| Stuart WHITMAN | ||
| Acteur américain | ||
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Stuart Whitman n’est jamais parvenu à devenir un acteur de premier plan. Mais sa carrure athlétique, ses traits réguliers, son regard séduisant de beau brun ténébreux lui confèrent une réputation de séducteur et son talent est réel. Aussi, le public aime le retrouver dans ses films. Stuart Maxwell Whitman est né le 1er février 1926 à San Francisco. Son père, Joseph, d’origine irlando-écossaise est agent immobilier. Sa mère Cécelia, d’origine russe n’a que 18 ans et mettra au monde Kipp Whitman également acteur. D’une éducation plutôt libérale, il conservera l’amour de la terre et le sens de l’amitié et de la fidélité. Élève turbulent et bagarreur, il canalise son énergie dans le sport. Il s’engage à 17 ans dans l’Army Corp of Engineers et pratique la boxe. Il fréquente l’académie d’art dramatique de Los Angeles et décroche des petits rôles de joueurs de football, de militaires ou de bandits dans des westerns comme Quatre étranges cavaliers ou Sept hommes à abattre. Il est remarqué dans le western insolite Duel dans la Boue mais se voit préférer John Gavin pour Sam Loomis dans Psychose d’Alfred Hitchcock. Des personnages ambigus Stuart Whitman devient un acteur reconnu en campant Charlie Busch, l'ouvrier forain dans Le Bruit et la Fureur de Martin Ritt auprès de Joanne Woodward et Jim Fuller, personnalité trouble à la sexualité confuse dans L’Empreinte aux côtés de Rod Steiger et Maria Schell. Il promène son physique de beau ténébreux dans des rôles souvent ambigus comme Paolo de Vendira dans François d’Assises, un joueur professionnel dans Les Commancheros auprès de John Wayne, le lieutenant Sheen dans Le Jour le plus long, le pilote américain tombé en France dans Le Jour et l’Heure de René Clément avec Simone Signoret, un certain Benny Hill dans Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machine fanfaronnade comique signé Ken Annakin, le rescapé d’un crash dans Les Sables du Kalahari opposé à Stanley Baker, ou un voleur dans Les Héros de Yucca dont l’action se déroule en Iran. À partir des années 70, il va se spécialiser dans le film d’horreur, tournant aux quatre coins du globe. Ses produits de séries Z entachent quelque peu sa crédibilité mais lui assurent de constants revenus. On peut citer Les Rongeurs de l’Apocalypse, Le Crocodile de la Mort, La Rage de tuer, Le Club des Monstres, Les Doigts du Diable ou Safari Cannibale. Vedette du petit écran Stuart Whitman ne néglige pas la télévision, participant à des feuilletons populaires comme Gunsmoke, Sur la piste du crime, Les Rues de San Francisco, Texas Ranger, Superboy, L’île fantastique, Arabesque, Rick Hunter et surtout Cimarron où il incarne le marshall Jim Crown dans les années soixante. Il s’essaie au théâtre avec la pièce Docteur Christian et commente de nombreux documentaires. Son dernier film Le Ranch de l’Amour de James Fargo remonte à 1998. Contrairement à beaucoup d’autres, Stuart Whitman, acteur valeur-sûre du cinéma américain s’est révélé être un gestionnaire avisé, raisonnable qui a su se constituer une fortune appréciable gagnée tout au long de sa carrière. Un homme discret Extrêmement discret sur sa vie privée, il épouse Patricia Lalonde en 1952 qui lui donne quatre enfants, Tony, Mike, Linda et Scott. Le divorce est prononcé en 1966. Il épouse alors Caroline Boubis dont il a un