Deborah Kara UNGER
 Actrice canadienne
Deborah Kara Unger, magnifique canadienne blonde au regard énigmatique s’est révélée dans un rôle très dénudé dans l’audacieux Crash de David Cronenberg. Mais c’est en femme au foyer sensible et attentionnée qu’elle va faire l’essentiel de sa carrière dans le film indépendant.
Deborah Kara Unger est née à Vancouver, en Colombie-Britannique le 12 mai 1966, d'une mère spécialisée en traitement nucléaire et d'un père gynécologue. Elle grandit au Canada où elle fait une scolarité brillante sautant plusieurs classes. Elle entame des études de philosophie et d’économie à l’université de Victoria. Elle est la première Canadienne à être acceptée à l'Institut National d'Art Dramatique d' Australie.
Une Canadienne en Australie
Après l'obtention de son diplôme, Deborah trouve un travail régulier dans des films et séries télévisées australiens, y compris la mini-série Bangkok Hilton avec Nicole Kidman. Après son retour en Amérique du Nord au début des années 1990, elle apparaît dans le thriller Intimes Confessions de Christopher Crowe. Elle est présente dans la mini-série Hotel Room de David Lynch en 1993 et un an plus tard joue les infirmières dans le téléfilm à petit budget State of Emergency de Lesti Linka Glatter diffusée en salles. Elle apparaît dans la franchise fantastique Highlander III, The Sorcerer aux côtés de Christopher Lambert. Les critiques sont incendiaires pour la jeune femme, un véritable coup dur pour sa carrière naissante.
L'héroïne de Crash
Deborah Kara Unger obtient le rôle décisif de Catherine Ballard dans le drame érotique de son compatriote David Cronenberg, Crash qui s’attache à un groupe de personnes qui prenent leur plaisir sexuel des accidents de voiture, une forme notable de paraphilie. Devenue un sex-symbol, Deborah Kara Unger suit sa performance dans Crash en jouant avec Michael Douglas dans le thriller psychologique The Game réalisé par David Fincher avec les super-stars Michael Douglas et Sean Penn. Elle enchaîne avec un rôle de mère dans Luminous Motion. En 1998, elle joue Ava Gardner dans The Rat Pack de Rob Cohen où Ray Liotta incarne Frank Sinatra et incarne Lynn Porter dans Payback de Brian Helgeland avec Mel Gibson, puis Lisa Peters dans la biographie d’Hurricane Carter avec Denzel Washington. Changeant de registre, elle participe au drame choral Sunshine d’Istvan Szabo.
Vedette du cinéma indépendant
Dans les années 2000, Deborah Kara Unger délaisse un peu les films d’actions pour se consacrer essentiellement au cinéma indépendant dans des drames intimistes en incarnant Katherine pour qui Stellan Skarsgard quitte femme et enfants dans Signs and Wonders, la femme d’un policier au centre de l’enquête de John Turturro dans Inside Job de Nicolas Winding Refn, la revenante de La Voix des Morts avec Michael Keaton, l’énigmatique Dahlia à la recherche de sa fille disparue dans Silent Hill de Christophe Gans et Carol dans 88 Minutes auprès d’Al Pacino. Sexy et inquiétante, elle joue le rôle principal de Between Strangers face à Sophia Loren et Mira Sorvino sur trois femmes qui affrontent leur passé et qui changent leur avenir. Pour ce film réalisé par Edoardo Ponti, le fils de Sophia Loren et Carlo Ponti, Unger est récompensée du Génie de la meilleure interprétation féminine.
De beaux seconds rôles
Deborah Kara Unger revient au Canada pour tourner la série Médecins de Combat sur la vie d’un groupe de personnel soignant à Kandahar en Afghanistan auprès d’Elias Koteas et Michelle Borth. On la retrouve en randonneuse dans The Way d’Emilo Estevez avec Martin Sheen. Elle occupe surtout des rôles secondaires dans The Samaritan, un thriller de David Weaver, A Dark Truth avec Andy Garcia, Vengeance avec Nicolas Cage, Jackals, film d’horreur avec Stephen Dorff et le western L’Ange et le Mal avec Lou Diamond Phillips pour la télévision. Elle retrouve le monde hanté de Christophe Gans dans Silent Hill, Révélation aux côtés de Carrie-Anne Moss et Malcolm McDowell. Interrogée sur son affection pour le cinéma indépendant, elle affirme qu'« elle trouve gratifiant de soutenir de nouveaux talents, car ils ne sont pas soutenus par la plupart des industries cinématographiques du monde entier. » Deborah Kara Unger n’a jamais révélé grand-chose sur ses relations personnelles. Elle est célibataire et vit à Vancouver.


