Barbara STANWYCK | ||
Actrice américaine | ||
Barbara Stanwyck fut sans doute une des meilleures actrices du Hollywood de l’âge d’or. Femme volontaire au charme ambigu, elle doit sa longévité à son professionnalisme et à son talent, qui lui servirent ensuite au petit écran mais surtout à une volonté farouche qui l’habitait, héritée d’une enfance particulièrement difficile. Barbara Stanwyck est née Ruby Catherine Stevens le 16 juillet 1907 à Brooklyn. Elle est la cinquième et la plus jeune enfant de Byron E. Stevens et Kathyn Ann McPhee, une famille d’ouvriers d’origine anglaise et écossaise. Orpheline à l'âge de quatre ans, elle est partiellement élevée en famille d'accueil dont elle fugue fréquemment et suit une scolarité médiocre. Ruby part en tournée avec Mildred au cours des étés 1916 et 1917 et découvre le théâtre dans les coulisses. À l'âge de 14 ans, elle abandonne l’école et travaille dans un grand magasin de Brooklyn. Actrice favorite de Frank Capra La jeune Ruby fait ses débuts sur scène comme chorus girl dans les spectacles de Florenz Ziegfeld en 1923 à l'âge de 16 ans. L'imprésario Willard Mack l’engage dans sa pièce The Noose, en 1926. Elle choisit le prénom de l’héroïne de la pièce Barbara Frietchie et le nom de son interprète Jane Stanwyck pour composer son nom de scène, Barbara Stanwyck. Elle devient une star de Broadway avec le succès de Burlesque en 1927. Barbara Stanwyck est présentée à son futur mari, l'acteur Frank Fay, par Oscar Levant. Ils se marient le 26 août 1928 et emménagent à Hollywood. Elle fait des débuts discrets au cinéma dans Broadway Nights et lance sa carrière avec le parlant dans Le Signe sur la Porte de George Fitzmaurice et La Fille de Mexico d’Erle C. Kenton. Frank Capra la choisit pour le rôle principal de Ladies of Leisure. Dès lors, la star va incarner des femmes fortes et courageuses comme l’infirmière qui sauve deux petites filles du méchant chauffeur Clark Gable dans L’Ange blanc, la vaillante fermière devenue enseignante dans Mon Grand, l’ambitieuse dans Baby Face. Capra met en valeur son charme vénéneux pour La Femme aux Miracles et la bourgeoise kidnappée par un chef de guerre chinois (Nils Asther, un suédois comme Charlie Chan !) dans La Muraille de Chine. La Femme fatale Dans Stella Dallas de King Vidor, Barbara Stanwyck incarne le personnage principal qui se sacrifie et qui permet finalement à sa fille adolescente de vivre une vie meilleure ailleurs. Elle décroche sa première nomination aux Oscars pour la meilleure actrice. À la fois vulgaire, mais sympathique, détachée mais passionnée, elle va incarner des femmes fatales, calculatrices et vindicatives aussi bien dans des comédies comme Mariage secret, Annie Oakley, Carolyn veut divorcer, Miss Manton est folle que dans des drames comme St Louis Blues ou des westerns comme Pacific Express. Elle joue une journaliste ambitieuse avec Gary Cooper dans L’Homme de la Rue de Frank Capra et participe à deux comédies loufoques de haute tenue, Un Cœur pris au piège de Preston Sturges avec Henry Fonda et Boule de Feu d’Howard Hawks avec Gary Cooper. Après la guerre, elle devient la reine du film noir avec Assurance sur la Mort de Billy Wilder, L’Emprise du Crime de Lewis Milestone, La Seconde Madame Carroll avec Humphrey Bogart, Raccrochez c’est une erreur d’Anatole Litvak et Le Démon s’éveille la nuit de Fritz Lang. Si sa carrière décline dans les années cinquante, elle tourne des westerns de série B qui la maintiennent à flot comme Les Furies d’Anthony Mann, Le Souffle Sauvage d’Hugo Fregonese, Le Souffle de la Violence de Rudolph Maté, La Reine de la Prairie d’Allan Dwan ou Quarante Tueurs de Samuel Fuller. Fin de carrière dans la petite lucarne À partir de la décennie suivante, elle se consacre