fils, James-Justin. Nouveau divorce, en 1974. En 2006, alors âgé de 78 ans, il convole en troisième noces avec une jolie Russe de 32 ans, Julia Paradiz. Il est notoire qu’il aime la vie de famille, et qu’il apprécie de réunir sa tribu dans son ranch de Santa-Barbara, dans lequel il fabrique sa propre bière avec une recette venue de son grand-père. Stuart Whitman vit sa vieillesse en bonne santé, se maintenant en faisant du sport. Il est, en outre, membre d’organisations humanitaires comme la John Wayne Cancer Society. Artiste complet, sobre, discret, loin des scandales et des tapages hollywoodiens, Stuart Whitman est resté un artiste très estimé. Atteint d'un cancer de la peau, Stuart Whitman décède le 16 mars 2020 dans sa demeure de Montecito en Californie. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Dorothy Dandridge |
1951 : Le Jour où la Terre s’arrêta (The Day the Earth stood still) de Robert Wise 1951 : Le Choc des mondes (When Worlds Collide) de Rudolph Maté 1952 : Barbed Wire de George Archainbaud 1952 : Une minute avant l'heure (One Minute to Zero) de Tay Garnett 1953 : Le Prince de Bagdad (The Veils of Bagdad) de George Sherman 1953 : Le Déserteur de Fort Alamo (The Man from Alamo) de Budd Boetticher 1953 : Désir de femme (All I Desire) de Douglas Sirk 1953 : Les Révoltés de la Claire-Louise (Appointment in Honduras) de Jacques Tourneur 1953 : Le Démon blond (The All American) de Jesse Hibbs 1953 : Les Yeux de ma mie (Walking My Baby Back Home) de Lloyd Bacon 1954 : Rhapsodie (Rhapsody) de Charles Vidor 1954 : Prisonnier de guerre (en) (Prisoner of War) d’Andrew Marton 1954 : Quatre Étranges Cavaliers (Silver Lode) d’Allan Dwan 1954 : Return from the Sea de Lesley Selander 1954 : Brigadoon de Vincente Minnelli 1954 : Tornade (Passion) d’Allan Dwan 1955 : Mélodie interrompue (Interrupted Melody) de Curtis Bernhardt 1955 : Le brave et la belle (The Magnificent Matador) de Budd Boetticher 1955 : King of the Carnival de Franklin Adreon 1956 : Diane de Poitiers (Diane) de David Miller 1956 : Sept Hommes à abattre (Seven Men from now) de Budd Boetticher 1957 : Meurtrière ambition (Crime of Passion) de Gerd Oswald 1957 : Les Tambours de la guerre (War Drums) de Reginald Le Borg 1957 : La Fille aux bas noirs (The Girl in Black Stockings) d’Howard W. Koch 1957 : Johnny Trouble (Johnny la Bagarre) de John H. Auer 1957 : Hell Bound de William J. Hole Jr 1957 : Bombers B-52 (Bombardier B.52) de Gordon Douglas 1958 : Les commandos passent à l'attaque (Darby's Rangers) de William A. Wellman 1958 : Ten North Frederick (10 rue Frédérick) de Philip Dunne 1958 : China Doll de Frank Borzage 1958 : La vengeance des mutins (The Decks Ran Red) d’Andrew L. Stone 1959 : Le Bruit et la Fureur (The Sound and the Fury) de Martin Ritt 1959 : Duel dans la boue (These thousand Hills) de Richard Fleischer 1959 : Le Vagabond des Bois Maudits (Hound-Dog Man) de Don Siegel 1960 : Crime, société anonyme (Murder, Inc.) de Burt Balaban et Stuart Rosenberg 1960 : L'Histoire de Ruth (The Story of Ruth) d’Henry Koster 1961 : Les Révoltés du Cap (The Fiercest Heart) de George Sherman 1961 : La Marque (The Mark) de Guy Green 1961 : François d’Assise (Francis of Assisi) de Michael Curtiz 1961 : Les Comancheros (The Comancheros) de Michael Curtiz 1962 : Convicts 4 de Millard Kaufman 1962 : Le Jour le plus long (The Longest Day) de Ken Annakin, Andrew Marton 1963 : Le Jour et l'Heure de