Vincent SPANO
 Acteur et réalisateur américain
À ses débuts, Vincent Spano est comparé à ses partenaires de Rusty James, Matt Dillon et Mickey Rourke mais malgré de beaux succès accumulés dans les années 1980, ce beau ténébreux n’a jamais atteint la renommée de ses contemporains. Il a fait l’essentiel de sa carrière à la télévision.
Vincent M. Spano Jr. voit le jour à Brooklyn, le 18 octobre 1962. Fils de Vincent Spano Sr et de son épouse Theresa, un couple d’italo-américains, il débute comme acteur dès l’âge de 14 ans dans la pièce The Shadow Box de Michael Cristofer créée en 1977 à Broadway. Crédité du pseudonyme Vincent Stewart, il reprend son vrai nom deux ans plus tard lorsqu’il fait ses premiers pas à l’écran.
La révélation Rusty James
Vincent Spano fait sa première apparition au cinéma dans The Double McGuffin et enchaîne avec Violences sur la Ville aux côtés d’un certain Matt Dillon. Il trouve son premier rôle adulte dans Hello Baby, un drame romantique de John Sayles avec Rosanna Arquette. Dans Le Retour de l'étalon noir, il joue un beau cavalier arabe qui se lie d’amitié avec un jeune Américain. Les cheveux peroxydés et portant de larges lunettes, il fait partie de la bande de jeunes délinquants qui comprend Matt Dillon, Mickey Rourke, Nicolas Cage et Chris Penn dans Rusty James, un film important de Francis Ford Coppola filmé en noir et blanc. Il est alors considéré comme l'un des douze talents les plus prometteurs d’Hollywood de 1983.
Dirigé par de grands cinéastes
Jeune vedette en vue, Vincent Spano obtient des rôles importants auprès de grands réalisateurs à l’image d’Al Griselli, le capitaine rival du soldat John Savage dans Maria’s Lover’s d’Andréi Konchalovsky auprès de Nastassja Kinski, Johnny dans l’univers glauque d’Alphabet City d’Amos Poe, l’étudiant Boris dans Creator d’Ivan Passer avec Peter O’Toole, Nico Bonanno, l’un des deux décorateurs italiens engagé par David W. Griffith pour Intolerance dans Good Morning Babylon des frères Taviani avec Joaquim de Almeida, Billy Moran dans le remake And God Created Woman de Roger Vadim avec Rebecca de Mornay, le dramaturge Goldoni dans Rouge Venise d'Étienne Périer, Anthony Rossano dans L’Embrouille est dans le sac de John Landis, adapté d’Oscar de Claude Magnier et l’ouvrier italien Nick Rinaldi dans City of Hope de John Sayles.
Une longue carrière pour le petit écran
À partir du milieu des années 1990, la carrière de Vincent Spano est en net recul. Il trouve quelques rôles intéressants dans Les Survivants de Frank Marshall qui s’inspire d’un crash aérien dans la Cordillère des Andes, le bel ange Zophael à la recherche d’un jeune homme nommé Danyeal dans The Prophecy 3 de Patrick Lussier auprès de Christopher Walken ou Jack Carver dans le téléfilm d’horreur Les Rats de John Lafia. Il joue un pompier coincé dans un bâtiment effondré avec son fils dans le saisissant Terrain hostile de Neil Kinsella. Toujours pour le petit écran, il tient le rôle récurrent de l’agent du FBI Dean Porter dans les 8e, 9e et 11e saisons de New York unité spéciale, le scientifique Troy Whitlock dans Pandemic : Virus fatal, Don De Jorio dans Mentalist face à Simon Baker et Robin Tunner et Christopher Carlucci dans Castle face à Nathan Fillion et Stana Katic. En Italie, il est le chef de la mafia Rodolfo di Venanzio dans la série Honneur et Respect et l’inspecteur de police Lai dans le téléfilm Caldo Criminale.
Passages derrière la caméra
Vincent Spano s’est essayé à la réalisation avec un épisode des Contes de la Crypte, intitulé Deux pour le prix d’une en 1994. Pour le cinéma, il signe les courts métrages High Expectations, Tony et Bobby, Betruner et Me and My Daddy. Adolescent, il a eu une liaison avec l’actrice Laura Dern, puis avec sa partenaire Nastassja Kinski lors du tournage de Maria’s Lovers. De cette dernière union est né un fils Aljosha Nakszynski, né le 29 juin 1984. Il conserve une grande amitié avec Andy Garcia, croisé lors d’une audition pour Le Parrain III de Francis Ford Coppola en 1990.


