Ray WALSTON
 Acteur américain
Après de longues années de galère et d’incertitude, Ray Walston a du patienter jusqu’à la quarantaine pour connaître enfirn la reconnaissance avec le triomphe de Dawn Yankees. Il est surtout connu du grand public pour son rôle du compositeur prêt à vendre une prostituée interprétée par Kim Novak pour faire découvrir ses compositions au crooner Dean Martin.
Herman Ray Walston est né le 2 novembre 1914 à Laurel dans le Mississippi. Deuxième fils et plus jeune des trois enfants d’un bûcheron, il déménage à 9 ans à la Nouvelle-Orléans. Sa famille subit de plein fouet la grande dépression des années trente et Ray doit interrompre très tôt sa scolarité. Il est ouvrier dans une imprimerie mais cède très vite à sa passion pour le théâtre.
Une décennie consacrée au théâtre
Ray Walston débute sa carrière dans des théâtres de la Nouvelle-Orléans et joue dans des spectacles itinérants. Occupant parallèlement des petits boulots dans des cinémas et des théâtres, il rejoint la compagnie de Margo Jones en 1938. Il obtient un rôle secondaire dans La Mégère Apprivoisée. Il passe six ans au Houston Civic Theatre avant de se rendre à Clevaland puis à New York. Il épouse l’actrice Ruth Calvert le 3 novembre 1943 et de cette union naît une fille Katharine Ann Walston. Il fait ses débuts à Broadway dans The GI Hamlet de Maurice Evans en 1945. En 1948, il est un des premiers acteurs admis au tout nouveau Actors Studio. Il enchaîne les rôles secondaires dans Spéciale Dernière, The Survivors, The Alchemist, Été et Fumées ou Richard III. Il apparaît dans la courte pièce Mrs Gibbons’s Boys de George Abbott.
Le triomphe de monsieur Applegate
Après des années d’apprentissage du métier, Ray Walston obtient enfin un rôle conséquent, celui de Satan appelé M. Applegate dans la comédie musicale Dawn Yankees auprès d’une assistante sexy interprétée par Gwen Verdon. L'alchimie entre les deux est telle qu'ils remportent tous deux un succès critique et des prix pour leurs rôles dont un Tony Award pour Walston. Il débute au cinéma dans un rôle de militaire dans Embrasse-la pour moi de Stanley Donen. Il est surtout efficace dans le rôle de Luther Billis qu’il avait créé à Londres dans South Pacific de Joshua Logan. Il reprend le rôle de M. Applegate dans l’adaptation de Stanley Donen et George Abbott de Dawn Yankees. Second rôle comique apprécié, il est Phil Stanley dans L’Habit ne fait pas le Moine auprès de Bing Crosby et Debbie Reynolds, le professeur Sullivan dans La Tête à l’envers de Logan avec Anthony Perkins, Joe Dobisch dans La Garçonnière de Billy Wilder auprès de Jack Lemmon ou Wylie Driberg dans Le Divan de l’Infidélité avec Janet Leigh et Shelley Winters.
Un second rôle comique apprécié
Billy Wilder confie à Ray Walston, le rôle d’Orville J. Spooner, un compositeur de bas étage dans Embrasse-moi, idiot en 1964. Désireux de faire découvrir ses chansons au crooner vedette Dean Martin, il fait trafiquer la voiture de la star et l’héberge chez lui en prenant soin d’engager une prostituée au grand cœur Polly, interprétée par Kim Novak pour prendre la place de son épouse. Dans un registre proche de Jack Lemmon ou Tom Ewell, Ray Walston fait assaut de pîtreries. Il trouve par la suite des personnages comiques de bonne tenue comme J. J. Singleton dans L’Arnaque de George Roy Hill, Edgar dans Transamerica Express d’Arthur Hiller, Poodeck Pappy dans Popeye de Robert Altman, Gramps dans Vous avez dit dingues à nouveau de Robert Altman, le docteur Mnesyne dans Popcorn de Mark Herrier ou Walter Adams dans La Famille Addams, les Retrouvailles. Dans un registre plus nuancé, il est Candy dans Des Souris et des Hommes réalisé par Gary Sinise.
Une figure familière du petit écran
Ray Walston a participé en invité à de nombreuses séries télévisées comme la ringarde Mon Martien favori dans laquelle il occupe le rôle principal à partir de 1963, Les Mystères de l’Oues, La Petite Maison dans la Prairie, Santa Barbara, Ricky ou la Belle Vie, Star Trek, la nouvelle Génération, Docteur Quinn ou L’Incroyable Hulk. Il retrouve Gary Sinise pour la mini-série The Stand d’après Stephen King. En 1994, Ray Walston reçoit un diagnostic de lupus et, par conséquent ralentit la cadence de ses tournages au cours de ses dernières années. Le 1er janvier 2001, Walston est décédé à son domicile de Beverly Hills, en Californie, à l'âge de 86 ans. Son épouse Evaline Ruth Calvert le rejoint le 26 janvier 2004.


