Stefanie POWERS | ||
Actrice américaine | ||
Surtout connue pour son rôle de Jennifer Hart, la justicière milliardaire (il n’y a que des américains pour inventer un tel slogan) dans l’amour du risque auprès de Robert Wagner, elle devient ainsi une star du petit écran, là où elle a déroulé l’essentiel de sa carrière. Stefanie Powers est née à Hollywood, le 2 novembre 1942. À sa naissance, ses parents américanisent son nom polonais Federkiewicz pour l’inscrire sous le nom de Stefania Zofya Paul. Son père, Morrison Bloomfield Paul est un directeur de la photographie venu de Montréal dans une famille d’immigrés juifs d’Europe de l’Est. Il se sépare très tôt de la mère de Stefanie et de son frère aîné Jeffrey, Juliana Dimitria Golan issue d’une famille catholique polonaise. La gamine n’aura plus beaucoup de contact avec son père et passe une jeunesse difficile auprès de sa mère. Elle étudie la danse au Panaieff Ballet Center avec Natalie Wood. Pom-pom girl au lycée, elle signe à l’âge de seize ans un contrat avec Columbia Pictures. Elle fait ses débuts sous le nom de Taffy Paul dans The Young Sinner de Tom Laughlin. Des débuts hésitants chez Disney La jeune débutante adopte le pseudonyme de Stefanie Powers pour son premier véritable film Les Lycéennes d’Harry Keller. Jeune fille gracile mais assez banale, elle occupe quelques rôles secondaires dans Allô… brigade spéciale de Blake Edwards, Les Internes de David Swift, Un Mari en laisse d’Henri Levin, Les Dingues sont lâchés de Norman Taurog. Rien qui ne laisse augurer d’une grande carrière. Elle obtient son premier rôle remarquable dans Le Grand McLintock d’Andrew V. McLaglen où elle est Rebecca, la fille de John Wayne et Maureen O’Hara. En 1966, sa beauté tempétueuse lui fait accéder au rôle principal de la passive et réservée April Dancer, dans la série télévisée éphémère The Girl from UNCLE, un spin-off des Agents très spéciaux. Contrairement à ses homologues masculins, elle n’est pas obligée de tuer les méchants. On la retrouve à bord de La Diligence vers l’Ouest, remake de La Chevauchée fantastique en Lucy Mallory, une fille d’officier de l’armée. Elle apparaît dans le thriller La Nuit des Assassins avec David Janssen. Dans la peau de Jennifer Hart Dans les années 1970, Stefanie Powers accepte toutes sortes de rôles très diversifiés, comme les thrillers Le Mannequin défiguré ou L’étrangleur invisible, le western La Chevauchée des sept Mercenaires, le film de guerre Bons Baisers d’Athènes ou des productions Disney comme Du Vent dans les Voiles ou Le Nouvel Amour de Coccinelle. Elle privilégie la télévision où elle apparaît dans un grand nombre de téléfilms (L’Homme de Papier, Retour sur terre, Prête moi ta vie, Maggie ou L’Aventurière du bout du monde). Elle donne pour la première fois la réplique à Robert Wagner dans un épisode d’Opération Vol. Les deux sont réunis dans la série policière Pour l’amour du risque où ils campent un couple de milliardaires, lui Jonathan Hart dirigeant Hart Industries et elle Jennifer Hart, journaliste indépendante. La série connaît un immense succès et compte 110 épisodes de 1979 à 1984. Le couple fait à nouveau l’objet de huit téléfilms entre 1993 et 1996. Une compagne de longue date de William Holden Après la fin de Pour l’Amour du Risque, Stefanie Powers se retire progressivement des plateaux. Elle fait une tournée théâtrale au Royaume-Uni dans une reprise de Le Roi et Moi qu’elle prolonge aux États-Unis entre 2004 et 2005. Elle enregistre l’album The Same Page en 2003. Stefanie Powers à une vie privée faite d’embûches. Mariée à l’acteur Gary Lockwood de 1966 à 1972, elle a entretenu une longue liaison avec William Holden interrompue par la mort accidentelle de l’acteur en 1981. Elle poursuit les actions entreprises par la star au sein de la fondation William Holden Wildlife Foundation. Le 1er avril 1993, elle épouse l'aristocrate français Patrick Houitte de La Chesnais mais le couple divorce en 1999. À partir de 2000, elle est en couple avec l'auditeur Tom Carroll, qui dure jusqu'à sa mort en août 2014. En plus de sa carrière artistique, Stefanie Powers a montré de belles qualité sportives comme joueuse de polo au sein du Royal County of Berkshire Polo Club. En novembre 2008, elle apprend qu’elle est atteinte d’une forme de cancer du poumon et subit une intervention chirurgicale pour retirer une partie de son poumon droit en janvier 2009, le même mois où sa mère est décédée d'une pneumonie, à l'âge de 96 ans, à Los Angeles. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec William Holden |
