Esther RALSTON | ||
Actrice américaine | ||
Jolie blonde sexy de l’époque muette, Esther Ralston était un modèle de glamour surnommée la Venus américaine du titre d’un de ses plus gros succès. Partenaire de Gary Cooper, Hoot Gibson ou Richard Dix, elle a agrémenté un grand nombre de films dans tous les genres avant de se retirer à l’approche de la quarantaine. Née Esther Louise Worth, Esther Ralston voit le jour le 17 septembre 1902, à Bar Harbor dans le Maine. Elle est l’aînée des cinq enfants de l’acteur Howard Ralston et son épouse qui font débuter toute jeune la petite Esther dans des spectacles de vaudeville. Remarquée à l’adolescence sur les écrans dans Huclkeberry Finn, elle joue les bonnes copines où les frangines dans plusieurs films comme L’Ève éternerlle de Lois Weber ou Le Kid de Charles Chaplin en figurante dans la séquence paradisiaque. Sa beauté, sa fraîcheur et sa grâce naturelle en font rapidement une des plus prestigieuses étoiles des années vingt. La Vénus américaine Esther Ralston fait preuve d’une belle polyvalence passant des drames familiaux comme Un Père aux adaptations littéraires comme Oliver Twist avec Lon Chaney en passant par des westerns avec Hoot Gibson ou Tom Mix. Elle se signale dans deux films pour enfants, Peter Pan où elle joue Madame Darling et Un Baiser pour Cendrillon comme marraine des fées. En 1923, elle est au générique de Comédiennes, la première comédie américaine d’Ernst Lubitsch qui réunit Florence Vidor, Esther Ralston et Marie Prevost. En 1926, Esther Ralston incarne une reine de beauté dans Vénus Moderne de Frank Tuttle. Elle est depuis appelée La Vénus américaine selon le titre orginal. Elle connaît de gros succès avec Vaincre ou mourir avec Charles Farrell, Frivolités de Dorothy Arzner avec Raymond Hatton, Mon Patron et moi d’A. Edward Sutherland avec Richard Arlen et Mariage à l’essai de Gregory La Cava avec Gary Cooper. Dans le mélodrame Les Enfants du Divorce de Frank Lloyd, elle console Gary Cooper de la perte de sa fiancée Clara Bow. Dans Le Calvaire de Lena X de Josef von Sternberg, elle joue une paysanne naïve et fille mère qui épouse un officier de cavalerie contre la volonté de sa belle-famille aristocratique. Passage sans problème au cinéma sonore Esther Ralston s’accommode assez bien de l’arrivée du parlant. Avec une certaine aisance, elle donne la réplique à Emil Jannings et Gary Cooper dans le lourd mélodrame Mensonges de Lewis Milestone. Elle est la vedette de cinéma Asta Marvelle suspectée de meurtre dans Rome Express de Walter Forde, la propriétaire d’un bel étalon noir autrefois maltraité dans Black Beauty, une baronne dans le vaudeville aristocratique Court-Circuit de James Whale, Dolly l’amie de Joan Crawford dans le mélodrame Vivre et aimer de Clarence Brown et la double meurtrière de Monsieur Dynamite d’Alan Crosland, son rôle le plus noir. Elle termine sa carrière avec la comédie musicale Adieu Broadway de Walter Lang dans laquelle elle chante et danse puis le film noir Les docks de San Francisco d’Arthur Lubin où elle aide son mari meurtrier. Trois époux et trois enfants Esther Ralston, à l’aube de ses quarante ans se retire des écrans. Elle revient à la télévision dans les années cinquante pour commenter des documentaies sur les anciennes gloires du cinéma américain. Elle a épousé l’acteur George Webb, le 25 décembre 1925. De leur union, naît une fille Mary Esther en 1931 mais le couple divorce en 1934. Un an après, elle se remarie avec l’acteur Will Morgan et cette nouvelle union se termine par un divorce le 25 avril 1938. L’actrice trouve la sérénité auprès du chroniqueur radio Theodore Allen Lloyd appelé Ted avec qui elle a deux enfants, Judy et Ted. Devenu le directeur de la radio pour la 20th Century Fox, il produit des émissions pour lesquelles, Esther prête sa belle voix. Après 14 ans de vie commune, le couple choisit de se séparer et divorce le 24 novembre 1953. Esther Ralston succombe à une crise cardiaque, le 14 janvier 1994, chez elle à Ventura, en Californie, à l’âge de 91 ans. Ses funérailles sont organisées le jour du tremblement de terre de Northridge. Si une grande partie de ses films sont irrémédiablement perdus, beaucoup d’entre eux conservent son beau sourire avenant. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Dorothy Arzner |