FILMOGRAPHIE :

Avec Mike Binder
1979 : The Double McGuffin de Joe Camp
1979 : Violences sur la ville (Over the Edge) de Jonathan Kaplan
1982 : Otages (A Stranger is watching) de Sean S. Cunningham
1983 : Hello Baby (Baby, it's you) de John Sayles
1983 : Le Retour de l'Étalon noir (The Black Stallion Returns) de Robert Dalva
1984 : Alphabet City (Alphabet City) d’Amos Poe
1984 : Rusty James (Rumble Fish) de Francis Ford Coppola
1984 : Maria's Lovers (Maria’s Lovers) d’Andrei Konchalovsky
1985 : Creator (Creator) d’Ivan Passer
1987 : Good Morning, Babylon (Good morning Babilonia) de Paolo et Vittorio Taviani
1988 : And God Created Woman de Roger Vadim
1988 : Qualcuno içn ascolto de Faliero Rosati
1989 : Rouge Venise d’Étienne Périer
1991 : L'embrouille est dans le sac (Oscar) de John Landis
1992 : City of Hope (City of Hope) de John Sayles
1993 : L'Été indien (Indian Summer) de Mike Binder
1993 : Les Survivants (Alive) de Frank Marshall
1994 : The Ascent de Donald Shebib
1995 : Les Liens du sang (The Tie That Binds) de Wesley Strick
1998 : A Brooklyn State of Mind de Franki Rainone
1998 : The Unknown Cyclist de Bernard Salzmann
1998 : The Christmas Path de Bernard Salzmann
1999 : Goosed d’Aleta Chappelle
2000 : Prophecy 3 (The Prophecy 3: The Ascent) de Patrick Lussier
2001 : Texas Rangers, La Revanche des justiciers (Texas Rangers) de Steve Miner
2003 : Témoin avec sursis (Silence) de Tom Whitus
2007 : Nevermore de Thomas Zambeck
2007 : Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) de James Quattrochi
2009 : Erreur fatale (Balancing the Books) de Meir Sharony
2014 : Pluie d’Avril (April Rain) de Luciano Saber
2015 : Wrestling Isn’t Wrestling de Max Landis
2018 : Agents doubles (Bent) de Bobby Moresco
2020 : Arnaque à Hollywood (The Comeback Trail) de George Gallo
2020 : Half Brothers de Luke Greenfield
2021 : Torch (Torch) de Christopher Coppola
2023 : Wonderwell de Vlad Marsavin
2024 : The Contract (The Contract) de Massimo Paolucci

Télévision :
1981 : The Gentleman Bandit de Jonathan Kaplan
1981 : Senior Trip (Senior Trip) de Kenneth Johnson
1986 : Le Clan du Sang (I cugino americano) de Giacomo Battiato
1992 : Le Triomphe de la Vérité (Afterburn) de Robert Markowitz
1993 : Tales of the Crypt : Two for the Show de Kevin Hooks
1996 : Unité Spéciale, Alerte nucléaire (Downdraft) de Michael Mazo
1997 : Piège en plein ciel (Medusa's Child) de Larry Shaw
2000 : Meurtre à l’Eau de Rose (The Deadly Look of Love) de Sollace Mitchell
2001 : Jenifer (Jenifer) de Jace Alexander
2002 : Les Rats (The Rats) de John Lafia
2003 : Deathlands, Le Chemin du retour (Deathlands: Homeward Bound) de Joshua Butler
2005 : Retour d'amour (The Engagement Ring) de Steven Schachter
2005 : Terrain hostile (Landslide) de Neil Kinsella
2006 : Marché de Dupes (Her Fatal Flaw) de George Mendeluk
2007 : Pandémic, Virus fatal (Pandemic) d’Armand Mastroianni
2008 : Lone Rider (Lone Rider) de Davis S. Cass Sr
2008 : Chapitre macabre (Grave Misconduct) d’Armand Mastroianni
2009 : Honneur et Respect (L’onore e il rispetto) de Luigi Parisi & Salvatore Samperi
2010 : Caldo criminale d’Eros Puglielli
2013 : Un million de raisons (This Magic Moment) de David S. Cass Sr
2015 : Pearly Gates de Scott Ehrlich


Filmographie de Vincent SPANO
 
Sommaire Acteurs > Sommaire Acteurs S > Contact