FILMOGRAPHIE :

Avec Billy Wilder
1957 : Embrasse-la pour moi (Kiss Them for Me) de Stanley Donen
1958 : Pacifique Sud (South Pacific) de Joshua Logan
1958 : Cette satanée Lola (Damn Yankees!) de George Abbott et Stanley Donen
1959 : L'habit ne fait pas le moine (Say One for Me) de Frank Tashlin
1960 : La Tête à l'envers (Tall Story) de Joshua Logan
1960 : La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder
1960 : Meurtre sans faire-part (Portrait in Black) de Michael Gordon
1962 : Convicts 4 de Millard Kaufman
1963 : Le Divan de l'infidélité (Wives and Lovers) de John Rich
1963 : Un chef de rayon explosif (Who's Minding the Store?) de Frank Tashlin
1964 : Embrasse-moi, idiot (Kiss Me, Stupid) de Billy Wilder
1967 : Opération Caprice (Caprice) de Frank Tashlin
1969 : La Kermesse de l'Ouest (Paint Your Wagon) de Joshua Logan
1973 : L'Arnaque (The Sting) de George Roy Hill
1976 : Transamerica Express (Silver Streak) d’Arthur Hiller
1977 : The Happy Hooker Goes to Washington de William A. Levey
1980 : Popeye (Popeye) de Robert Altman
1981 : La Galaxie de la terreur (Galaxy of Terror) de Bruce D. Clark
1982 : O'Hara's Wife de William S. Bartman
1982 : Ça chauffe au lycée Ridgemont (Fast Times at Ridgemont High) d’Amy Heckerling
1983 : Le Collège s’envoie en l’air (Private School) de Noel Black
1984 : Johnny le dangereux (Johnny Dangerously) d’Amy Heckerling
1986 : Rad (Rad) d’Hal Needham
1987 : Vous avez dit dingues ? (O.C. and Stiggs) de Robert Altman
1987 : En toute Justice (From the Hip) de Bob Clark
1988 : Paramedics de Stuart Margolin
1988 : Blood Relations de Graeme Campbell
1988 : Saturday the 14th Strikes Back d’Howard R. Cohen
1989 : Un Homme de Passion (Pasión de hombre) de José Antonio de la Loma
1989 : Fine Gold (Oro Fino) de José Antonio de la Loma
1990 : Blood Salvage de Tucker Johnston
1990 : Ski Patrol (Ski Patrol) de Richard Correll
1991 : Popcorn (Popcorn) de Mark Herrier
1992 : Space Case d’Howard R. Cohen
1992 : Des souris et des hommes (Of Mice and Men) de Gary Sinise
1996 : Parents secours ou Kid… napping (House Arrest) d(Harry Winer
1997 : The Westing Game de Terence H. Winkless
1998 : La Famille Addams, Les Retrouvailles (Addams Family Reunion) de Dave Payne
1999 : Mon Martien bien-aimé (My Favorite Martian) de Donald Petrie
2001 : Early Bird Special de Mark Jean

Télévision :
1957 : There Shall Be No Night de George Schaefer
1965 : The Man Who Bought Paradisede Ralph Nelson
1978 : Danny and the Mermaid de Norman Abbott
1979 : The Girl Who Saved the World de Reza Badiyi & Dirk Harwood
1979 : Programmation Vengeance (Institute for Revenge) de Ken Annakin
1979 : La Chute de la Maison Usher (The Fall of the House of Usher) de James L. Conway
1982 : Un vrai petit ange (The Kid with the Broken Halo) de Leslie H. Martinson
1983 : Mystère et bas nylon (This Girl for Hire) de Jerry Jameson
1984 : The Jerk, Too de Michael Schultz
1984 : Pour l’Amour du Jeu (For Love or Money) de Terry Hughes
1985 : Meurtre au crépuscule (Amos) de Michael Tuchner
1986 : The Mouse and the Motorcycle de Ron Underwood
1986 : Ask Max de Vincent McEveety
1988 : Auto-école en folie (Crash Course) d’Oz Scott
1988 : La Rivière rouge (Red River) de Richard Michaels
1989 : I Know My First Name Is Steven de Larry Elikann
1989 : Class Cruise d’Oz Scott
1990 : Hurricane Sam de Jeff Melman
1990 : Angel of Death de Bill Norton
1991 : Rose Cabriolet (Pink Lightning) de Carol Monpere
1991 : Une Victoire spéciale (One Special Victory) de Stuart Cooper
1995 : Opération Alf (Project ALF) de Dick Lowry
1997 : Provocante (Tricks) de Kenneth Fink
1997 : Star Trek Voyager (Star Trek : Voyager) de David Livingston
1998 : Seventh Heaven de Burt Brinckerhoff, Duwayne Dunham
1999 : Vote sous influence (Swing Vote) de David Anspaugh


Filmographie de Ray WALSTON
 
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