Mamie VAN DOREN | ||
Actrice américaine | ||
Le mythe de Marilyn Monroe a incité les patrons des studios à inventer des clones de la star. On voit fleurir dans les années cinquante, parfois en piquant dans la garde-robe de Marilyn, des doublures plus ou moins crédibles. Elles ont pour nom Marilyn Maxwell, Barbara Nichols, Sheree North, les sœurs Gabor ou Jayne Mansfield. Mamie Van Doren va se prêter au jeu mais avec une telle distance avec le star-system qu’elle a su se démarquer et supporter ces lueurs de la lampe. Mamie Van Doren, de son vrai nom Joan Lucille Olander est née le 6 février1 931 à Rowena, dans le Dakota du Sud. Fille de Warner Carl Olander et Lucille Harriet Bennett, elle a des origines suédoises et allemandes. En 1939, la famille déménage à Sioux City dans l’Iowa puis à Los Angeles en mai 1942. Au début de1946, Joan Lucille commence à travailler comme ouvreuse au Pantages Theatre à Hollywood. L’année suivante, elle a un petit rôle dans une première série télévisée. Elle chante avec le groupe de Ted Fio Rito et participe à plusieurs concours de beauté. Van Doren s’est mariée brièvement à 17 ans lorsqu’elle et son premier mari, Jack Newman, se sont enfuis à Santa Barbara, en Californie. Le mariage a été rapidement dissous. À l’été 1949, à 18 ans, elle est fiancée au champion de boxe poids lourd Jack Dempsey, mais rompt les fiançailles en signant un contrat avec Universal Studios. Découverte d'Howard Hughes Le producteur Howard Hughes découvre la lauréate de Miss Palm Springs et lance sa carrière à la RKO. Elle occupe plusieurs emplois fugitifs comme dans His Kind of Woman avec Robert Mitchum. En 1953, elle signe un contrat avec Universal Studios qui lui change son nom en Mamie Van Doren, composé du surnom de Madame Eisenhower et de populaires écrivains. Sa carrière est lancée par The All American comme fille capricieuse piégée par un homme dans un bar. Elle joue une esclave dans Yankee Pacha aux côtés de Jeff Chandler et Rhonda Fleming, puis dans la comédie musicale Ain’t Misbehavin et quelques productions plus prestigieuses comme Le Chouchou du Professeur avec Clark Gable, Born Reckless, High School Confidential et The Beat Generation. La blonde à forte poitrine Le principal atout de Mamie Van Doren réside dans ses courbes amples, et sa garde-robe à l’écran se composant de pulls serrés, de chemisiers décolletés, de robes moulantes et de maillots de bain audacieux pour l’époque, mais doit affronter une concurrence farouche avec Jayne Mansfield et Anita Ekberg. Après qu’Universal Studios ait choisi de ne pas renouveler son contrat en 1959, Van Doren a du mal à trouver du travail. Certains de ses films ultérieurs sont des productions étrangères et indépendantes et des films à petits budgets, ce qui n’a guère contribué à garder son image aux yeux du public. Elle n’hésite pas à poser dans Playboy pour promouvoir ses films. Et vient la chute. Elle développe un numéro de boîte de nuit et fait du théâtre en direct. Les apparitions de Mamie Van Doren à la télévision incluent Jukebox Jury, What’s My Line, Fantasy Island, Burke’s Law, Vega $ et L.A. Law. Une vie amoureuse intense En 1987, Mamie Van Doren publie son autobiographie Playing the Field qui attire beaucoup plus l’attention en raison des sulfureuses révélations qui y abonde. Il faut dire que la vie privée de la vedette a beaucoup plus alimenté les gazettes que sa carrière cinématographique. Van Doren a été mariée cinq fois. En 1949, elle épouse le fabricant de vêtements de