James WOODS
 Acteur américain
Avec son visage taillé à la serpe, ses yeux de chats et son sourire carnassier, James Woods s’est hissé parmi les plus grands en devenant la révélation de la série Holocauste, au même titre que Meryl Streep et en faisant jeu égal avec Robert De Niro dans Il était une fois en Amérique de Sergio Leone. C’est également une des grandes voix du cinéma d’animation avec Hercule, les Simpsons, Family Guy ou Stuart Little.
James Howard Woods est né à Vernal, Utah le 18 Avril, 1947. Son père, Gail Peyton Woods était un officier de renseignement de l’armée mort en 1960. Sa mère, Martha A. Smith a repris son travail d’institutrice après le décès de son mari et épousé plus tard un certain Thomas E. Dixon. D’origine irlandaise, James grandit à Warwick dans le Rhode Island dans la foi catholique, ce qui en fait un enfant de chœur. Plus tard, il fréquentera l’établissement catholique la Pilgrim High School. Il s’oriente ver la Technologie dans le Massachusetts avant de se spécialiser dans les sciences politiques. Il fait ses débuts au théâtre dans un groupe d’étudiants. Il abandonne ses études avant son diplôme pour se consacrer à la scène. Il dira être devenu acteur grâce à Tim Affleck, père de l’acteur Ben Affleck, son metteur en scène au Theatre Company de Boston. Woods apparaît dans 36 pièces avant de faire ses débuts à Broadway en 1970 (en prétendant qu’il était britannique). Il obtient son premier rôle dans le téléfilm All the Way Home et au cinéma sous la direction d’Elia Kazan dans Les Visiteurs.
Le vedettariat avec Holocauste
James Woods enchaîne les besognes alimentaires pour la télévision avant de connaître la consécration en 1978 avec Holocauste où il interprète Karl Weiss qui épouse Hinga (Meryl Streep) avant d’être déporté. Dès lors, Woods va exceller dans des personnages sombres, intenses, souvent méchants. On compte le meurtrier sadique de Tueurs de Flics, l’accroc de la vidéo dans Videodrome de David Cronenberg, le journaliste Richard Boyle relatant les événements dans Salvador d’Oliver Stone, le gangster Cleve dans Pacte avec un Tueur et le détective Hopkins dans Cop qui a la particularité d’innover en ne montrant aucun meurtre mais en filmant avec précision les scènes de crime. C’est peut-être avec le flic John Moss flanqué d’un insupportable cabot joué par Michael J. Fox dans La Manière forte, qu’il trouve le seul personnage positif de sa carrière.
Une sacrée brochette de méchants
Sa galerie de personnages détestables compte plus de 130 rôles, télévision et cinéma confondus. Il est un raciste dans Ghosts of Mississippi, H. R. Haldeman dans Nixon de Stone et l’épouvantable avocat de la défense dans la série juridique Shark. Brièvement pressenti pour le rôle du Joker dans le Batman de Tim Burton, il refuse plusieurs rôles qui auraient pu asseoir définitivement sa carrière mais au contraire par ses mauvais choix, il retombe à partir des années 2000 dans l’anonymat. Après le saisissant tueur en série Carl Panzram dans Killer, le Journal d’un assassin il doit le plus souvent se contenter de seconds rôles mais certains par sa présence restent mémorables comme le père de Virgin Suicides, le docteur Mandrake de L’Enfer du Dimanche, Alan Mann dans Jugé coupable, le docteur Turner dans John Q face à Denzel Washington, Be Cool avec John Travolta, la suite de Get Shorty et l’agent Walker dans La Chute de la Maison-Blanche de Roland Emmerich.
Mysogine et procédurier
James Woods aime le golf et la cuisine. Il s’avoue addict aux jeux vidéo et au poker. Il collectionne les antiquités et participe à plusieurs associations caritatives. James Woods a une réputation de mysoginie qu’il cultive allègrement lorsqu’il a affaire à une interviewieuse. Il a été marié deux fois, à Kathryn Morrison de 1980 à 1983 et à Sarah Owen pour moins d’un an. Il n’a pas d’enfant. En 1988, il a poursuivi Sean Young l’accusant de le traquer après leur film commun État de choc. Sean Young répliquera plus tard que Woods avait réagi de façon excessive après qu’elle avait repoussé ses avances sur le plateau. L’affaire est réglée à l’amiable en août 1989. Le 26 juillet 2006, son frère cadet Michael Jeffrey Woods, meurt d’un arrêt cardiaque à l’âge de 49 ans. James Woods poursuit l’Hôpital Kent à Warwick, Rhode Island pour négligence. La plainte est réglée en 2009. Républicain, James Woods a été un fervent partisan de George W. Bush et de la guerre en Irak. Il a soutenu John McCain et Mitt Romney pour les élections de 2008 et 2012.