essentiellement à la télévision où elle remporte trois Emmy Awards, le dernier en 1986 pour Les Oiseaux se cachent pour mourir. En 1985, elle a fait trois apparitions dans le feuilleton Dynasty avant le lancement de l'éphémère série The Colbys aux côtés de Charlton Heston et Katharine Ross. Nominée quatre fois aux Oscars, elle se voit décerner un Oscar d'Honneur en 1982. Dans le privé, Barbara Stanwyck multiplie les expériences désastreuses. Après l’adoption de Tony en 1932, son mari Fay se montre violent surtout en état d’ébriété. Le divorce est prononcé le 30 décembre 1935. Elle rencontre Robert Taylor sur La Fièvre des Tropiques en 1936. Elle guide la carrière du jeune acteur et l’épouse en 1939. Des divergences artistiques et sur leur mode de vie amènent Barbara Stanwyck et Robert Taylor à divorcer en 1950. Ils resteront très amis et tourneront une dernière fois dans Celui qui n’existait pas en 1964. Barbara Stanwyck est décédée le 20 janvier 1990, à l'âge de 82 ans, des suites d'une insuffisance cardiaque et d'une maladie pulmonaire chronique au Saint John's Health Center de Santa Monica, en Californie. Conformément à ses souhaits, ses restes ont été incinérés et les cendres dispersées depuis un hélicoptère au-dessus de Lone Pine, en Californie, où elle avait tourné certains de ses films. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Billy Wilder |
1927 : Fay et Fanchette (Broadway Nights) de Joseph C Boyle 1929 : Le Signe sur la porte (The Locked Door) de George Fitzmaurice 1929 : Mexicali Rose d’Erle C. Kenton 1930 : Femmes de Luxe (Ladies of Leisure) de Frank Capra 1931 : Illicite (Illicit) d'Archie Mayo 1931 : Dix Sous la Danse (Ten Cents a Dance) de Lionel Barrymore 1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) de William C. McGann (cm) 1931 : L'Ange blanc (Night Nurse) de William A. Wellman 1931 : La Femme aux Miracles (The Miracle Woman) de Frank Capra 1932 : Amour défendu de Frank Capra (Forbidden) de Frank Capra 1932 : Shopworn de Nick Grinde 1932 : Mon grand (So Big!) de William A. Wellman 1932 : The Purchase Price de William A. Wellman 1932 : La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen) de Frank Capra 1933 : Ladies They Talk About d’Howard Bretherton et William Keighley 1933 : Liliane (Baby Face) d'Alfred E. Green 1933 : Toujours dans mon cœur (Ever in My Heart) d'Archie Mayo 1934 : Franc Jeu (Gambling Lady) d'Archie Mayo 1934 : A Lost Lady d’Alfred E. Green 1934 : Mariage secret (The Secret Bride) de William Dieterle 1935 : La Dame en rouge (The Woman in Red) de Robert Florey 1935 : Mexico et retour (Red Salute) de Sidney Lanfield 1935 : La Gloire du cirque (Annie Oakley) de George Stevens 1936 : Message à Garcia (A Message to Garcia) de George Marshall 1936 : Carolyn veut divorcer (The Bride Walks Out) de Leigh Jason 1936 : La Fièvre des tropiques (His Brother's Wife) de W. S. Van Dyke 1936 : Saint-Louis Blues (Banjo on My Knee) de John Cromwell 1936 : Révolte à Dublin (The Plough and the Stars) de John Ford 1937 : La Loi du milieu (Internes Can't Take Money) d'Alfred Santell 1937 : Sa dernière chance (This Is My Affair) de William A. Seiter 1937 : Stella Dallas (Stella Dallas) de King Vidor 1937 : Déjeuner pour deux (Breakfast for Two) d'Alfred Santell 1938 : Adieu pour toujours (Always Goodbye) de Sidney Lanfield 1938 : Miss Manton est folle (The Mad Miss Manton) de Leigh Jason 1939 : Pacific Express (Union Pacific) de Cecil B. DeMille 1939 : L'Esclave aux mains d'or (Golden Boy) de Rouben Mamoulian 1940 : L'Aventure d'une nuit (Remember the Night) de Mitchell Leisen 1941 : Un cœur pris au piège (The Lady Eve) de Preston Sturges 1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe) de Frank Capra 1941 : Tu m'appartiens (You Belong