Wesley SNIPES
 Acteur américain
Homme d’action mais qui s’illustrait aussi dans des comédies et des drames, Wesley Snipes a été un acteur phare d’Hollywood dans les années 90 et a enchainé les succès comme Jungle fever, Demolition Man ou Blade. Puis des ennuis de type fiscaux se sont mis en travers de son chemin et ont mis à mal une carrière aussi brillante que bigarrée.
Wesley Trent Snipes est né à Orlando en Floride, le 31 juillet 1962. Son père Rudolph est ingénieur en aéronautique et sa mère Maryann Long, assistante d’un professeur. Wesley grandit dans les rues du Bronx du Sud à New York et se décide très tôt à une carrière théâtrale en entrant à la Haute École des Arts de la Scène popularisée dans Fame. Il pratique également des arts martiaux. Il débute dans la comédie Femme de Choc avec Godie Hawn en vedette. Peu avant, il s’était fait remarquer dans le clip Bad de Michael Jackson réalisé par Martin Scorsese. L’année suivante il décroche un petit rôle dans Les Indians, une comédie sans prétention sur le baseball avec Charlie Sheen, Tom Berenger et Rene Russo. Le succès du film permet à Wesley Snipes d’accéder à des rôles plus importants.
L’autoroute vers la gloire
La nouvelle décennie marque un tournant dans la carrière de Wesley Snipes. Il obtient un petit rôle dans King of New York d’Abel Ferrara dans lequel il traque Christopher Walker, un baron de la drogue. Le film, devenu culte depuis, a grandement marqué les esprits par sa violence. Il enchaine avec Mo’better blues de Spike Lee aux côtés de Denzel Washington, un film sur fond de rivalités dans le milieu du jazz. 1991 est l’année de tous les succès. Il tient son premier grand rôle, celui de Nino Brown un baron de la drogue dans New Jack City de Mario Van Peebles. La même année il retrouve Spike Lee dans l’un des rares films américains qui traitent des amours interraciales, Jungle Fever. Par ailleurs il dépeint de manière plutôt inédite un héros noir appartenant à une catégorie socio-professionnelle supérieure. Il fait un carton avec l’hymne au basket et à l’amitié, Les blancs ne savent pas sauter aux côtés de Woody Harrelson.
Gros muscles et bastons
Wesley Snipes prouve qu’il peut alterner drames et comédies mais son appétit pour de nouvelles expériences l’a vite emmené vers de nouveaux horizons. Il va ainsi devenir un maître du film d’action avec le thriller aérien Passager 57, L’Extrême Limite aux côtés de Dennis Hopper et Lolita Davidovich, puis surtout Demolition Man en méchant hyper charismatique, lentilles bleues et cheveux peroxydés opposé à Sylvester Stallone. Pourtant, la suite de sa carrière sera tumultueuse. Ses films suivants, Sugar Hill avec Theresa Randle, Drop Zone de John Badham et Money Train de Joseph Ruben qui marque les débuts de Jennifer Lopez, même sa prestation inattendue en tant que dragqueen dans le film Extravagances aux côtés de Patrick Swayze et John Leguizamo ne séduisent pas les spectateurs, pas plus que sa confrontation au sommet avec Robert de Niro dans The Fan. C’est grâce au film Blade, qui combine action et fantastique qu’il revient au top. Adaptée d’une bande dessinée de seconde zone de Marvel, il offre un nouveau visage aux films de vampires. Il tournera plus tard deux franchises. Et c’est la rechute avec des films d’action hyper-calibrés, directement destinés au marché de la vidéo.
Une certaine phobie administrative
Wesley Snipes s’est marié deux fois et a cinq enfants. Son premier mariage avec April DuBois a duré cinq ans de 1985 à 1990 et donné naissance à Jelani Asar en 1988. Il épouse la peintre coréenne Nakyung dite Nikkie Park le 17 mars 2003. Puis c'est le début des ennuis pour la star. En 2005, il est détenu à l'aéroport de Johannesburg pour avoir présenté un faux passeport sud-africain. Entre deux tournages il semblerait que Wesley Snipes ait oublié de remplir quelques documents administratifs comme par exemple ses déclarations d’impôts. Tant et si bien qu’il est poursuivi en justice dès 2006 menant ainsi l’acteur superstar sous les verrous à la fin de l’année 2009. Accusé de fraude fiscale et de déclaration frauduleuse, l’acteur est resté à l’ombre pendant deux ans et demi. Après un séjour dans un pénitencier de Pennsylvanie, Snipes a finalement retrouvé les plateaux de cinéma californiens en 2013 avec Expendables 3. Malheureusement pour lui, le film a fait un flop. Un nouveau départ s’annonce délicat. Il tente de se relancer en s'associant avec Eddie Murphy qui rend hommage à l'humoriste Rudy Ray Moore dans Dolemite is My Name de Craig Brewer. Wesley y joue le réalisateur déjanté D'Urville Martin.


