Michael YORK
 Acteur britannique
Voyageur infatigable, Michael York partage avec sa femme Patti le goût pour les voyages aux quatre coins du monde. S’il s’installe à Hollywood, il ne cesse de visiter de nouveaux horizons. Une manière pour lui d’entretenir sa jeunesse et sa passion pour la vie.
Michael York, né Michael Hugh Johnson voit le jour à Flumer dans le Buckinghamshire, le 27 mars 1942. Fils de Florence Edith May Chown, musicienne, et de Joseph Johnson, ancien officier de l’Armée britannique et gallois, vendeur à Mark & Spencer, il a une sœur aînée, Penelope Anne, née en 1940 et des sœurs jumelles plus jeunes, Caroline et Bridget mais Bridget décède quelques heures après la naissance. Le jeune Michael grandit à Burgess Hill, dans le Sussex et fait des études universitaires d’anglais à Oxford.
Jeune prodige shakespearien
Michael York fait une tournée avec le National Youth Theatre où il campe un extraordinaire Hamlet puis se produit avec l’Oxford Dramatic Society et le Dundee Repertory Theatre, où il joue dans L’Otage de Brendan Behan. Il rejoint le National Theatre dirigé par Laurence Olivier où il collabore avec Franco Zeffirelli lors de la mise en scène de Beaucoup de bruit pour rien en 1965. Après quelques apparitions à la télévision britannique (Jolly, La Dynastie des Forsyte), c’est Zeffirelli qui lui permet de gravir les échelons du vedettariat au cinéma dans le registre shakespearien avec La Mégère apprivoisée et Roméo et Juliette. Michael York rencontre la photographe Patricia McCallum en 1967 sur le tournage en Inde du Gourou de James Ivory lorsqu’elle est chargée de le photographier. Ils se sont mariés le 27 mars 1968, jour de son 26e anniversaire. Son beau-fils est le producteur de Star Wars, Rick McCallum.
Éternel adolescent
Avec son visage enfantin sous sa tignasse blonde et ses oreilles légèrement décollées, Michael York devient un des acteurs les plus sollicités des années soixante-dix. En 1969, il incarne un vagabond amoral bisexuel dans Something for Everyone d’Harold Prince, puis Brian Roberts, auteur bisexuel, dans la version cinématographique de Cabaret de Bob Fosse. Il enchaîne les grosses productions de guerre comme Zeppelin ou La Poudre d’escampette en France avec Michel Piccoli et Marlène Jobert, les films d’aventures (Les Horizons perdus), les adaptations costumées (Les trois Mousquetaires de Richard Lester), la biographie de fiction (Fedora de Billy Wilder dans son propre rôle), des adaptations d’Agatha Christie (Le Crime de l’Orient-Express) et des films d’horreur (L’Île du docteur Moreau). Il tourne trois films avec Michael Anderson, Conduct in Unbecoming, histoire d’un soldat britannique dans l’Inde coloniale du XIXe siècle, L’Âge de Cristal, classique du film de science-fiction et Le Onzième Commandement pour la télévision. En 1977, il retrouve Franco Zeffirelli en tant que Jean-Baptiste dans Jésus de Nazareth.
Succès à Broadway
Michael York fait ses débuts à Broadway dans la production originale de Out Cry de Tennessee Williams puis s’illustre dans Bent en 1980, The Crucible en 1992 et Something who’ll watch over me. Il fait de nombreux enregistrements sonores en tant que lecteur et prête sa voix dans Star Wars, la bataille des Clones et Le Chat botté. Le rythme ralentit dans les décennies suivantes où l'acteur se produit surtout pour le petit écran incarnant notamment Charles Scott dans le populaire feuilleton Côte Ouest, Charles II dans Le Cavalier masqué, Owen dans Prince Vaillant, Walmar dans L’Anneau de Cassandra. Parmi ses rôles marquants des années 80, il incarne un poignant Martin Gray dans Au nom de tous les miens et Alex Rodak dans Le Succès à tout prix de Jerzy Skolimowski. Il reprend son rôle de D’Artagnan dans Le Retour des Mousquetaires toujours sous la direction de Richard Lester en 1989. En 2008, il participe au programme BBC Wales Coming Home sur l’histoire de sa famille galloise. En septembre 2013, il remonte sur scène lors d’un Gala de Performance dans Le Roi Lear de Shakespeare au Old Vic à Londres. La même année, il annonce publiquement qu’il souffre d’amylose, une très grave maladie rare qui attaque de nombreux organes et reçoit une greffe de cellules souches. Il poursuit néanmoins sa vie de nomade de par le monde, faisant une halte à Monaco et séjournant professionnellement à Hollywood. Patti, l’épouse inséparable avec qui il n’a pas eu d’enfants, l’accompagne dans chacun de ses voyages.