FILMOGRAPHIE :

Avec Oliver Stone
1972 : Requiem pour des gangsters (Hickey and Boggs) de Robert Culp
1972 : Les Visiteurs (The Visitors) d’Elia Kazan
1973 : Nos plus belles années (The Way We Were) de Sydney Pollack
1974 : Le Flambeur (The Gambler) de Karel Reisz
1975 : La Fugue (Night Moves) d’Arthur Penn
1975 : Distance (Distance) d’Anthony Lover
1976 : Alex ou la Liberté (Alex and the Gipsy) de John Korty
1976 : Raid sur Entebbe (Raid on Entebbe) d’Irvin Kershner
1976 : The Billion Dollar Bubble de Brian Gibson
1977 : Bande de flics (The Choirboys) de Robert Aldrich
1979 : Tueurs de flics (The Onion Field) de Harold Becker
1980 : Fric-Frac ! (The Black Marble) de Harold Becker
1981 : L'Œil du témoin (Eyewitness) de Peter Yates
1982 : Fast-Walking de James B. Harris
1982 : Split Image de Ted Kotcheff
1983 : Vidéodrome (Videodrome) de David Cronenberg
1984 : Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America) de Sergio Leone
1984 : Contre toute attente (Against All Odds) de Taylor Hackford
1985 : Joshua Then and Now de Ted Kotcheff
1985 : Cat's Eye de Lewis Teague
1986 : Salvador (Salvador) d’Oliver Stone
1987 : Cop (Cop) de James B. Harris
1987 : Pacte avec un tueur (Best Seller) de John Flynn
1988 : État de choc (The Boost) de Harold Becker
1989 : Immediate Family de Jonathan Kaplan
1989 : Coupable ressemblance (True Believer) de Joseph Ruben
1991 : La Manière forte (The Hard Way) de John Badham
1992 : Franc-Parler (Straight Talk) de Barnet Kellman
1992 : La Nuit du défi (Diggstown) de Michael Ritchie
1992 : Chaplin (Chaplin) de Richard Attenborough
1994 : L'Expert (The Specialist) de Luis Llosa
1994 : Curse for the Starving Class de J. Michael McClary
1994 : Guet-apens (The Getaway) de Roger Donaldson
1995 : Casino (Casino) de Martin Scorsese
1995 : Nixon (Nixon) d’Oliver Stone
1996 : Les Fantômes du passé (Ghosts of Mississippi) de Rob Reiner
1996 : For Better or Worse de Jason Alexander
1996 : Killer Journal d’un assassin (Killer A Journal of Murder) de Tim Metcalfe
1997 : Kicked in the Head de Matthew Harrison
1997 : Contact (Contact) de Robert Zemeckis
1998 : Another Day in Paradise de Larry Clark
1998 : Vampires (Vampires) de John Carpenter
1999 : Virgin Suicides (The Virgin Suicides) de Sofia Coppola
1999 : Le Déshonneur d’Elisabeth Campbell (The General's Daughter) de Simon West
1999 : L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) d’Oliver Stone
1999 : Jugé coupable (True Crime) de Clint Eastwood
2001 : Scary Movie 2 (Scary Movie 2) de Keenen Ivory Wayans
2001 : Mon copain Mac, héros des étoiles (Race to Space) de Sean MacNamara
2002 : Écarts de conduite (Riding in Cars with Boys) de Penny Marshall
2002 : John Q (John Q) de Nick Cassavetes
2003 : Northfork (Northfork) de Michael Polish
2003 : This Girl's Life d’Ash Baron-Cohen
2005 : Be Cool (Be Cool) de F. Gary Gray
2005 : Pretty persuasion de Marcos Siega
2006 : Complot à la Maison-Blanche (End Game) d’Andy Cheng
2011 : Chiens de paille (Straw Dogs) de Rod Lurie
2013 : Jobs (Jobs) de Joshua Michael Stern
2013 : La Chute de la Maison-Blanche (White House Down) de Roland Emmerich
2013 : Officer Down (Officer Down) de Brian A Miller
2014 : Jamesy Boy (Jamesy Boy) de Trevor White

Télévision :
1971 : All the Way Home de Fred Coe
1972 : Footsteps (Footsteps) de Paul Wendkos
1972 : A Great American Tragedy de J. Lee Thompson
1975 : Foster & Laurie (Foster and Laurie) de John Llewellyn Moxey
1976 : F. Scott Fitzgerald in Hollywood d’Anthony Page
1976 : The Disappearance of Aimee d’Anthony Harvey
1978 : Holocauste (Holocaust) de Marvin J. Chomsky
1978 : The Gift of Love de Don Chaffey
1979 : The Incredible Journey of Doctor Meg Laurel de Guy Green
1979 : Ton nom est Jonah (And Your Name Is Jonah) de Richard Michaels
1985 : La Griffe de l’Assassin (Badge of the Assassin) de Mel Damski
1986 : La Promesse (Promise) de Glenn Jordan
1987 : L'Affaire du Golfe du Tonkin (In Love and War) de Paul Aaron
1989 : Dans l'enfer de l'alcool (My Name Is Bill W.) de Daniel Petrie
1990 : Women and Men: Stories of Seduction de Ken Russell, Tony Richardson
1991 : The Boys (The Boys) de Glenn Jordan
1992 : Le Persécuteur (Citizen Cohn) de Frank Pierson
1993 : Jane's House de Glenn Jordan
1994 : Tendre Voisin (Next Door) de Tony Bill
1995 : Le Silence des innocents (Indictment: The McMartin Trial) de Mick Jackson
1996 : The Summer of Ben Tyler d’Arthur Allan Seidelman
1999 : World's Deadliest Earthquakes de John Moffet
2000 : Œuvre indecent (Dirty Pictures) de Frank Pierson
2003 : Rudy (The Rudy Giuliani Story) de Robert Dornhelm
2011 : Débâcle à Wall Street (Too Big to Fail) de Curtis Hanson
2013 : Mary et Martha, Deux mères courage (Mary and Martha) de Phillip Noyce


Filmographie de James WOODS
 
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