FILMOGRAPHIE :

Avec Guillermo Del Toro
1986 : Femme de choc (Wildcats) de Michael Ritchie
1986 : Les Chemins de la Gloire (Streets of Gold) de Joe Roth
1987 : Toubib malgré lui (Critical Condition) de Michael Apted
1989 : Les Indians (Major League) de David S. Ward
1990 : The King of New York (King of New York) d’Abel Ferrara
1990 : Mo' Better Blues (Mo’ Better Blues) de Spike Lee
1991 : New Jack City (New Jack City) de Mario Van Peebles
1991 : Jungle Fever (Jungle Fever) de Spike Lee
1992 : The Waterdance de Neal Jimenez et Michael Steinberg
1992 : Les blancs ne savent pas sauter (White Men Can't Jump) de R.Shelton
1992 : Passager 57 (Passenger 57) de Kevin Hooks
1993 : L'Extrême Limite (Boiling Point) de James B. Harris
1993 : Soleil levant (Rising Sun) de Philip Kaufman
1993 : Demolition Man (Demolition Man) de Marco Brambilla
1994 : Sugar Hill (Sugar Hill) de Leon Ichaso
1994 : Drop Zone (Drop Zone) de John Badham
1995 : Extravagances (To Wong Foo Thanks for Everything, Julie Newmar) de Beeban Kidron
1995 : Money Train (Money Train) de Joseph Ruben
1995 : Où sont les hommes ? (Waiting to Exhale) de Forest Whitaker
1996 : Le Fan (The Fan) de Tony Scott
1997 : Meurtre à la Maison-Blanche (Murder at 1600) de Dwight H. Little
1997 : Pour une nuit... (One Night Stand) de Mike Figgis
1998 : U.S. Marshals (U.S. Marshals) de Stuart Baird
1998 : Loin d’ici (Down in the Delta) de Maya Angelou
1998 : Blade (Blade) de Stephen Norrington
1998 : Future Sport (Futuresport) d’Ernest Dickerson
2000 : L'Art de la guerre (The Art of War) de Christian Duguay
2000 : Act of love (Disappearing Acts) de Gina Prince-Bythewood (tv)
2002 : Appel au meurtre (Liberty Stands Still) de Kari Skogland
2002 : The Robbery (Zig Zag) de David S. Goyer
2002 : Blade 2 (Blade 2) de Guillermo del Toro
2002 : Un seul deviendra invincible (Undisputed) de Walter Hil
2004 : Indestructible (Unstoppable) de David Carson
2004 : Blade: Trinity de David S. Goyer / Blade
2005 : The Detonator de de Leong Po-Chih
2005 : 7 secondes (7 seconds) de Simon Fellows
2005 : Nuclear Target (The Marksman) de Marcus Adams
2006 : Chaos (Chaos) de Tony Giglio
2006 : Hard Luck (Hard Luck) de Mario Van Peebles
2007 : The Contractor de Josef Rusnak
2008 : L'Art de la guerre 2 (The Art of War II, the Betrayal) de Josef Rusnak
2010 : L'Élite de Brooklyn (Brooklyn's Finest) d’Antoine Fuqua
2010 : Gallowwalker de Andrew Goth
2010 : Game of death de Giorgio Serafini
2014 : Expendables 3 (The Expendables 3) de Patrick Hughes
2015 : Chi-Raq de Spike Lee
2017 : The Recall de Mauro Borrelli
2017 : Riposte armée (Armed Response) de John Stockwell
2019 : Dolemite is My Name de Craig Brewer
2020 : Cut Throat City de RZA
2021 : Un Prince à New York 2 (Coming 2 America) de Craig Brewer
2021 : La Réalité en Face (True Story) d’Eric Newman (tv)
2023 : Bacc on the Strip de Chris Spencer


Filmographie de Wesley SNIPES
 
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