FILMOGRAPHIE :

Avec Billy Wilder
et et Marthe Keller
1967 : Red and Blue de Tony Richardson (cm)
1967 : Liefdesbekentenissen de Wim Verstappen
1967 : La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) de Franco Zeffirelli
1967 : Accident (Accident) de Joseph Losey
1967 : 2 Anglaises en délire (Smashing Time) de Desmond Davis
1968 : Chantage à la drogue (The Strange Affair) de David Greene
1968 : Roméo et Juliette (Romeo and Juliet) de Franco Zeffirelli
1969 : Le Guru (The Guru) de James Ivory
1969 : Alfred le Grand (Alfred the Great) de Clive Donner
1969 : Justine (Justine) de George Cukor
1970 : Something for Everyone d’Harold Prince
1971 : Zeppelin (Zeppelin) d’Étienne Périer
1971 : La Poudre d’escampette de Philippe de Broca
1972 : Cabaret (Cabaret) de Bob Fosse
1973 : Les Horizons perdus (Lost Horizon) de Charles Jarrott
1973 : Les Rapaces du IIIe Reich (England Made Me) de Peter Duffell
1973 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) de Richard Lester
1974 : Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) de Sidney Lumet
1974 : On l'appelait Milady (Milady's Revenge) de R Lester
1975 : Conduct Unbecoming de Michael Anderson
1976 : Seven Nights in Japan de Lewis Gilbert
1976 : L'Âge de cristal (Logan's Run) de Michael Anderson
1977 : L'Île du docteur Moreau (The Island of Dr Moreau) de Don Taylor
1977 : Mon "Beau" légionnaire (The Last Remake of Beau Geste) de Martin Feldman
1978 : Fedora (Fedora) de Billy Wilder
1979 : The Riddle of the Sands de Tony Maylam
1980 : Final Assignment de Paul Almond
1981 : Bwana (The White Lions) de Mel Stuart
1983 : Au nom de tous les miens de Robert Enrico
1984 : Le Succès à tout prix (Success Is the Best Revenge) de Jerzy Skolimowski
1985 : L'Aube (A hajnal) de Miklós Jancsó
1987 : Der Joker de Peter Patzak
1988 : Le Tueur de la pleine lune (Un Delitto poco comune) de Ruggero Deodato
1988 : Killing Blue de Peter Patzak
1989 : Le Retour des mousquetaires (The Return of the Musketeers) de Richard Lester
1990 : Bienvenue au Paradis (Come See the Paradise) d’Alan Parker
1991 : Eline Vere de Harry Kümel
1992 : The Long Shadow (A tékozló apa) de Vilmos Zsigmond
1993 : Discretion Assured d’Odorico Mendes
1993 : La Prisonnière des Sargasses (Wide Sargasso Sea) de John Duigan
1995 : Not of This Earth de Terence H. Winkless
1995 : Gospa de Jakov Sedlar
1996 : A Young Connecticut Yankee in King Arthur's Court de Ralph L. Thomas
1996 : Dark Planet d’Albert Magnoli
1997 : Austin Powers (Austin Powers: International Man of Mystery) de Jay Roach
1997 : Goodbye America (en) de Thierry Notz
1998 : Merchants of Venus de Len Richmond (vidéofilm)
1998 : Lovers and Liars de Mark Freed
1998 : Le Détonateur (Wrongfully Accused) de Pat Proft
1998 : Studio 54 (54) de Mark Christopher
1998 : The Treat de Jonathan Gems
1999 : Austin Powers 2 L'Espion qui m'a tirée (The Spy Who Shagged Me) de Jay Roach
1999 : La Prophétie des ténèbres (The Omega Code) de Robert Marcarelli
1999 : The Haunting of Hell House de Mitch Marcus
2000 : Borstal Boy de Peter Sheridan
2000 : One Hell of a Guy de James David Pasternak (vidéofilm)
2001 : La Prophétie des ténèbres II (Megiddo) de Brian Trenchard-Smith
2002 : Austin Powers dans Goldmember (Austin Powers in Goldmember) de Jay Roach
2004 : Haute tension à Moscou (Moscow Heat) de Jeff Celentano
2011 : Bruegel, le Moulin et la Croix (The Mill and the Cross) de Lech Majewski