1961 : Les Lycéennes (Tammy Tell Me True) d’Harry Keller 1961 : Tel Père, tel Fils (Like Father, Like Son) de Tom Laughlin 1962 : Allô... brigade spéciale (Experiment in Terror) de Blake Edwards 1962 : Les Internes (The Interns) de David Swift 1962 : Un mari en laisse (If a Man Answers) d’Henry Levin 1963 : Les dingues sont lâchés (Palm Springs Weekend) de Norman Taurog 1963 : Le Grand McLintock(McLintock !) d’Andrew V. McLaglen 1964 : Les Nouveaux Internes (The New Interns) de John Rich 1965 : Fanatique (Fanatic/Die Die my Love) de Silvio Narizzano 1965 : L'amour a plusieurs visages (Loves has many Faces) d’Alexander Singer 1966 : La Diligence vers l'Ouest (Stagecoach) de Gordon Douglas 1967 : La Nuit des assassins (Warning Shot) de Buzz Kulik 1970 : Du Vent dans les Voiles (The Boatniks) de Norman Tokar 1970 : Le Mannequin défiguré (Crescendo) d’Alan Gibson 1972 : La Chevauchée des sept Mercenaires (The Magnificent Seven Ride) de G. McCowan 1974 : Le Nouvel Amour de Coccinelle (Herbie Rides Again) de Robert Stevenson 1975 : It Seemed Like a Good Idea at the Time de John Trent 1975 : Gone with the West de Bernard Girard 1976 : L'Étrangleur invisible (The Astral Factor) de John Florea, Gene Fowler et Arthur C. Pierce 1979 : Bons Baisers d'Athènes (Escape to Athena) de George Pan Cosmatos 2006 : Rabbit Fever d’Ian Denyer 2007 : Jump (Jump!) de de Joshua Sinclair 2019 : The Artist's wife de Tom Dolby Télévision : 1958 : Now is tomorrow d’Irvin Kershner 1963 : Swingin’ Together de Gene Reynolds 1966 : Annie, agent très spécial (The Girl from U.NC.L.E.) de Barry Shear 1969 : Holly Golightly de James Frawley 1971 : Five Desperate Women de Ted Post 1971 : Sweet, Sweet Rachel de Sutton Roley 1971 : L'Homme de papier (Paper Man) de Walter Grauman 1971 : Meurtres à New York (Ellery Queen: Don't Look Behind You) de Barry Shear 1972 : Les deux maris de Rozaline (Hardcase) de John Llewellyn Moxey 1972 : Sans issue (No Place to run) de Delbert Mann & John Badham 1973 : Le Retour de Topper (Topper Returns) d’Hy Averback 1974 : Six colts et un coffre (en) (Shootout in a One-dog Town) 1974 : Panique dans le téléphérique (Skyway to Death) de Gordon Hessler 1974 : Jeux de Nuit (Night Games) de Don Taylor 1975 : Sky Hei$t de Lee H. Katzin 1976 : Retour sur Terre (Return to Earth) de Jud Taylor 1977 : Never Con a Killer de Buzz Kulik 1977 : The Man Inside de Gerald Mayer 1978 : Nowhere to Run de Richard Lang 1978 : L'Affaire Peter Reilly (A Death in Canaan) de Tony Richardson 1984 : Secrets de Famille (Family Secrets) de Jack Hofsiss 1985 : Prête-moi ta vie (Deceptions) de Robert Chenault & Melville Shavelson 1986 : Maggie (Maggie) de Waris Hussein 1987 : At Mother's Request de Michael Tuchner 1988 : L'Aventurière du bout du monde (Beryl Markkam: A Shadow on the Sun) de T Richardson 1988 : She Was Marked for Murder de Charles & Chris Thomson 1989 : Love and Betrayal de Richard Michaels 1990 : When Will I Be Loved? de Michael Tuchner 1992 : The Burden of Proof de Mike Robe 1993 : Nuit sauvage (Survive the Night) de Bill Corcoran 1993 : Pour l’Amour du risque, le Retour (Hart to Hart Returns) de Peter Roger Hunt 1994 : Pour l’Amour du risque, une curieuse petite Ville (Home is where the Hart Is) de P Hunt 1994 : Pour l’Amour du risque, l’Île du Danger (Old Friends Never Die) de Peter R. Hunt 1994 : Pour l’Amour du risque, Coup de Théâtre (Crimes of the Hart) de Peter R. Hunt 1994 : Good King Wenceslas de Michael Tuchner 1995 : Hart to Hart: Two Hearts in 3/4 Time de Michael Tuchner 1995 : Pour l’Amour du risque, Secrets de Famille (Secrets of the Heart) de Kevin Connor 1996 : Hart to Hart: Harts in High Season de Christian I. Nyby II 1996 : Hart to Hart: Till Death Do Us Hart de Tom Mankiewicz 2000 : Quelque chose demeure ici (Someone Is Watching) de Douglas Jackson 2010 : Lettres à un soldat (Meet My Mom) d’Harvey Frost 2013 : Le Rôle de sa vie (Reading Writing & Romance) d’Ernie Barbarash 2014 : Mariée avant le printemps (Ring by Spring) de Kristoffer Tabori 2015 : L'amour au fil des pages (Love by the book) de David S. Cass Filmographie de Stefanie POWERS |
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