René Clément 1964 : La mission de mister Manning (Shock Treatment) de Denis Sanders 1964 : Rio Conchos (Rio Conchos) de Gordon Douglas 1965 : Those Magnificent Men in their Flying Machines de Ken Annakin 1965 : Starr, First Baseman d’Arthur Hiller (tv) 1965 : Les Sables du Kalahari (Sands of the Kalahari) de Cy Endfield 1965 : Signpost to Murder de George Englund 1966 : Sursis pour une nuit (An American Dream) de Robert Gist 1969 : Tendres Chasseurs (Ternos Caçadores) de Ruy Guerra 1970 : Les Héros de Yucca (The Invincible Six) de Jean Negulesco 1970 : La Dernière Évasion (The Last Escape) de Walter Grauman 1971 : Capitaine Apache (Captain Apache) d’Alexander Singer 1971 : La Cité sous la mer (City beneath the Sea) d’Irwin Allen (tv) 1972 : Les Rongeurs de l'Apocalypse (Night of the Lepus) de William F. Claxton 1972 : Le lion des montagnes (Run, Cougar, Run) de Jerome Courtland 1973 : The Cat Creature de Curtis Harrington (tv) 1974 : Welcome to Arrow Beach de Laurence Harvey 1975 : Un dénommé Mister Shatter (Mister Shatter) de Michael Carreras 1975 : Crazy Mama (Crazy Mama) de Jonathan Demme 1975 : Las Vegas Lady de Noel Nosseck 1975 : Johnny Barrows (Mean Johnny Barrows) de Fred Williamson 1976 : Spécial Magnum (Una Magnum Special per Tony Saitta) d’Alberto De Martino 1976 : Le Crocodile de la mort (Eaten Alive) de Tobe Hooper 1977 : Le Bison blanc (The White Buffalo) de J. Lee Thompson 1977 : Ruby (Ruby) de Curtis Harrington 1978 : Le Tropique du Désir (La Mujer de la tierra caliente) de José Maria Forqué 1978 : Le Pirate (The Pirate) de Ken Annakin (tv) 1978 : Delta Fox (Delta Fox) de Beverly et Fred Sebastian 1979 : The Treasure Seekers d’Henry Levin 1979 : Guyana, la secte de l'enfer (Guyana) de René Cordona Jr 1980 : La Rage de tuer (Traficantes de pánico) de René Cardona Jr. 1980 : When I am King de Wanda Appleton 1981 : Le Club des monstres (The Monster Club) de Roy Ward Baker 1981 : Les doigts du diable (Demonoid, Messenger of Death) d’Alfredo Zacarías 1982 : Butterfly (Butterfly) de Matt Cimber 1982 : Safari Cannibal (Horror Safari) d’Alan Birkinshaw 1982 : Vultures de Paul Leder 1985 : Enquête à Beverly Hills (Beverly Hills Cowgirl Blues) de Corey Allen (tv) 1985 : Les Diamants de l'Amazone (The Treasure of the Amazon) de René Cardona Jr. 1987 : Bersaglio sull’autostrada de Marius Mattei 1987 : Stillwatch de Rod Holcomb (tv) 1988 : Le Dernier Western (Once Upon a Texas Train) de Burt Kennedy (tv) 1988 : Deadly Reactor de David Heavener avec Kimberly Casey 1989 : Heaven and Earth (Ten to chi to) de Haruki Kadokawa 1990 : Omega cop (John Travis, solar survivor) de Paul Kyriazi 1990 : The Boss (Mob Boss) de Fred Olen Ray 1990 : The Color of Evening de Steve Stafford 1991 : Smoothtalker de Tom Milo 1992 : Sandman d’Eric Woster 1992 : Private wars de John Weidner 1993 : Par Acquis de conscience (Lightning in a Bottle) de Jeff Kwitny 1993 : Improper Conduct de Jag Mundhra 1993 : Le douzième Juré (Trial by Jury) d’Heywood Gould 1994 : Walker Texas ranger 3: Deadly reunion de Michael Preece 1995 : Land of Milk and Honey de Joseph Destein 1995 : Wounded Heart de Vic Sarin (tv) 1997 : Two Weeks from Sunday de Trent Copeland (cm) 1998 : Le Ranch de l'amour (Second Chances) de James Fargo 2000 : L'Homme du président (The President's Man) d’Eric Norris et Michael Preece (tv) Filmographie de Stuart WHITMAN | |
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