Télévision :
1967 : La Dynastie des Forsyte (The Forsyte Saga) de David Giles
1968 : Rebel in the Grave de Raymond Menmuir
1974 : Les Grandes Espérances (Great Expectations) de Joseph Hardy
1977 : Jésus de Nazareth (Jesus of Nazareth) de Franco Zeffirelli
1977 : True Patriot de Ronald Wilson
1978 : Beaucoup de bruit pour rien (Much Ado About Nothing) de Donald McWhinnie
1979 : Un homme nommé Intrépide (A Man Called Intrepid) de Peter Carter
1981 : Vendredi ou la Vie sauvage de Gérard Vergez
1982 : Twilight Theatre, Jilted Johnny de Perry Rosemond
1983 : The Weather in the Streets de Gavin Millar
1983 : Le Fantôme de l’Opéra (The Phantom of the Opera) de Robert Markowitz
1983 : The Ancient Mariner, A Rock Opera de Ken Kirsten
1983 : Parade of Stars de Clark Jones
1984 : The Master of Ballantrae de Douglas Hickox
1985 : Space (Space) de Joseph Sargent
1985 : Au nom de tous les miens de Robert Enrico
1986 : Le 11e Commandement (Sword of Gideon) de Michael Anderson
1986 : Dark Mansions de Jerry London
1987 : Le Secret du Sahara (Il segreto del Sahara) d’Alberto Negrin
1988 : The Far Country de T. George Miller
1988 : The Four Minute Mile de Jim Goddard
1989 : The Heat of the Day de Christopher Morahan
1989 : Le Cavalier masqué (The Lady and the Highwayman) de John Hough
1989 : Le Secret de Château Valmont (Till We Meet Again) de Charles Jarrott
1990 : Le Complot du renard (Night of the Fox) de Charles Jarrott
1992 : Duel of Hearts de John Hough
1994 : Rochade de Peter Patzak
1994 : TekWar: TekLab de Timothy Bond
1994 : Fortitude (Fall from Grace) de Waris Hussein
1995 : L'Énigme d’un jour (L'Ombra abitata) de Massimo Mazzucco
1996 : La Nouvelle Tribu de Roger Vadim
1996 : September de Colin Bucksey
1996 : L'Anneau de Cassandra (The Ring) d’Armand Mastroianni
1997 : Sœurs de cœur (True Women) de Karen Arthur
1997 : Un coup de baguette magique de Roger Vadim
1997 : L’Éventreur (The Ripper) de Janet Meyers
1997 : Austin Powers' Electric Pussycat Swingers Club de Bruce Leddy et Joe Perota
1998 : Glory, Glory (Glory, Glory) de Robert Butler
1998 : De parfaits petits anges (Perfect Little Angels) de Timothy Bond
1998 : Le Chevalier hors du temps (A Knight in Camelot) de Roger Young
2004 : La Femme mousquetaire (Lady Musketier) de Steve Boyum
2005 : Le Prix de la Vérité (Crusader) de Bryan Goeres
2005 : Icône (Icon) de Charles Martin Smith
2008 : Quatre Saisons (Four Seasons) de Giles Foster


Filmographie de Michael YORK
 
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