FILMOGRAPHIE :

Avec Christophe Lambert
1989 : Bangkok Hilton (Bangkok Hilton) de Ken Cameron (tv)
1990 : Breakaway de Don McLennan
1990 : Frères de Sang (Prisoners of the Sun/Blood Oath) de Stephen Wallace
1991 : Till There Was You de John Seale
1992 : Intimes confessions (Whispers in the Dark) de Christopher Crowe
1993 : Hotel Room (Hotel Room) de David Lynch (tv)
1994 : Service des Urgences (State of Emergency) de Lesli Linka Glatter (tv)
1994 : Highlander 3 (Highlander III: The Sorcerer) d’Andrew Morahan
1996 : Crash de David Cronenberg
1996 : No Way Home de Buddy Giovinazzo
1997 : Meurtre à Tulsa (Keys to Tulsa) de Leslie Greif
1997 : The Game de David Fincher
1998 : Luminous Motion de Bette Gordon
1998 : Les Rois de la Vegas (The Rat Pack) de Rob Cohen (tv)
1999 : Payback de Brian Helgeland
1999 : The Weekend de Brian Skeet
1999 : Sunshine d’Istvan Szabo
1999 : Hurricane Carter (The Hurricane) de Norman Jewison
2000 : Signs & Wonders de Jonathan Nossiter
2001 : Ten Tiny Love Stories de Rodrigo Garcia
2002 : Salton Sea (The Salton Sea) de D. J. Caruso
2002 : Cœurs inconnus (Between Strangers) d’Edoardo Ponti
2002 : Leo de Mehdi Norowzian
2003 : Thirteen de Catherine Hardwicke
2003 : Inside Job (Fear X) de Nicolas Winding Refn
2003 : Hollywood North de Peter O’Brian
2003 : Stander de Bronwen Hughes
2003 : Émile (Emile) de Carl Bessai
2004 : Paranoia, 1.0 (One Point O) de Jeff Renfroe
2004 : A Love Song for Bobby Long de Shainee Gabel
2005 : La Voix des morts (White Noise) de Geoffrey Sax
2006 : The Alibi de Matt Chekowski
2006 : Things That Hang from Trees d’Ido Mizrahy
2006 : Silent Hill de Christophe Gans
2007 : 88 Minutes de Jon Avnet
2007 : Shake Hands with the Devil de Roger Spottiswoode
2009 : L’Ange et le Mal (Angel and the Badman) de Terry Ingram (tv)
2009 : Les Emmurés (Walled in) de Gilles Paquet-Brenner
2010 : The Way, la route ensemble (The Way) d’Emilio Estevez
2010 : Transparency (Takedown) de Raul Inglis
2010 : Sophie (Sophie & Sheba) de Leif Bristow
2010 : La Mort au bout du fil (Messages Deleted) de Rob Cowan
2011 : The Maiden danced to death (A halálba táncoltatott leány) d’Endre Hules
2011 : Médecins de Combat (Combat Hospital) de Daniel Petrie Jr et Douglas Steinberg (tv)
2012 : Silent Hill: Revelation 3D de Michael J. Bassett
2012 : The Samaritan de David Weaver
2012 : A Dark Truth de Damian Lee
2012 : 186 Dollars to Freedom (Ciudad Jardin) de Camilo Vila
2013 : Samuel Bleak de Dustin Dugas Schuetter
2015 : Rehearsal de Carl Bessai
2015 : The Hollow de Sheldon Wilson (tv)
2017 : Vengeance (Vengeance, a Love Story) de Johnny Martin
2017 : A Thought of Ecstasy de Rolf Peter Kahl
2017 : Jackals (Jackals) de Kevin Greutert
2017 : Torch (Torch) de Christopher Coppola
2018 : Gotham (Gotham) de Danny Cannon (tv)


Filmographie de Deborah Kara UNGER
 
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