sport Jack Newman et divorce la même année. Elle a un fils Perry Ray Anthony avec son deuxième époux le compositeur Ray Anthony épousé en 1955 et divorcé en 1961. Puis suivent le joueur de baseball Bo Belinsky entre 1962 et 1964, l’homme d’affaires Ross McClintock en 1972, mariage annulé l’année suivante et l’acteur dentiste Thomas Dixon depuis 1979. Sa liste de conquêtes est impressionnante comprenant Clark Gable, Howard Hughes, Elvis Presley, Burt Reynolds, Steve McQueen, Clint Eastwood, Robert Evans, Eddie Fisher, Warren Beatty, Tony Curtis, Steve Cochran et Joe Namath. Elle rit beaucoup de la liaison supposée avec Rock Hudson lorsque les studios étaient soucieux de cacher l’homosexualité de l’acteur. Mais celle que l’on juge facilement futile a su faire preuve d’engagement. Pendant la guerre du Vietnam, elle a fait des tournées pour les troupes américaines pendant trois mois en 1968, et de nouveau en 1970. En plus des spectacles de l’USO, elle visite des hôpitaux, y compris les services des amputés et des brûlés. Très à la page, elle continue à communiquer par Facebook et Twitter même à près de 90 ans. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Mickey Rooney et Albert Zugsmith |
1951 : Fini de rire (His Kind of Woman) de John Farrow 1951 : Footlight Varieties de D. W. Griffith et Benjamin Stoloff 1951 : Les Coulisses de Broadway (Two Tickets to Broadway) de James V. Kern 1953 : The All American de Jesse Hibbs 1953 : Double filature (Forbidden) de Rudolph Maté (non créditée) 1954 : Francis Joins the WACS d’Arthur Lubin 1954 : Yankee Pasha de Joseph Pevney 1955 : La Danseuse et le Milliardaire (Ain't Misbehavin') d’Edward Buzzell 1955 : Le Gang des jeunes (Running Wild) d’Abner Biberman 1955 : The Second Greatest Sex de George Marshall 1956 : La corde est prête (Star in the Dust) de Charles F. Haas 1957 : Les espions s'amusent (Jet Pilot) de Josef von Sternberg (non créditée) 1957 : La Fille aux bas noirs (The Girl in Black Stockings) de Howard W. Koch 1957 : Untamed Youth de Howard W. Koch 1958 : Born Reckless de Howard W. Koch 1958 : Jeunesse droguée (High School Confidential!) de Jack Arnold 1958 : Le Chouchou du professeur (Teacher's Pet) de George Seaton 1958 : Le Bellissime gambe di Sabrina de Camillo Mastrocinque 1959 : Girls Town de Charles F. Haas 1959 : Guns Girls and Gangsters d’Edward L. Cahn 1959 : Le témoin doit être assassiné (The Big Operator) de Charles F. Haas 1959 : The Beat Generation de Charles F. Haas 1959 : Vice Raid d’Edward L. Cahn 1960 : College Confidential d’Albert Zugsmith 1960 : La Vie privée d’Adam et Ève (The Private Lives of Adam and Eve) d' Albert Zugsmith 1960 : Sex Kittens Go to College d’Albert Zugsmith 1961 : Una americana en Buenos Aires de George Cahan 1964 : 3 Nuts in Search of a Bolt de Tommy Noonan 1964 : Freddy und das Lied der Prärie de Sobey Martin 1964 : The Candidate de Robert Angus 1966 : Las Vegas Hillbillys d’Arthur C. Pierce 1966 : The Navy vs. the Night Monsters de Michael A. Hoey 1967 : You've Got to Be Smart d’Ellis Kadison 1968 : Voyage to the Planet of Prehistoric Women de Peter Bogdanovich 1970 : The Arizona Kid de Luciano B. Carlos 1975 : That Girl from Boston de Matt Cimber 1986 : Free Ride de Tom Trbovich 1987 : Glory Years d’Arthur Allan Seidelmann 1999 : The Vegas Connection de Lou Vadino 2002 : Slackers de Dewey Nicks 2013 : The American Tetralogy de Philippe Terrier-Hermann Filmographie de Mamie VAN DOREN | |
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