to Me) de Wesley Ruggles 1941 : Boule de feu (Ball of Fire) de Howard Hawks 1942 : L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) de William A. Wellman 1942 : Les Folles Héritières (The Gay Sisters) d'Irving Rapper 1943 : L'Étrangleur (Lady of Burlesque) de William A. Wellman 1943 : Obsessions (Flesh and Fantasy) de Julien Duvivier 1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) de Billy Wilder 1944 : Hollywood Canteen (Hollywood Canteen) de Delmer Daves 1945 : Joyeux Noël dans le Connecticut (Christmas in Connecticut) de Peter Godfrey 1946 : Le Droit d'aimer (My Reputation) de Curtis Bernhardt 1946 : Amazone moderne (The Bride Wore Boots) d'Irving Pichel 1946 : L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers) de Lewis Milestone 1946 : Californie terre promise (California) de John Farrow 1947 : L'Orchidée blanche (The Other Love) d'André de Toth 1947 : La Seconde Madame Carroll (The Two Mrs. Carrolls) de Peter Godfrey 1947 : Le Loup des sept collines (Cry Wolf) de Peter Godfrey 1947 : Hollywood en folie (Variety Girl) de George Marshall 1948 : L'Indomptée (B .F.'s Daughter) de Robert Z. Leonard 1948 : Raccrochez, c'est une erreur (Sorry, Wrong Number) d'Anatole Litvak 1949 : Une femme joue son bonheur (The Lady Gambles) de Michael Gordon 1949 : Ville haute, ville basse (East Side, West Side) de Mervyn LeRoy 1950 : La Femme à l'écharpe pailletée (The File on Thelma Jordon) de Robert Siodmak 1950 : Chaînes du destin (No Man of Her Own) de Mitchell Leisen 1950 : Les Furies (The Furies) d'Anthony Mann 1950 : Pour plaire à sa belle (To Please a Lady) de Clarence Brown 1951 : L’Homme au Manteau noir (The Man with a Cloak) de Fletcher Markle 1952 : Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night) de Fritz Lang 1953 : La Plage déserte (Jeopardy) de John Sturges 1953 : Titanic (Titanic) de Jean Negulesco 1953 : Désir de Femme (All I Desire) de Douglas Sirk 1953 : Le Voleur de minuit (The Moonlighter) de Roy Rowland 1953 : Le Souffle sauvage (Blowing Wild) de Hugo Fregonese 1954 : Témoin de ce meurtre (Witness to Murder) de Roy Rowland 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) de Robert Wise 1954 : La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana) d'Allan Dwan 1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Men) de Rudolph Maté 1955 : Les Rubis du prince birman (Escape to Burma) d'Allan Dwan 1956 : Demain est un autre jour (There's Always Tomorrow) de Douglas Sirk 1956 : La Horde sauvage (The Maverick Queen) de Joseph Kane 1956 : Passé perdu (These Wilder Years) de Roy Rowland 1957 : Meurtrière ambition (Crime of Passion) de Gerd Oswald 1957 : Femme d'Apache (Trooper Hook) de Charles Marquis Warren 1957 : Quarante tueurs (Forty Guns) de Samuel Fuller 1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk 1964 : L'Homme à tout faire (Roustabout) de John Rich 1964 : Celui qui n'existait pas (The Night Walker) de William Castle Télévision : 1956 : Sudden Silence de Lewis Allen 1958 : Three Years Dark de Robert Florey 1958 : The Freighter de Christian Nyby 1958 : Trail to Nowhere de William D. Faralla 1959 : Hang the Heart High de William D. Faralla 1959 : The Lone Woman de James Sheldon 1961 : Star Witness, the Lili Parrish Story de Jacques Tourneur 1964 : Calhoun (Calhoun, County Agent) de Stuart Rosenberg 1965 : La Grande Vallée (The Big Valley) de William A. Graham 1970 : The House That Would Not Die de John Llewellyn Moxey 1971 : A Taste of Evil de John Llewellyn Moxey 1973 : Les Lettres (The Letters) de Paul Krasny et Gary Nelson 1983 : Les oiseaux se cachent pour mourir (The Thorn Birds) de Daryl Duke 1985 : Dynastie (Dynasty) de Gwen Arner Filmographie de Barbara STANWYCK |
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