1915 : The Deep Purple de James Young 1918 : Le Sursaut (For Husbands only) de Lois Weber & Phillips Smalley 1918 : Le Docteur X (The Doctor and the Woman) de Lois Weber & Phillips Smalley 1919 : Huckleberry Finn (Huckleberry Finn) de William Desmond Taylor 1920 : Dangerous to Men de Dallas M. Fitzgerald 1920 : L'Ève éternelle (To Please One Woman) de Lois Weber 1920 : The Butterfly Man de Louis J. Gasnier & Ida May Park 1920 : The Peddler of Lies de William C. Dowlan 1920 : Whispering Devils de John M. Voshell & Harry Garson 1921 : Crossing Trails de Clifford Smith 1921 : The good black Sheep de Clifford Smith (cm) 1921 : Le Gosse (The Kid) de Charles Chaplin 1921 : What do Men want ? de Lois Weber 1922 : Dead game d’Edward Laemmle & Nat Ross (cm) 1922 : The Further Adventures of Yorke Norroy de Duke Worne (cm) 1922 : Daring Danger de Clifford Smith 1922 : Timberland Treachery de Duke Worne (cm) 1922 : Tracked Down de Nat Ross (cm) 1922 : Unmasked de Nat Ross (cm) 1922 : The Gypsy Trail d’Hugh Hoffman (cm) 1922 : L’amour et la Raison (The Prisoner) de Jack Conway 1922 : Oliver Twist (Oliver Twist) de Frank Lloyd 1922 : Pals of the West d’Edwin Middleton 1922 : The lone Hand de B. Reeves Eason 1922 : Un jeune Amour (Youth to Youth) d’Emile Chautard 1922 : Un Père (Remembrance) de Rupert Hughes 1923 : Blinky d’Edward Sedgwick 1923 : Pure Grit de Nat Ross 1923 : The Phantom Fortune de Robert F. Hill 1923 : Under secret orders de Duke Worne (cm) 1923 : Railroaded d’Edmund Mortimer 1923 : Le Prisonnier (The Prisoner) de Jack Conway 1923 : Bon Sang ne peut mentir (The Victor) d’Edward Laemmle 1923 : The Wild Party d’Herbert Blaché 1924 : $50,000 reward / Winning a woman de Clifford S. Elfelt 1924 : All’s swell on the Ocean d’Erle C. Kenton & Jess Robbins (cm) 1924 : The Title Holder d’Erle C. Kenton (cm) 1924 : Comédiennes (The Marriage Circle) d’Ernst Lubitsch 1924 : Fight and Win d’Erle C. Kenton 1924 : Jack O’Clubs de Robert F. Hill 1924 : Le Mât de Cocagne (The Goose hangs high) de James Cruze 1924 : The Heart Buster de Jack Conway 1924 : Wolves of the North de William Duncan 1924 : Peter Pan (Peter Pan) d’Herbert Brenon 1925 : Jazz (Beggar on Horseback) de James Cruze 1925 : Lorsqu’on est trois (The troubles with Wives) de Malcolm St. Clair 1925 : The Best People de Sidney Olcott 1925 : The little French Girl d’Herbert Brenon 1925 : Champion 13 (The Lucky Devil) de Frank Tuttle 1925 : Un Baiser pour Cendrillon (A Kiss for Cinderella) d’Herbert Brenon 1925 : Papa spécule (Womanhandled) de Gregory La Cava 1926 : Justice (The Blind Goddess) de Victor Fleming 1926 : The Quarterback de Fred C. Newmeyer 1926 : Vaincre ou mourir (Old Ironsides) de James Cruze 1926 : Vénus moderne (The American Venus) de Frank Tuttle 1927 : Frivolités (Fashions for Women) de Dorothy Arzner 1927 : Le double Visage (The Spotlight) de Frank Tuttle 1927 : Les Enfants du Divorce (Children of Divorce) de Frank Lloyd 1927 : Mon Patron et moi (Figures Don't Lie) d’A. Edward Sutherland 1927 : Ten Modern Commandments de Dorothy Arzner 1928 : Condamnez-moi (Love and Learn) de Frank Tuttle 1928 : Épouvante (Something Always Happens) de Frank Tuttle 1928 : Foraine (Sawdust Paradise) de Luther Reed 1928 : Mariage à l'essai (Half a Bride) de Gregory La Cava 1929 : Force (The Mighty) de John Cromwell 1929 : La Roue éternelle (The wheel of life) de Victor Schertzinger 1929 : Le Calvaire de Lena X (The Case of Lena Smith) de Josef von Sternberg 1929 : Mensonges (Betrayal) de Lewis Milestone 1930 : Lonely Wives de Russell Mack 1931 : The Prodigal d’Harry A. Pollard 1932 : After the Ball de Milton Rosmer 1932 : Rome Express (Rome Express) de Walter Forde 1933 : Beauté noire (Black Beauty) de Phil Rosen 1933 : Court-circuit (By Candlelight) de James Whale 1933 : Jusqu’au dernier Homme (To the last Man) d’Henry Hathaway 1934 : Attaque au Mexique (The Marines are coming) de David Howard 1934 : Chanson sous la pluie (Romance in the Rain) de Stuart Walker 1934 : Monsieur Dynamite (Mister Dynamite) d’Alan Crosland 1934 : Une Famille collante (Strange Wives) de Richard Thorpe 1934 : Vivre et aimer (Sadie McKee) de Clarence Brown 1935 : Forced Landing de Melville W. Brown 1935 : La Joyeuse Aventure (Ladies Crave Excitement) de Nick Grinde 1935 : Shadows of the Orient de Burt P. Lynwood 1935 : Streamline Express de Leonard Fields 1935 : Together we live de Willard Mack 1936 : Hollywood Boulevard (Hollywood Boulevard) de Robert Florey 1936 : La Dame de Mandalay (The Girl from Mandalay) d’Howard Bretherton 1936 : Reunion de Norman Taurog 1936 : We’re in the Legion now de Crane Wilbur 1937 : J’arrange le Fisc (As good as married) d’Edward Buzzell 1937 : Les Pirates de l’Air (The mysterious Pilot) de Spencer Gordon Bennet 1937 : Menace dans la Jungle (Jungle Menace) d’Harry L. Fraser & George Melford 1937 : The Spy Ring de Joseph H. Lewis 1938 : Lettre d’introduction (Letter of introduction) de John M. Stahl 1938 : Slander House de Charles Lamont 1940 : Adieu Broadway (Tin Pan Alley) de Walter Lang 1940 : Les Docks de San Francisco (San Francisco Docks) d’Arthur Lubin Filmographie d'Esther RALSTON | |
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