Paula PRENTISS
 Acteur américain, Actrice américaine
Paula Prentiss, belle brune sexy en diable a été révélée au début des années soixante dans quelques comédies. Elle excelle dans ce genre dans lequel on apprécie particulièrement ses inflexions de voix et son jeu détendu. Mais la belle a également démontré ses talents dramatiques. Pourtant, alors qu’elle avait tout pour devenir une star, elle n’a pas beaucoup fréquenté Hollywood, et a plusieurs fois sacrifié sa carrière à son rôle de mère.
Paula Prentiss est née Paula Ragusa à San Antonio, au Texas, le 4 mars 1938. Fille de Thomas J. Ragusa, professeur universitaire et Paulene née Gardner, elle a une sœur cadette, Ann Prentiss, qui deviendra aussi actrice. Avec son 1.78 m, elle est dès l’adolescence la plus grande de son école à Houston.
Sex symbol des sixties
En 1958, alors qu’elle étudie l’art dramatique à la Northwestern University, elle recontre son futur mari Richard Benjamin, qui l’impressionne par sa sophistication et sa taille. Elle est remarquée par un agent de la Metro Goldwyn Mayer et joue avec Jim Hutton dans quelques comédies comme Ces folles filles d’Ève, Branle-Bas au Casino (avec Steve McQueen), L’Américaine et l’Amour (avec aussi Lana Turner et Bob Hope), La Guerre en dentelles, son partenaire cédant sa place à Russ Tamblyn pour En suivant mon cœur. Mariée au réalisateur Richard Benjamin en 1961, elle interrompt à plusieurs reprises sa carrière pour élever ses deux enfants, Ross et Prentiss Benjamin.
De la comédie au drame
Paula Prentiss est choisie par Howard Hawks pour donner la réplique à Rock Hudson dans Le Sport favori de l’homme mais le film n’est pas une grande réussite et ne laisse pas un bon souvenir à la jeune vedette. Elle revient à la comédie avec Deux Copines, un séducteur avec Peter Sellers et Looking for Love où elle retrouve Jim Hutton. Elle obtient enfin un rôle dramatique conséquent dans Première Victoire d’Otto Preminger, celui d’une observatrice de l’armée de l’air, mariée à Tom Tryon. Cette superproduction lui permet de cotoyer des légendes comme John Wayne, Henry Fonda et Kirk Douglas. En 1965, elle assure un rôle de soutien important dans Quoi de neuf, Pussycat ?, une brillante comédie farfelue écrite par Woody Allen. Cependant, sur le tournage de ce film, elle fait une dépression nerveuse et a même escaladé les cordes, marché sur les poutres et menacé de se jeter du haut d’une passerelle. Heureusement sauvée par un technicien français, elle est hospitalisée pendant neuf mois. Elle revient en partageant l’affiche avec son mari dans la sitcom He & She et sur la scène dans Arf. Elle obtient un rôle secondaire marquant dans Catch 22 de Mike Nichols et trouve un premier rôle très déshabillé dans Move aux côtés d’Elliot Gould. Mais la belle actrice prend ses distances avec le cinéma et alterne téléfilms et rôles de composition pour le cinéma comme Né pour vaincre, Les Femmes de Stepford ou Flics-Frac. Elle obtient son meilleur rôle, celui de la journaliste Lee Carter dans À Cause d’un Assassinat, le polar surréaliste d’Alan J. Pakula avec Warren Beatty.
Paula et Richard
En 1976, Paula Prentiss et Richard Benjamin apparaissent à Broadway dans The Norman Conquests. Après cela, ils ont voyagé en Australie pour faire No Room to Run. En 1981, elle tourne le dernier film de Billy Wilder, Buddy Buddy adapté de L’Emmerdeur de Francis Véber avec Jack Lemmon et Walter Matthau. Mais ce dernier opus du maître n’est pas une réussite. Paula Prentiss tourne surtout pour la télévision et à l’exception de brefs rôles de caméo, elle n’apparaît que dans Hard Flour où elle donne une dernière fois la réplique à Richard Benjamin, le seul long métrage pendant plus de 30 ans, jusqu’en 2016, avec I Am the Pretty Thing That Lives in the House, un film d’horreur réalisé par Osgood Perkins. Elle n’est pas pour autant oubliée. Dans la liste de 1995 établie par le magasine Empire, Paula Prentiss est considérée comme l’une des 100 stars les plus sexy de l’histoire du cinéma US et en 1999, elle fait partie des 500 noms qui ont fait Cannes.


FILMOGRAPHIE :

Avec Richard Benjamin
1960 : Ces folles filles d’Ève (Where the Boys Are) d’Henry Levin
1961 : Branle-bas au casino (The Honeymoon Machine) de Richard Thorpe
1961 : L'Américaine et l'Amour (Bachelor in Paradise) de Jack Arnold
1962 : La Guerre en dentelles (The Horizontal Lieutenant) de Richard Thorpe
1963 : En suivant mon cœur (Follow the Boys) de Richard Thorpe
1964 : Le Sport favori de l'homme (Man's Favorite Sport?) d’Howard Hawks
1964 : Deux copines, un séducteur (The World of Henry Orient) de George Roy Hill
1964 : Looking for Love de Don Weis
1965 : Première Victoire (In Harm's Way) d’Otto Preminger
1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat) de Clive Donner
1970 : Catch 22 (Catch-22) de Mike Nichols
1970 : Move (Move) de Stuart Rosenberg
1971 : Né pour vaincre (Born to Win) d’Ivan Passer
1972 : Last of the Red Hot Lovers de Gene Saks
1972 : The Couple Takes a Wife de Jerry Paris (tv)
1974 : Jo le fou (Crazy Joe) de Carlo Lizzani
1974 : À cause d’un assassinat (The Parallax View) d’Alan J. Pakula
1975 : Les Femmes de Stepford (The Stepford Wives) de Bryan Forbes
1977 : Having Babies II de Richard Michaels (tv)
1978 : Sans Issue (No Room to Run) de Robert Michael Lewis (tv)
1979 : Friendships, Secrets and Lies de Marlene Laird (tv)
1980 : Top of the Hill de Walter Grauman (tv)
1980 : Flics-Frac ! (The Black Marble) d’Harold Becker
1981 : Listening Skills de Richard Benjamin
1981 : Managing Meetings de Richard Benjamin
1981 : Saturday the 14th de Howard R. Cohen
1981 : Victor la gaffe (Buddy Buddy) de Billy Wilder
1983 : Packin' It In de Jud Taylor (tv)
1983 : Le Combat de Candy Lightner (Mothers Against Drunk Drivers) de William A. Graham (tv)
1996 : Mrs. Winterbourne (Mrs Winterbourne) de Richard Benjamin
2007 : Hard Four de Charles Dennis
2016 : I am the pretty thing that lives in the house d’Osgood Perkins


Filmographie de Paula PRENTISS
 
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