![]() | Donna REED | |
Actrice américaine | ||
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Donna Reed se consacrait à ses études de secrétariat. Mais le destin ne l’entendit pas de cette oreille, en la faisant paraître, en 1940, comme reine de son école à la une du Los Angeles Times. Faut dire que la douce enfant allie une intelligence aiguë à une beauté que d’aucuns trouvent déjà remarquable. Née le 27 janvier 1921 à Denison dans l’Iowa au sein d’une famille de fermiers de petite aisance, Donnabelle Mullenger est l’aînée d’une fratrie de cinq enfants. Élevée dans le culte méthodiste, elle traverse une enfance entravée par de faibles revenus familiaux. Adolescente, elle quitte sa campagne pour rejoindre au cœur de la ville sa grand-mère et compléter sa scolarité dans l’espoir de devenir enseignante comme maman. Elle s’inscrit au club de théâtre de son établissement afin de venir à bout d’une timidité jugée excessive. Débuts à la MGM En 1938, Donna entame un cursus universitaire au sein du Los Angeles City College. Le directeur de casting, Billy Grady remarque cette reine de beauté et lui permet de tourner un bout d’essai en compagnie d’un jeune débutant nommé Van Heflin. L’affaire lui vaut rapidement de signer un contrat de sept ans auprès de la Metro-Goldwyn-Mayer. Rebaptisée Donna Reed à son goût défendant, la jeune actrice fait ainsi ses débuts à l’écran face à l’insipide Dan Dailey, dans The Get-Away. Suivent d’autres ouvrages de même confection de ces années de guerre comme L’Ombre de l’Introuvable, Andy Hardy fait sa cour ou On demande le docteur Gillespie. Sur un plateau de cinéma elle fait la connaissance d’un jeune maquilleur appelé William Tuttle mais le coup de foudre ne donnera lieu qu’à une union plutôt brève entre 1943 et 1945. Trois mois après son divorce, Donna Reed en reprend pour 25 ans auprès de son agent Tony Owen. Le couple aura quatre enfants, dont deux adoptés… Une fiancée de rêve Il faut attendre 1945 et Le portrait de Dorian Gray pour que les qualités artistiques de notre vedette éclatent au grand jour. Dans le rôle de la fiancée du portrait, personnage ajouté afin de donner un ton romantique à cette œuvre d’Oscar Wilde, elle crève l’écran ! L’actrice accède enfin aux grands titres, devenant un enjeu sentimental entre John Wayne et Robert Montgomery dans Les Sacrifiés de John Ford. Fort opportunément prêtée à la RKO Radio Pictures pour épouser James Stewart, elle triomphe dans La vie est belle de Frank Capra. En 1948, son mandat septennal achevé, elle se produit en free lance dans Beyond Glory et Chicago Dead-line avec Alan Ladd. En 1950, elle rejoint son époux Tony Owen devenu l’associé d’Harry Cohn à la Columbia, au sein de ce studio de deuxième ordre. Cette déqualification ne l’empêche pas d’attirer l’attention de ses collègues qui la portent au pinacle en lui attribuant l’oscar 1954 de la meilleure actrice de composition pour sa performance dans Tant qu’il y aura des hommes. Le Donna Reed Show Décue par les propositions de la compagnie, Donna Reed obtient la résiliation à l’amiable de son contrat avec la Columbia. Dès lors, son parcours cinématographique s’égare dans des voies aventureuses qui l’amèneront, en 1958, à prendre ses distances avec le septième art. Heureusement pour elle, la télévision prendra avantageusement la relève. Dès 1956, elle fonde, avec son mari, la société Todon of California Inc qui produira son propre spectacle télévisé, The Donna Reed Show. De 1958 à 1966, tout au long de 275 épisodes, elle incarne l’infatigable Donna Stone, épouse d’un pédiatre et mère de deux enfants, une précurseuse des Desperate Housewives dans laquelle se reconnaîtront beaucoup de ses compatriotes. En 1963, un Golden Globe viendra couronner cette