits de Rainer Matsutani et Sebastian Niemann 1997 : Der kleine Unterschied de Thomas Bohn 1998 : Voyage of Terror de Brian Trenchard-Smith 1998 : Dunckel de Lars Kraume 2000 : Kinderraub in Rio - Eine Mutter schlägt zurück de Jörg Grünler 2001 : Der Club der grünen Witwen d’Udo Witte 2001 : Traumfrau mit Verspätung d’Hans-Erich Viet 2002 : Atlantic Affairs de Hark Bohm et Nils Willbrandt 2002 : In der Mitte eines Lebens de Bernd Fischerauer Filmographie d'Horst BUCHHOLZ | |
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