Barbra STREISAND
 Actrice, chanteuse et réalisatrice américaine
Barbara Joan Streisand voit le jour à New York, le 24 avril 1942. Née dans une famille juive de la petite bourgeoise, elle est la fille d’un professeur d’anglais Emanuel qui meurt l’année suivant sa naissance. Sa mère Diana, née Ida Rosen, secrétaire scolaire se remarie avec Louis Kind, un instituteur violent. Barbara Joan a un frère aîné Sheldon et une demi-sœur également chanteuse Roslyn Kind. Férue de comédie et de chanson dès son plus jeune âge, Barbra Streisand qui fait par ailleurs des études brillantes, alterne concours de chants et auditions au cinéma. C’est lors d’un concours de radio crochet en 1960 qu’elle décide d’enlever un a à son prénom. En 1962, elle décroche un rôle secondaire dans la comédie musicale I can get it for you. Elle épouse Elliott Gould le 13 septembre 1963 alors qu’elle a 21 ans et lui 24. Elle met au monde Jason Gould, qui sera également acteur, fin 1966 mais divorce d’Elliott en 1971. Dotée d’une voix exceptionnelle, elle est sollicitée aussi bien au théâtre que dans des cabarets. Repérée par les critiques, elle obtient son premier grand rôle sur les planches dans la pièce Funny girl, qui tiendra l’affiche deux ans avant d’être jouée à Londres. Son premier album produit par Columbia Records est un triomphe et marque le début d’une carrière brillante et récompensée d’une cinquantaine de disques d’or.
Une fille marrante
L’adaptation cinématographique de la pièce très populaire, Funny girl par William Wyler place aussitôt Barbra Streisand au rang de star hollywoodienne. Elle décroche l’Oscar ex-aequo avec Katharine Hepburn. Aimée pour sa sensibilité et son physique inhabituel, l’actrice essuie aussi les critiques pour son côté mégalomane et dominateur. Devenue sa propre productrice, elle enchaîne les films et obtient des résultats mitigés avec Hello Dolly de Gene Kelly et Melinda de Vincente Minnelli. A côté de ces grosses productions, l’actrice tente à plusieurs reprises des compositions originales. Ménagère névrotique dans Up the sandlox d’Irvin Kershner, elle interprète une actrice porno dans La Chouette et le Pussycat d’Herbert Ross, une excentrique dans On s’fait la valise, doc de Peter Bogdanovich avant d’être une militante convaincue dans Nos plus belles années de Sidney Pollack aux côtés de Robert Redford. En 1974, exploitant le succès de Funny girl, Barbra Streisand joue dans la suite, Funny Lady et produit son premier film, Une étoile est née de Frank Pierson, dont elle signe également la musique, récompensée d’un Oscar pour la chanson Evergreen. Elle interprète des comédies plus classiques comme Ma femme est dingue en épouse maladroite de Michael Sarrazin.
Femme-orchestre
Femme de caractère, l’actrice passe derrière la caméra en 1983 et réalise Yentl, adaptation d’une nouvelle d’I. B. Singer. Également interprète, elle joue une jeune juive polonaise obligée de se travestir en homme pour pouvoir intégrer l’école rabbinique. En 1987, elle renoue avec un personnage excentrique dans Cinglée de Martin Ritt avant de revenir à la réalisation en 1991 avec Le prince des marées, un drame sentimental où elle tient également la vedette au côté de Nick Nolte. Avec Leçons de séduction, remake du Miroir à deux faces de Cayatte, dont elle assure la réalisation, Barbra Streisand s’appuie sur son physique atypique et polyvalent pour jouer tour à tour une vieille fille puis une femme séduisante. Elle anime de nombreux shows télévisés mais se fait plus rare au cinéma. On la retrouve hilarante comme épouse baba-cool de Dustin Hoffman dans Mon Beau-père, mes parents et moi et sa suite Mon Beau-Père et nous ainsi que dans Maman, j’ai raté ma vie, road-movie d’Anne Fletcher sur les rapports entre un fils et sa mère, sorti directement en vidéo. Mais l’artiste chanteuse la plus adulée de sa génération, étant l’artiste féminine qui a vendu le plus d’albums aux États-Unis, ne déplace plus les foules depuis une bonne décennie. Souffrant d’acouphènes permanents, elle a mis sa carrière en sourdine mais trouve un soutien auprès de son mari James Brolin, épousé en 1998. Usant de sa notoriété, elle est une activiste démocrate active, très présente aux côtés d’Hilary Clinton, ce qui ne l’empêche pas d’accepter la Légion d’Honneur des mains de Nicolas Sarkozy.


FILMOGRAPHIE :

Avec William Wyler
1966 : Color me Barbra de Dwight Hemion
1968 : Funny Girl (Funny Girl) de William Wyler
1969 : Hello, Dolly (Hello, Dolly !) de Gene Kelly
1970 : Melinda (On a Clear Day You Can See Forever) de Vincente Minnelli
1970 : La Chouette et le Pussycat (The Owl and the Pussycat) d’Herbert Ross
1972 : Up the Sandbox d’Irvin Kershner
1972 : On s'fait la valise, Docteur ? (What's Up, Doc?) de Peter Bogdanovich
1973 : Nos plus belles années (The Way We Were) de Sydney Pollack
1974 : Ma femme est dingue (For Pete's Sake) de Peter Yates
1975 : Funny Lady (Funny Lady) d’Herbert Ross
1976 : Une étoile est née (A Star is Born) de Frank Pierson
1979 : Tendre combat (The Main Event) d’Howard Zieff
1981 : La Vie en mauve (All Night Long) de Jean-Claude Tramont
1983 : Yentl (Yentl) de Barbra Streisand
1987 : Cinglée (Nuts) de Martin Ritt
1991 : Le Prince des marées (Prince of the Tides) de Barbra Streisand
1996 : Leçons de séduction (The Mirror has Two Faces) de B. Streisand
2004 : Mon beau-père, mes parents et moi (Meet the Fockers) de Jay Roach
2010 : Mon beau-père et nous (Little Fockers) de Paul Weitz
2012 : Maman, j'ai raté ma vie (The Guilt Trip) d’Anne Fletcher


Filmographie de Barbra STREISAND
 
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