performance de huit longues années. Entre 1984 et 1985, Donna Reed assumera pendant 24 épisodes l’intérim de Barbara Bel Geddes au sein de la série internationale Dallas avant que l’impétrante, revenant sur sa décision, ne se décide à reprendre sa place. En 1967, son fils Anthony appelé sous les drapeaux, Donna Reed entame un combat politique, aux côtés du Parti Républicain, pour le désengagement américain au Viet-Nam, avant de s’attaquer à la prolifération des armes nucléaires. Le 30 août 1974, elle épouse Grover Asmus, colonel en retraite et ingénieur pétrolier en activité, qui restera son compagnon jusqu’à son dernier jour, le 14 janvier 1986 à Beverly Hills, quelques mois après avoir reçu le terrible diagnostic d’un cancer du pancréas. Ainsi finit le show de Donna. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Frank Sinatra |
1941 : The Get-Away d’Edward Buzzell 1941 : L'Ombre de l'Introuvable (Shadow of the Thin Man) de W. S. Van Dyke 1941 : Débuts à Broadway (Babes on Broadway) de Busby Berkeley 1942 : L’impossible Sergent Doan (The Bugle Sounds) de S. Sylvan Simon 1942 : André Hardy fait sa cour (The Courtship of Andy Hardy) de George B. Seitz 1942 : Mokey de Wells Root 1942 : On demande le Docteur Gillespie (Calling Dr. Gillespie) d’Harold S. Bucquet 1942 : Piste indienne (Apache Trail) de Richard Thorpe 1942 : Les Yeux dans les ténèbres (Eyes in the Night) de Fred Zinnemann 1943 : Et la vie continue (The Human Comedy) de Clarence Brown 1943 : Dr. Gillespie's Criminal Case de Willis Goldbeck 1943 : Le Héros du Pacifique (The Man from Down Under) de Robert Z. Leonard 1943 : Parade aux étoiles (Thousands cherr) de George Sidney 1944 : See Here, Private Hargrove de Wesley Ruggles 1944 : Gentle Annie d’Andrew Marton 1945 : Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) d'Albert Lewin 1945 : Les Sacrifiés (They Were Expendable) de John Ford et Robert Montgomery 1946 : Cœurs fidèles (Faithful in My Fashion) de Sidney Salkow 1946 : La Vie est belle (It's a Wonderful Life) de Frank Capra 1947 : Le Pays du dauphin vert (Green Dolphin Street) de Victor Saville 1948 : Retour sans espoir (Beyond Glory) de John Farrow 1949 : Enquête à Chicago (Chicago Deadline) de Lewis Allen 1951 : Saturday's Hero de David Miller 1952 : L'Inexorable enquête (Scandal Sheet) de Phil Karlson 1952 : Le Relais de l'or maudit (Hangman's Knot) de Roy Huggins 1953 : Un homme de bonne Volonté (Trouble Along the Way) de Michael Curtiz 1953 : Castle in the Air de Richard Quine 1953 : Le Pirate des sept mers (Raiders of the Seven Seas) de Sidney Salkow 1953 : Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity) de Fred Zinnemann 1953 : Amour, Délices et Golf (The Caddy) de Norman Taurog 1953 : Bataille sans merci (Gun Fury) de Raoul Walsh 1954 : La Ruée sanglante (They Rode West) de Phil Karlson 1954 : Portrait de Lydie (Portrait of Lydia) de James Neilson (tv) 1954 : Trois heures pour tuer (Three Hours to Kill) d'Alfred L. Werker 1954 : La Dernière Fois que j'ai vu Paris (The Last Time I Saw Paris) de Richard Brooks 1955 : Horizons lointains (The Far Horizons) de Rudolph Maté 1955 : Benny Goodman (The Benny Goodman Story) de Valentine Davies 1956 : La Rançon (Ransom !) d'Alex Segal 1956 : Benny Goodman (The Benny Goodman Story) de Valentine Davies 1956 : Coup de fouet en retour (Backlash) de John Sturges 1956 : Au sud de Monbasa (Beyond Mombasa) de George Marshall 1957 : The Other Side of the Curtain de James Neilson (tv) 1958 : Le crime était signé (The Whole Truth) de John Guillermin 1960 : Pepe (Pepe) de George Sidney 1979 : The Best Place to Be de David Miller 1983 : Meurtres au Collège (Deadly Lessons) de William Wiard Filmographie de Donna REED | |
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