Jill St. John est née Jill Oppenheim le 19 août 1940 à Los Angeles, de parents restaurateurs Edward et Betty de confession juive. Sur scène et à la radio à partir de 5 ans, elle est poussée par une mère amoureuse de théâtre. Elle suit des cours de danse au Children’s Ballet Compagny aux côtés de Natalie Wood et Stefanie Powers et fait ses débuts à la télévision dans The Christmas Carol en 1949, Jill commence à s'épanouir et à attirer l’attention à la fin de son adolescence.
La tête et les jambes
Dotée d’un haut quotient intellectuel, Jill fait des études brillantes à l’université de Los Angeles dès l’âge de 15 ans. Elle signe avec Universal Pictures à l'âge de 16 ans et fait ses débuts au cinéma en tant que support guilleret dans Summer Love avec John Saxon. Elle devient l’ingénue extrêmement photogénique à la mode dans Le remarquable M. Pennypacker, Qu'est-ce qui fait courir les filles?, Mercredi soir, 9 heures, Un chef de rayon explosif et Honeymoon Hotel. À la fin des années 60, elle devient une rousse élégante et ravissante auprès de partenaires masculins plus qu'intéressés par son charme. Elle échange habilement des plaisanteries sexy avec Anthony Franciosa dans la série à succès Les règles du jeu, joue avec Bob Hope dans le lugubre Bagarre à huit et travaille avec Frank Sinatra dans T'es plus dans la course, papa! et Tony Rome est dangereux. Elle obtient la consécration en endossant le rôle de Tiffany Case, une James Bond girl mûre et avenante, dans Les diamants sont éternels en face de Sean Connery.
Avec Robert Wagner et quelques autres
Devant la caméra, Jill incarne la femme fatale brillante et délicieusement effrontée et ironique. Hors caméra, elle vit la vie d'une jet-setter connue pour ses excursions romantiques avec Jack Nicholson, David Frost, Bill Hudson, Roman Polanski et même Henry Kissinger. De ses quatre mariages, dont l'héritier de la lessive Neil Dubin, le défunt coureur de voitures de sport Lance Reventlow, le fils de l'héritière de Barbara Hutton et le crooner Jack Jones, elle semble avoir trouvé son âme sœur avec Robert Wagner, qu'elle épouse en 1990 après une cour de huit ans. Jill avait rencontré le beau Robert quand ils étaient tous deux sous contrat pour la 20th Century Fox. Le couple ont partagé le générique de plusieurs productions, notamment Banning ainsi que les téléfilms de premier plan comme L'affaire d'un tueur et Le tour du monde en 80 jours. Abandonnant le jeu par ennui, elle ne revient sur les plateaux qu'en de rares occasions. Elle joue le contre-emploi d’une matonne folle dans le drame de la prison Quartier de femmes et fait quelques caméos amusants aux côtés de Wagner à la fois sur le film The Player de Robert Altman et dans la série Seinfeld. À la fin des années 1990, ils ont commencé à tourner Love Letters.
La retraite aux fourneaux
La passion de Jill pour la cuisine transmise par ses parents est devenue rentable au fil des ans. Elle écrit un livre de cuisine et apparaît en tant qu’experte en cuisine sur Good Morning America. Elle est également chroniqueuse alimentaire pour le journal USA Weekend. Elle prend la suite de sa mère Betty Oppenheim pour s’occuper de diverses associations fournissant des aides d’urgence aux necessiteux. Jill St. John est aperçue plus récemment dans les films The Calling et The Trip et elle et Wagner ont joué de petits rôles en tant que Père Noël et Mme Claus dans le téléfilm Il faut sauver Noël.
FILMOGRAPHIE :
Avec Robert Wagner
1958 : Summer Love de Charles F. Hass
1959 : Le remarquable M. Pennypacker (The Remarkable Mr Pennypacker) d’Henry Levin
1959 : Qu’est-ce qui fait courir les filles ? (Holiday for Lovers) d’Henry Levin
1960 : Le Monde perdu (The Lost World) d’Irwin Allen
1961 : Le Visage du plaisir (The Roman Spring of Mrs. Stone) de José Quintero
1962 : Tendre est la nuit (Tender Is the Night) d’Henry King
1963 : Mercredi soir, 9 heures... (Who's Been Sleeping in My Bed?) de Daniel Mann
1963 : T'es plus dans la course, papa ! (Come Blow Your Horn) de Bud Yorkin
1963 : Un chef de rayon explosif (Who's Minding the Store ?) de Frank Tashlin
1964 : Honeymoon Hotel d’Henry Levin
1965 : Le Liquidateur (The Liquidator) de Jack Cardiff
1966 : La Statue en or massif (The Oscar) de Russell Rouse
1966 : Fame is the Name of the Game de Stuart Rosenberg (tv)
1967 : L’Affaire d’un tueur (How I spent my summer vacation) de William Hale (tv)
1967 : Bagarre à huit (Eight on the Lam) de George Marshall
1967 : Tony Rome est dangereux (Tony Rome) de Gordon Douglas
1967 : Banning de Ron Winston
1967 : Le Pirate du Roi (The King’s Pirate) de Don Weis
1969 : Tueur d’espions (The Spy Killer) de Roy Ward Baker
1970 : Foreign Exchange de Roy Ward Baker
1971 : Decisions, Decisions ! d’Alex Segal (tv)
1971 : Les diamants sont éternels (Diamonds Are Forever) de Guy Hamilton
1972 : La Cible hurlante (Sitting Target) de Douglas Hickox
1972 : Saga of Sonora de Marty Pasetta (tv)
1972 : Old Faithful de Jorn H. Winther (tv)
1976 : Brenda Starr de Mel Stuart
1977 : Telethon de David Lowell Rich (tv)
1982 : Two Guys from Muck de John Astin (tv)
1982 : Rooster (Rooster) de Russ Mayberry (tv)
1982 : Quartier de Femmes (The Concrete Jungle) de Tom De Simone
1983 : The Act (The Act) de Sig Shore
1992 : The Player (The Player) de Robert Altman
1995 : Hors d’ici (Out There) de Sam Irvin (tv)
1998 : Something to believe in de John Hough
2002 : The Trip (The Trip) de Miles Swain
2002 : The Calling (Man of Faith) de Damian Chapa
2014 : Il faut sauver Noël (Northpole) de Douglas Barr (tv)
Filmographie de Jill ST. JOHN